La nuit a disparu, le jour pas encor là,
Le monde autour des rois sombre dans la ténèbre;
C'est alors qu'apparaît dans cet instant funèbre
Un astre lumineux aux grâces d'ayalah.
Tel le faon de la biche évoluant dans l'éther,
Il apporte lumière aux constellations
D'hommes, qui endormis sur le ventre d'Esther
Sont prêts à recevoir sa consolation.
Nul n'est indifférent à la belle eurythmie
Qui règne dans le ciel de l' aube sans étoile,
Quand Vénus sort de l'ombre et qu'elle se dévoile
À la Terre apaisée qui devient son amie.
Xerxès puissant monarque en oublie son royaume
Qui s'étend de l'Indus aux sables de Nubie:
Il en fera sa reine, il en fera son baume,
De Myrte, son joyau, le plus beau des rubis.
Moi qui ne suis ni roi ni prophète des songes,
J'irai dire à Phébus qu'une déesse est née
Et qu'elle pleure au soir quand les ombres s'allongent
Sur des hommes le sort ou sur leur destinée.
31 mars 2009
Le monde autour des rois sombre dans la ténèbre;
C'est alors qu'apparaît dans cet instant funèbre
Un astre lumineux aux grâces d'ayalah.
Tel le faon de la biche évoluant dans l'éther,
Il apporte lumière aux constellations
D'hommes, qui endormis sur le ventre d'Esther
Sont prêts à recevoir sa consolation.
Nul n'est indifférent à la belle eurythmie
Qui règne dans le ciel de l' aube sans étoile,
Quand Vénus sort de l'ombre et qu'elle se dévoile
À la Terre apaisée qui devient son amie.
Xerxès puissant monarque en oublie son royaume
Qui s'étend de l'Indus aux sables de Nubie:
Il en fera sa reine, il en fera son baume,
De Myrte, son joyau, le plus beau des rubis.
Moi qui ne suis ni roi ni prophète des songes,
J'irai dire à Phébus qu'une déesse est née
Et qu'elle pleure au soir quand les ombres s'allongent
Sur des hommes le sort ou sur leur destinée.
31 mars 2009