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Une foi arc-en-ciel
Posté par Emrys,
27 novembre 2008
·
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Carmen VIII: Le Mythe Assassin
Ton songe spéculaire, Ô Vénus revêtue,
Broie le cyan de Chronos sous l'œil vert du Maufait,
De ton pied sur la guède où les hommes défaits
Oublient en Jupiter leurs rêves dévêtus.
Dans son manteau christique Apollon en berger
Recouvre d'un linceul ton âme au sens obvie.
Il ordonne il extrait l'indole de ta vie
Pour en faire une essence offerte à ta pensée.
Incandescent esprit de brahmane - Inde et sang !
Verse en ton champ de Mars ta haineuse colère,
Montre au monde étonné l'ignifuge cratère
Qu'aux plaintes du Vésuve endormi tu consens !
Tu oublies ton Phoebus dans ton ardeur extrême.
Étoile déclinante en robe safranée,
Prends le plaisir de chair avant de le faner
Et fais choir le reflet de tous tes matins blêmes !
Mais Phoebos t'accompagne en archer de lumière
Et sa crinière est or sous les rayons de Delphes.
En fille de Phlégyas dans ta tunique d'elfe
Tu te tiens près de lui, souveraine et altière.
Le vent dans l'olivier entonne un chant vernal.
Il fait parler la pierre où sous elle est enfouie
Ta naissance, et ta vie dont tout l'ennui a fui
Chercher avec Hermes l'émeraude d'un Graal.
Broie le cyan de Chronos sous l'œil vert du Maufait,
De ton pied sur la guède où les hommes défaits
Oublient en Jupiter leurs rêves dévêtus.
Dans son manteau christique Apollon en berger
Recouvre d'un linceul ton âme au sens obvie.
Il ordonne il extrait l'indole de ta vie
Pour en faire une essence offerte à ta pensée.
Incandescent esprit de brahmane - Inde et sang !
Verse en ton champ de Mars ta haineuse colère,
Montre au monde étonné l'ignifuge cratère
Qu'aux plaintes du Vésuve endormi tu consens !
Tu oublies ton Phoebus dans ton ardeur extrême.
Étoile déclinante en robe safranée,
Prends le plaisir de chair avant de le faner
Et fais choir le reflet de tous tes matins blêmes !
Mais Phoebos t'accompagne en archer de lumière
Et sa crinière est or sous les rayons de Delphes.
En fille de Phlégyas dans ta tunique d'elfe
Tu te tiens près de lui, souveraine et altière.
Le vent dans l'olivier entonne un chant vernal.
Il fait parler la pierre où sous elle est enfouie
Ta naissance, et ta vie dont tout l'ennui a fui
Chercher avec Hermes l'émeraude d'un Graal.
