L'air porte les premiers poèmes du printemps
Et pourtant je m'étonne ici résonne encore
Cette chanson d'automne oubliée dans le vent
D'un l'hiver qui s'allonge et n'est pas déjà mort.
Mes souvenirs d'antan ont fleuri ce matin
Palpitants papillons posés nus sur la branche
D'un arbre en abandon parfumé du jasmin
D'une robe fanée, hier ouverte et blanche.
Je n'oublierai jamais tes rires en rivière
Qui couraient dans les champs où fugue l'écolière
Faire au vent monotone un écho plein de joie.
Tu récitais des vers, tes préférés, Prévert,
Baudelaire et Rimbaud peuplaient ton univers
Des poèmes si beaux semés à claire-voie.
Et pourtant je m'étonne ici résonne encore
Cette chanson d'automne oubliée dans le vent
D'un l'hiver qui s'allonge et n'est pas déjà mort.
Mes souvenirs d'antan ont fleuri ce matin
Palpitants papillons posés nus sur la branche
D'un arbre en abandon parfumé du jasmin
D'une robe fanée, hier ouverte et blanche.
Je n'oublierai jamais tes rires en rivière
Qui couraient dans les champs où fugue l'écolière
Faire au vent monotone un écho plein de joie.
Tu récitais des vers, tes préférés, Prévert,
Baudelaire et Rimbaud peuplaient ton univers
Des poèmes si beaux semés à claire-voie.