
Eldorado
#1
Posted 18 September 2004 - 10:06 AM
Fremît l'onde brûlante des souffles du calvaire,
L'alchimiste au fourneau allie le feu ou fer
Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or.
Et puis, au fil du temps, la fatigue à son corps
S'installe lentement. Il sait que ses prières
Ont été exhausées. Par-dessous ses paupières,
Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort.
Et l'univers alors, de beauté s'accomode
Pendant que se fait jour en cette nuit l'Ophir,
Cette contrée lointaine où l'orbe est un saphir,
Où les forêts profondes accrochent l'émeraude
Jusque dans les reflets des flots d'aigue marine
Qui doucement se couchent sur la terre en citrine.
#2
Posted 18 September 2004 - 10:09 AM
#3
Posted 18 September 2004 - 10:11 AM
Amicalement
#4
Posted 18 September 2004 - 10:15 AM
#5
Posted 18 September 2004 - 12:57 PM
(entre autre)
Particulièrement à la deuxième strophe
avec des emjambements
parfaitement maitrisés
et la césure au sixième pied.
Le tout fait rêver
bravo
Amélie
#6
Posted 18 September 2004 - 07:19 PM
#7
Posted 25 August 2005 - 09:13 PM
#8
Posted 01 September 2005 - 08:51 PM
où il avait sombré corps et biens.
Baudelarme
#9
Posted 27 November 2005 - 12:05 AM
A bientot, bises

#10
Posted 27 November 2005 - 09:57 PM
Quelques petites fautes prosodiques cependant :
Frémit l'onde brûlante des souffles du calvaire : un "e" non-élidé à la césure principale.
Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or : 13 syllabes : pour fairEU commEU des blés.
Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort : un "e" non-élidé à la césure principale.
Où les forêts profondes accrochent l'émeraude : un "es" non-élidé à la césure principale.
Qui doucement se couchent sur la terre en citrine : : un "ent" non-élidé à la césure principale.
#11
Posted 27 November 2005 - 10:11 PM
Merci à toi, cher Condor de souligner à sa juste valeur le talent poétique d'un auteur de TLP qui le mérite bien!

#12
Posted 27 November 2005 - 10:44 PM
que de tal a l'alchimitse qui a pu joindre sentiments aux mots pour faire un si joli texte , une belle symphonie.
j'apprécie ton écriture ,Beaudelarme
mes Amitiés
Houda
#13
Posted 29 November 2005 - 09:54 PM
Une petite erreur de frappe (peut-être) : le feu au fer
Amicalement
Erre
#14
Posted 30 November 2005 - 12:02 AM
Etre corrigé par condor et Dame Erre, est un bien grand honneur.
Rien n'est à y ajouter pour que ce beau texte soit parfait, mon ami.
D'accord avec condor, vous êtes des meilleurs.
Respect.
Amitié
Hauteur
#15
Posted 30 November 2005 - 01:52 AM
Qui cherche à découper le fil à l'infini
J'avais imaginé le beau dans Baudelarme
Je sais qu'il y a aussi quelques perles de larmes ...
Vraiment magique !
Voyageur
#16
Posted 30 November 2005 - 08:35 PM
A bientot, bises

Merci à toi aussi de l'avoir fait revivre.
A trés bientôt
Je t'embrasse
Quelques petites fautes prosodiques cependant :
Frémit l'onde brûlante des souffles du calvaire : un "e" non-élidé à la césure principale.
Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or : 13 syllabes : pour fairEU commEU des blés.
Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort : un "e" non-élidé à la césure principale.
Où les forêts profondes accrochent l'émeraude : un "es" non-élidé à la césure principale.
Qui doucement se couchent sur la terre en citrine : : un "ent" non-élidé à la césure principale.
Merci pour les conseils, je t'en remercie et je planche déjà à modifier tout ça.
As-tu vu que je faisais des efforts par rapport à tout ça ? Lis le texte "Le vieil homme"
et dis moi ce que tu en penses ...
Amicalement
Baudelarme

Tu es adorable Clochette, merci
Bisous
que de tal a l'alchimitse qui a pu joindre sentiments aux mots pour faire un si joli texte , une belle symphonie.
j'apprécie ton écriture ,Beaudelarme
mes Amitiés
Houda
Lorsque sur le divan apparait la Diva
Une musique douce enchante mes tympans.
Ce texte grâce à vous va au-delà du temps
Et l'usure inhérente à la vie d'ici bas.
Amicalement
Baudelarme
Une petite erreur de frappe (peut-être) : le feu au fer
Amicalement
Erre
La plus grande richesse n'est ce pas ce qui n'a pas de prix ?
Tout ce que la nature peut offrir de trésors visibles ou non
et surtout tout ce que l'être humain peut donner quand il
s'oublie lui-même pour ne penser qu'à l'autre...
Merci
Amitié
Baudelarme
Etre corrigé par condor et Dame Erre, est un bien grand honneur.
Rien n'est à y ajouter pour que ce beau texte soit parfait, mon ami.
D'accord avec condor, vous êtes des meilleurs.
Respect.
Amitié
Hauteur
Merci infiniment : ce témoignage me touche.
Amitié
Baudelarme
Qui cherche à découper le fil à l'infini
J'avais imaginé le beau dans Baudelarme
Je sais qu'il y a aussi quelques perles de larmes ...
Vraiment magique !
Voyageur
La magie véritable se cache dans le coeur.
On la voit parfois au détours d'une larme.
Quand la vérité nue, bléssée nous désarme
Il faut bien l'alchimie pour oublier qu'on meurt...
Merci grand Voyageur
Amitié
Baudelarme
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