ANGOISSE PROFONDE

De nos vies infinies
Voguent nos âmes dans l'oubli

Vers des terres enflammées
Par les ombres du passé

On revit à travers nos blessures
Vers les ombres du futur

Des douleurs inachevées
Par tant de douleurs cachées

Tant de corps éparpillés
Par la force des cieux
et leurs rires audacieux

T'éloignent de plus en plus
Des profondeurs de mon être

Je suis attirée par le fond
Où le sommeil est profond

Tout est si calme, si sombre
Ecoute le bruit sourd de nos tombes

Tout me parait si lointain
Je m'en éloigne , c'est certain

La chute sera lente,
Mais elle vaut l'attente

Mon corps devient léger
Je ne pourrais plus le piéger

Mon esprit s'endort
Plus rien ne vit dehors

J'entends encore les cris
Mais ils sont tous maudits

Je ne respire plus
Je n'existe plus

Je n'ai jamais été
Je suis passée de l'autre côté

Ici, tout est vertigineux
Ici, tout est silencieux

Enfin, le temps s'est arrêté, et ce , pour l'éternité.............


poème écrit en 2002 après ou avant (j'sais plus ) une crise d' angoisse profonde, , pour ceux qui connaissent ce mal......

une longue descente, vertigineuse, l'angoisse de mourir,
trés bien ressenti dans ton texte.
bizzzzzzzz

oui, bien vu si j'ose dire. bien posé bien décrit dans cette lenteur qui n'en finit pas...
et puis oui.
2002 c'est le passé
Henri

Pas l'angoisse ... surtout pas !

Comme vous dites Henri , c'est une période difficile qui est passée, même si ......
Amitiés
Valérie

Merci Domi, j'trouve que l'angoisse de mort n'est pas assez appuyée au contraire, le ressenti en réalité est beaucoup plus fort que cà. J'ai écris des pages et des pages pour exorciser, mais c'est , à mon goût, trop intérieur, cà n'intéresse personne, et puis qui comprendrait ? je t'embrasse,, merci d'avoir lu,
Valérie

Merci Domi, j'trouve que l'angoisse de mort n'est pas assez appuyée au contraire, le ressenti en réalité est beaucoup plus fort que cà. J'ai écris des pages et des pages pour exorciser, mais c'est , à mon goût, trop intérieur, cà n'intéresse personne, et puis qui comprendrait ? je t'embrasse,, merci d'avoir lu,
Valérie


Tu crois? moi ça m'intéresse ; tu l'as très bien retranscrit et j'y ai rajouté la force du vécu.
Amitiés
Martine