
IGNORANCE.
#1
Posted 27 December 2005 - 08:38 PM
en cette après-midi
en cercles, en corolles
sautent d’élégants cabris.
Ils tournent et s’accolent
rient, poussent de grands cris
s’esquivent, caracolent
forts de leur énergie.
Les mêmes, dix-huit heures,
quelques années plus tard,
gorges de fumeurs,
haleines de fêtards
enfouissent leurs peurs
exhibent leurs costards
parlent avec raideur,
trichent, trompent. Hagards.
Peut-on jamais savoir
ce qui nous a manqué,
que nous ôtons sans voir
à ceux qui viennent après ?
La souffrance profonde,
qui n’a nulle sortie,
qui fait tourner le monde
et qu’on anesthésie
à grands coups de poèmes,
recherches, œuvres d’art
profusion de je t’aime
sirènes, grandes stars.
Et s’exhibent les guerres,
meurtres, tragédies
destruction de la terre
viols, pédophilie.
Et s’emplissent les geôles
hôpitaux psychiatriques
piqûres, camisoles
convulsions frénétiques.
Nous courrons en aveugles
frivoles, enragés
nous courrons en aveugles,
sauvages, affolés.
Ralentissons la terre,
allons tous nous asseoir,
affrontons nos mystères,
rejoignons notre histoire.
#2
Posted 27 December 2005 - 08:58 PM
j'ai bien aimé ce constat
amitiés
#3
Posted 28 December 2005 - 09:14 AM
Amitiés Valérie
#4
Posted 28 December 2005 - 10:41 AM
Amitiés Valérie
oui Valérie si, si, si...
bonne journée
Henri
#5
Posted 28 December 2005 - 02:55 PM
tres bieu poème
#6
Posted 28 December 2005 - 03:14 PM
tres bieu poème
merci
vider oui exactement goûter le vide
#7
Posted 28 December 2005 - 08:34 PM
Amitiés,
Béa
#8
Posted 28 December 2005 - 09:10 PM
Amitiés,
Béa
oui, il faut du temps pour devenir un enfant
Amitiés
Henri
#9
Posted 28 December 2005 - 09:19 PM
#10
Posted 28 December 2005 - 09:21 PM
ouaip
vive la récré !
#11
Posted 28 December 2005 - 10:08 PM
Ils ont fermé leurs cahiers
Dès que la cloche a sonné,
Et se sont précipités dehors,
La cour c'est leur décor
Leur terrain, leur trésor,
Leur champ de bataille,
La libre expression du corps
avant que la tête ne déraille.
Ils ont crié leurs jeux
Ont mélés leurs fou-rires,
Se sont regardés dans les yeux
En se tenant le menton, sans sourire.
Ils étaient deux, ils étaient cent, ils étaient mille,
Ils étaient jaunes, ils étaient blancs, ils étaient noirs,
Ils avaient les mêmes larmes pour les mêmes broutilles,
Les mêmes yeux pour voir les filles avec les mêmes regards,
Ils avaient les mêmes joies pour les mêmes jeux,
Ils étaient mille, ils étaient cent, ils étaient deux.
J'aurais dû leur dire
Qu'il ne fallait pas grandir
Que de la cour, il ne fallait pas sortir,
Ou alors...
Juste leur dire, de garder à jamais ce souvenir
Qu'un jour ils étaient là où ils ne seront plus.
balila
#12
Posted 28 December 2005 - 10:19 PM
et terriblement touchant ,ça fait peur, mais c'est la vie c'est comme ça que l'on vit ou que l'on fuit (notre histoire)
magnifiquement écrit

#13
Posted 28 December 2005 - 10:38 PM
Ils ont fermé leurs cahiers
Dès que la cloche a sonné,
Et se sont précipités dehors,
La cour c'est leur décor
Leur terrain, leur trésor,
Leur champ de bataille,
La libre expression du corps
avant que la tête ne déraille.
Ils ont crié leurs jeux
Ont mélés leurs fou-rires,
Se sont regardés dans les yeux
En se tenant le menton, sans sourire.
Ils étaient deux, ils étaient cent, ils étaient mille,
Ils étaient jaunes, ils étaient blancs, ils étaient noirs,
Ils avaient les mêmes larmes pour les mêmes broutilles,
Les mêmes yeux pour voir les filles avec les mêmes regards,
Ils avaient les mêmes joies pour les mêmes jeux,
Ils étaient mille, ils étaient cent, ils étaient deux.
J'aurais dû leur dire
Qu'il ne fallait pas grandir
Que de la cour, il ne fallait pas sortir,
Ou alors...
Juste leur dire, de garder à jamais ce souvenir
Qu'un jour ils étaient là où ils ne seront plus.
balila
Très beau
, merci beaucoup balila
#14
Posted 28 December 2005 - 11:44 PM
#15
Posted 29 December 2005 - 04:03 PM
Amitiés
Erre
#16
Posted 30 December 2005 - 11:08 PM
#17
Posted 31 December 2005 - 09:33 AM
Bises toi
#18
Posted 31 December 2005 - 09:48 AM
merci pour le costa et je m'arrete jusque là.
Dans la cour de l’école
en cette après-midi
en cercles, en corolles
sautent d’élégants cabris.
Ils tournent et s’accolent
rient, poussent de grands cris
s’esquivent, caracolent
forts de leur énergie.
#19
Posted 31 December 2005 - 10:07 AM
merci pour le costa et je m'arrete jusque là.
Dans la cour de l’école
en cette après-midi
en cercles, en corolles
sautent d’élégants cabris.
Ils tournent et s’accolent
rient, poussent de grands cris
s’esquivent, caracolent
forts de leur énergie.
oui bonne idée de l'arrêter là. Merci à toi.
merci Mary
Henri
#20
Posted 31 December 2005 - 10:42 AM
Même appréciation.
Bonne année et surtout, écris encore!
Sincèrement.
#21
Posted 31 December 2005 - 11:11 AM
Même appréciation.
Bonne année et surtout, écris encore!
Sincèrement.
Bonne année à toi. Ton com' me touche beaucoup.
au plaisir de te lire,
chaleureusement
Henri
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