
Un trés vieux propos...
#1
Posted 12 January 2006 - 03:12 PM
De la rage éphèmère
et de l'indifférence sourde
Que vous savez y mettre, moi, pauvre abruti
Je ne sais qu'en retirer ...
Un petit goût d'infini. "
Je la garde pour dite aujourd'hui...
Sortie des limbes, inspiré par - ou à l'attention (si, attention ...); de ceux qui savent leur dire "c'est mauvais"
J'avais aussi quinze années, sans doute moins , quand est sorti ce ... Ce n'est pas si loin.
#2
Posted 12 January 2006 - 06:16 PM
mêle de vrais moment de grace
à la gangue
le premier vers :
est à tomber par terre
(je sais je sais
il ne faut pas saucissoner les textes...)
#3
Posted 12 January 2006 - 06:47 PM

Merci à toi.
#4
Posted 12 January 2006 - 06:52 PM
#5
Posted 12 January 2006 - 06:55 PM
Savoir dire c'est mauvais, ça c'est un vrai talent !

#6
Posted 12 January 2006 - 08:29 PM
De la rage éphèmère
et de l'indifférence sourde
Que vous savez y mettre, moi, pauvre abruti
Je ne sais qu'en retirer ...
Un petit goût d'infini. "
Je la garde pour dite aujourd'hui...
Sortie des limbes, inspiré par - ou à l'attention (si, attention ...); de ceux qui savent leur dire "c'est mauvais"
J'avais aussi quinze années, sans doute moins , quand est sorti ce ... Ce n'est pas si loin.
Merci de donner ce bel exemple, par toi-même, d'inachèvement. On sent bien les hauts et les bas du poème. Les bas, ce sont
- les locutions figées : l'indifférence sourde
- les adjectifs renversés pour "faire poétique" : vos cruelles ironies ...
- les adjectifs tout courts, férocement traitres car ils ne font qu'amplifier un sens déjà présent dans le nom ou lui donner une "coloration poétique" : De la rage éphèmère / et de l'indifférence sourde
Le vocabulaire n'est pas maîtrisé, la phrase non plus : le poète est jeune. Mais le poème est à garder, en effet. Un poème du jeune Celan commence par : "La nuit. Et tout est là". Et en effet, cette description nocturne contient tous les éléments qui conduiront sa poésie, après la guerre.
La forme du poème est symétrique, l'intervention du "moi" lui offre cette forme, remarquable car elle donne une assise à la structure libre du vers. L'expression se fait plus nette à partir de cette intervention du "je". Le vocabulaire et le style gagnent en simplicité, se rapprochant de l'oral. Comme si le poème disait : je m'habille de poésie pour exprimer quelque chose qui ne naîtra à la poésie que lorsqu'il se sera débarrassé de ces vêtements !
Donc c'est un poème de jeunesse mais où l'écriture perce déjà, à mon sens.
Lecture que les uns trouveront chiante, les autres présomptueuses, ce qui ne me dérange pas : l'attention aux petites choses est toute l'essence de la poésie.
Soit
rien.
#7
Posted 12 January 2006 - 08:36 PM
Je ne peux qu'ajouter ce très modeste :
"J'ai aimé"
#8
Posted 12 January 2006 - 08:36 PM
Bohémia
#9
Posted 12 January 2006 - 09:19 PM

#10
Posted 12 January 2006 - 09:50 PM
Bohémia
je me joins au commentaire de bohemia
#11
Posted 12 January 2006 - 09:55 PM
Cool d'avoir poursuivi le déballage poussiéreux.
#12
Posted 13 January 2006 - 08:16 AM
Excusez-moi : je ne suis ni boucher ni chirurgien.
#13
Posted 13 January 2006 - 12:02 PM
Merci d'avoir pris le temps de commenter ainsi (d'ainsi commenter ?

A bien y penser, je n'ai jamais cherché à mettre en quelque écrit le moindre élan poétique. Bien entendu, faute de travail, j'en perds les prétentions qui lui reviennent ... Mais qu'importe.
Amusé et satisfait par vos commentaires et réactions à tous, merci.
subalterne
#14
Posted 13 January 2006 - 01:07 PM
Bonne continuation et merci de ton ouverture d'esprit.
#15
Posted 13 January 2006 - 01:25 PM
"Je n'entends rien à la théorie" signifiait juste que je n'y comprends rien, "ca m'ennuie" signifiait que je n'avais ni le courage, ni, pour aujourd'hui tout du moins, l'envie d'y travailler.
J'aime les réactions comme les tiennes pour ce que je trouve toujours fascinant d'obtenir ainsi d'infimes détails sur la manière dont ce peut-être perçu, independemment de l'ancienneté du texte ou de son coté "produit fini". D'un point de vue technique, je te mentirai si je te disais que tes explications détaillées m'apportent beaucoup, de ce peu il semble que nous n'envisagions pas les choses du tout de la même facon / sous le même angle. Et pour cause : la poésie n'est pas ma manière, comme tu l'observeras si à l'occasion tu lis autre chose posté ici. D'un point de vue humain, en revanche ...
Le merci était sincère.
subalterne.
#16
Posted 13 January 2006 - 01:31 PM
J'aime assez cette définition que l'on doit à un grand grammairien.
#17
Posted 13 January 2006 - 02:15 PM
J'aime assez cette définition que l'on doit à un grand grammairien.
Il en va des lettres comme des arts en général, à mon sens. Non seulement ca ne m'ennuie pas , mais ca "me parle".
Quelque part loin sur ce forum, j'ai laissé deux textes, "je deteste les mots", et "j'aimerai savoir". Si tu t'ennuies d'avantage que tu ne sais m'ennuyer, tu y trouveras ma conception de la démarche et ma réponse déjà faite à cette définition.
Au plaisir d'en lire ta critique.
subalterne.
#18
Posted 13 January 2006 - 02:24 PM

VM
#19
Posted 13 January 2006 - 06:25 PM
rigoloscal
il enfonce les portes ouvertes
avec un conviction qui frise la salut
va donc lire
les précédents textes
de subalterne
que nous ne sommes
pas nombreux à avoir commenté
et tu te feras une opinion toi-même
j'ai quelquefois le sentiment
que tu utilises les textes
des autres
pour te mettre en valeur
par tes commmentaires
boursouflés
#20
Posted 13 January 2006 - 06:33 PM


Amitiés
Bohémia
#21
Posted 13 January 2006 - 06:40 PM

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