
Au lit de nos adieux
#1
Posted 14 January 2006 - 12:28 AM
Accroché à mes doigts tous les matins frileux
Sur ton corps déjà loin, lovée dans le coton
J’ai laissé se froisser les mots de nos adieux.
Au lit de nos adieux j’ai accroché ma main
Suspendu dans la nuit nos désirs d'infini
Sur mon corps étendu, dans le creux de mes seins
J’ai froissé l'absence sur la peau de nos nuits.
Aux ailes de la nuit j’ai accroché ton coeur
Accordé à mes sens la symphonie du choeur
Que nous chantions sans fin au creux de notre amour.
Au lit de nos adieux j'ai suspendu mes lèvres
Lissé tous les voiles de nos lointains velours
Glissant sur mes frissons pour en soigner la fièvre.
balila
#2
Posted 14 January 2006 - 02:50 AM
Tiens, je t'offre à nouveau un poème que tu avais lu autrefois (pas si longtemps lol), qui raconte un peu la même chose :
LIT VIDE
Rebords dominant les avens
Qui entourent tes nuits blanches,
Collines d’oreillers qui traînent,
Autour de la morte branche
Qu’est ton corps d’apathique,
De fantôme aboulique…
Une étendue de solitude,
En guise de couverture,
Mais glaçante, en cet hiver rude
Qui écorche de gerçures
Les parois de ton âme ;
Son absence t’affame…
Sous l’éclairage livide
Des insomnies revenues,
Tu te perds dans ce lit vide,
Où tu ne le cherches plus.
@ + Balila, biz.
NH
#3
Posted 14 January 2006 - 08:37 AM
Amitiés
#4
Posted 14 January 2006 - 10:57 AM
#5
Posted 14 January 2006 - 08:35 PM
Tiens, je t'offre à nouveau un poème que tu avais lu autrefois (pas si longtemps lol), qui raconte un peu la même chose :
LIT VIDE
Rebords dominant les avens
Qui entourent tes nuits blanches,
Collines d’oreillers qui traînent,
Autour de la morte branche
Qu’est ton corps d’apathique,
De fantôme aboulique…
Une étendue de solitude,
En guise de couverture,
Mais glaçante, en cet hiver rude
Qui écorche de gerçures
Les parois de ton âme ;
Son absence t’affame…
Sous l’éclairage livide
Des insomnies revenues,
Tu te perds dans ce lit vide,
Où tu ne le cherches plus.
@ + Balila, biz.
NH
J'ai plaisir à te revoir par ici Nhand !
Je me souviens très bien de ton poème, un de ceux que je préfère de toi, et qui m'avait inspirée à l'époque (pas si lointaine...)

En effet, une certainte similitude dans la pensée.
Merci de ton attention et de tes mots, Ny-Haja.
balila
Amitiés
Meric de ta lecture Irena.
balila
J’aime cette délicatesse et cette douceur, j’aime ce regard tendre posé sur ce qui est achevé.
Un très joli commentaire Pierre-Yves, que je savoure vraiment, merci à toi.
balila
#6
Posted 14 January 2006 - 08:44 PM
bref tres reussi. en ce moment, et ca dure, tu es au top.
Serge
#7
Posted 14 January 2006 - 09:12 PM
bref tres reussi. en ce moment, et ca dure, tu es au top.
Serge
Premier sonnet... Merci de tout coeur de tes compliments Serge.
balila
#8
Posted 15 January 2006 - 08:28 PM
henri
#9
Posted 16 January 2006 - 11:40 AM
henri
Et qui résonne encore dans mon coeur...
Merci Henri.
balila
#10
Posted 16 January 2006 - 10:22 PM
balila
Premier sonnet ?


#11
Posted 17 January 2006 - 10:13 AM


Il est prêt, j'affine.... Pour les regards affûtés de certains oiseaux !

Merci Condor,
balila
#12
Posted 17 January 2006 - 12:03 PM
ta sensibilité est proche (parallèle/confluente?!) de la mienne, et le sentiment qui se dégage très doux
(plus doux!)

Amitiés
#13
Posted 17 January 2006 - 09:31 PM
Vos quatre premiers vers, comme un phare, la nuit,
Ont la beauté des pleurs…
Ils m’ont éclaboussé de la mélancolie
De cet amour qui meurt…
Vous jetez dans l’amer la coupe de ces fruits
Qui sucraient votre cœur…
La poésie vous va, même quand vous pleurez.
Bonheurs..
Hauteur
Edited by Hauteur, 18 January 2006 - 06:47 PM.
#14
Posted 17 January 2006 - 09:49 PM
Pleurer pour cet amour n'est rien
Ton amour est ailleurs
Je le sais,
Bisous,
Nath
#15
Posted 18 January 2006 - 01:59 PM
ta sensibilité est proche (parallèle/confluente?!) de la mienne, et le sentiment qui se dégage très doux
(plus doux!)

Amitiés
Je ressens cela aussi lorsque je te lis Deirdre.
Merci beaucoup d'avoir laissé ce sentiment là sur ce texte.
balila
#16
Posted 18 January 2006 - 02:17 PM
Vos quatre premiers vers, comme un phare, la nuit,
Ont la beauté des pleurs…
Ils m'ont éclaboussé de la mélancolie
De cet amour qui meurt…
Vous jetez dans l'amer la coupe de ces fruits
Qui sucrait votre cœur…
La poésie vous va, même quand vous pleurez.
Bonheurs..
Hauteur
Les anges de la nuit ont éloigné mon coeur
Des larmes de ce lit où s'accrochait mon corps.
Et comme un fruit sans peau dont l'amer s'est enfui
J'ai défroissé mon corps pour mieux croquer la vie.
Vous remercier Hauteur de ce doux miel déposé sur ce lit.
balila
Pleurer pour cet amour n'est rien
Ton amour est ailleurs
Je le sais,
Bisous,
Nath
Je suis très heureuse de te "voir" Douce Sarah. Merci de ces mots là.
balila
#17
Posted 18 January 2006 - 03:32 PM
Erre
#18
Posted 18 January 2006 - 03:46 PM
Magnifique
#19
Posted 19 January 2006 - 01:36 PM
Erre
Si ce sont des larmes de beauté... Merci Erre de tes mots.
balila
Magnifique
Des mots emportés qui me font grand plaisir !
Merci Oaristys et bienvenue à toi.
balila
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