
Ecritures/serrures
#61
Posted 02 March 2006 - 08:05 PM
Et de l’automne qui n’arriva jamais
Je lui dirai la soie déchirée
A force d’être étirée
Je lui montrerai
Longues et satines les blessures des trottoirs
Cendrés les toits
Au-dessus des musiciens silencieux
Ensuite, peut-être
Je pourrai dormir
Très longtemps
Sans rêver
Simplement dormir
Comme une bulle funambule sur un fil d’éternité
#62
Posted 03 March 2006 - 07:03 PM
Et fuir le bonheur
Car le bonheur exclut souvent
La Passion
Et que vaut la vie
Sans Passion" :
"Fuir le bonheur de peur qu'il ne sauve
Petite souris sans un coin d'alcove..."

Où est-il ce petit coin d'alcôve ?
Bises encore pour toi
#63
Posted 03 March 2006 - 07:06 PM
#64
Posted 05 March 2006 - 09:03 AM
Ben non
J'fume pas !
#65
Posted 05 March 2006 - 04:35 PM
Les pré-résonnances d'une bulle de savon,
Qui éclate. Nourri par cette peur fragile,
J'aurai bien du mal à amadouer le quidam,
A lui expliquer comme le repos véritable,
Ne saurait être dérangé par le Temps...
'Hé, quoi, tout est sensible!' (Virgile)
Surtout le sommeil sans songes d'une voyageuse,
Venue déposer son ultime exil
Aux frontières impérissables de l'Automne...
#66
Posted 05 March 2006 - 05:02 PM
Pardon pour ma méprise,
La phrase est en fait de Pythagore...

#67
Posted 06 March 2006 - 10:07 AM
La phrase est en fait de Pythagore...

L’épeire duveteuse et laborieuse
Guetteuse et récolteuse de mon ennui
Tisse déjà
Dans mes cheveux de morte lune
L’épitaphe que tu ne liras jamais
Et tu ne sauras jamais
Que la pierre que je hante au mouroir du hasard
Restera gravée
De tous ces mots jamais dits qui chuchotent et sanglotent
Depuis que les saisons
Ont figé mes élans
Et mes rêves insolents
#68
Posted 06 March 2006 - 12:34 PM
Au halo rauque du réverbère
M’inclinant vers l’enfui vers hier
De vagues subterfuges
Larmes/asphalte/morts/chevaux
Les mots sont serrures
Ouvertes/fermées
Je ne mens pas toujours
J’écris « arbre »
Et tu te reconnais
J’écris « arbre glabre »
Et nul ne comprend, sinon moi
J’attends que les yeux se ferment
Par-delà les lèvres neigeuses
Qu’un cri unique décroise les fleuves
Ma souffrance est oiseau migrateur
D’avoir goûté la pulpe de l’arbre
J’écris fêlure/orage/morsure
Car là où l’Enfant noyait une cathédrale
Je me suis vue morte et suis tombée
EmPoignant d’une main (lente)
Fermée/ouverte
L’infinie ténuité d’une branche absente
#69
Posted 06 March 2006 - 01:37 PM
Au halo rauque du réverbère
M’inclinant vers l’enfui vers hier
De vagues subterfuges
Larmes/asphalte/morts/chevaux
Les mots sont serrures
Ouvertes/fermées J'aime la fluidité fluide. yazid ,bravo
Je ne mens pas toujours
J’écris « arbre »
Et tu te reconnais
J’écris « arbre glabre »
Et nul ne comprend, sinon moi
J’attends que les yeux se ferment
Par-delà les lèvres neigeuses
Qu’un cri unique décroise les fleuves
Ma souffrance est oiseau migrateur
D’avoir goûté la pulpe de l’arbre
J’écris fêlure/orage/morsure
Car là où l’Enfant noyait une cathédrale
Je me suis vue morte et suis tombée
EmPoignant d’une main (lente)
Fermée/ouverte
L’infinie ténuité d’une branche absente
#70
Posted 06 March 2006 - 03:10 PM
Oui
Merci de m'éclairer
Qui est Yazid ?
#71
Posted 06 March 2006 - 05:07 PM
Je me bercerais de ses échos morts,
Comme un rempart face au reste,
Ton âme tue accompagnera
La stagnation d'une feuille morte
Sur l'éternel palier d'un été consumé,
Espérant la gercure d'un froid
Mordant (comme les froids savent mordre les étoiles)
Un froid doux donc, accompagnateur
des petites morts,
Ton élan je l'édifierai brisé, en un monument!
En une mausolée des saisons perdues,
Des mélancolies absoutes
Par les dieux.
#72
Posted 06 March 2006 - 05:20 PM
Amitiés
Bohémia
#73
Posted 07 March 2006 - 03:36 PM
Je me bercerais de ses échos morts,
Comme un rempart face au reste,
Ton âme tue accompagnera
La stagnation d'une feuille morte
Sur l'éternel palier d'un été consumé,
Espérant la gercure d'un froid
Mordant (comme les froids savent mordre les étoiles)
Un froid doux donc, accompagnateur
des petites morts,
Ton élan je l'édifierai brisé, en un monument!
En une mausolée des saisons perdues,
Des mélancolies absoutes
Par les dieux.
Le temps nous a manqué
Disais-tu
Et pourtant
Les décennies m’entraînent à vau-l’eau
Me vois-tu
Ecartelée par les chevaux
Des quatre âges de ma vie ?
Je me préfère
Somptueuse suicidée
Ruisselant ton sperme et mes fards
Tu ne me verras jamais vieille
Je resterai unique et gravée
Empreinte indélébile
De tes paumes sensitives
#74
Posted 07 March 2006 - 09:31 PM
Amitiés
Bohémia
Hello Bohemia
Je me bats souvent oui
Pour ne pas sombrer
La nature et mon hérédité ne m'ont pas voulue gaie comme un pinson
Mais je survis et j'arrive à profiter de la vie
Bien à toi
#75
Posted 09 March 2006 - 02:47 AM
Je t'ai vu petite fille;
Tu n'es pas sensible
Aux aléas pour rien!
Comme moi,
Comme quelques uns,
La douce sagesse des vieillards
Fut toujours fidèle compagnon de
Voyage gris d'enfance mêlée
De la mélancolie que tu as gardée!
Oublie mes paumes,
Oublie mon seuil,
Oublie toi,
Oublie moi,
Aux vents murmures
De je-ne-sais-quoi.
Mais n'oublie pas
Un mot ou deux
Ou plus
Que je , tu, l'autre
Aurait prononcé
Par quelque temps
De lucidité.
Les mots prononcés
La nostalgie inexplicable au coeur.
Même les silences.
#76
Posted 09 March 2006 - 07:11 PM
Mes oiseaux messagers se sont tus
Et attendent
Leurs chants pétrifiés sont scellés
Dans les mausolées
Au marbre scarifié
Des jeunes condamnés
Il n’est que temps
Mon violon suicidaire s’est pendu
Et me damne
Son archet brisé incrusté
Dans la chair maudite
Et putréfiée
Des vieux amants
Il n’est que temps
Mon âme tourmentée s’est corrompue
Et se déchire
Il n’est que temps
De partir
#77
Posted 15 March 2006 - 01:08 PM
Mes oiseaux messagers se sont tus
Et attendent
Leurs chants pétrifiés sont scellés
Dans les mausolées
Au marbre scarifié
Des jeunes condamnés
Il n’est que temps
Mon violon suicidaire s’est pendu
Et me damne
Son archet brisé incrusté
Dans la chair maudite
Et putréfiée
Des vieux amants
Il n’est que temps
Mon âme tourmentée s’est corrompue
Et se déchire
Il n’est que temps
De partir
je suis déjà parti
j'ai toujours été ailleurs
car il est une fuite....
#78
Posted 15 March 2006 - 01:17 PM
j'ai toujours été ailleurs
car il est une fuite....
Je suis partie moi aussi
Je te cherche
Depuis deux décennies et deux mois
Il n'est sans doute plus temps
Mais qu'importe
Je suis partie trop loin
Pour revenir
#79
Posted 15 March 2006 - 02:37 PM
#80
Posted 15 March 2006 - 02:39 PM
Je ne porte que des bottes
En toutes saisons
Et elles ne brillent pas
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