De la lumière pétrifiée d’où l’horizon élimine
Au sommet de l’étang calqué sur le fruit interdit
De la résine écume le mot sur la pente fleurie
Dérisoires aventures équivoques sur l’étrange
Ramer dans la fuite au crépuscule des songes
Aux émus du plancton dans sa précocité
Du flasque à la perdrix, dans l’erreur perpétuelle
Ivresse erronée dans l’eau de leur psychiatrie
Lucidité précoce hurlant dans le sang d’une mare glacée
Au nez de leurs œufs, aux confins de la naissance
La haine, un sanctuaire illettré, un néant obligatoire
Usuriers du futur sur une image prostrée
La pitance dans la gloire, les ruines dans la paix
De ces prêtres du lendemain naissent des loques sauvages
Dans la flamme, au triton, une rivière, un passager.
Un film insomniaque, un dessein parasitaire
Stupides consonances sur la gloire à Cayenne
De ces dimanches psalmodiés, un bateau funéraire
La pendule ne rêve plus, elle s’inonde d’aphorisme
Du calme de l’espace, j’imagine l’antithèse
De respirer, il crêve de voir, il se perturbe.

Dimaches Plasmodiés
Started by valeix, Sep 17 2006 12:23 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 17 September 2006 - 12:23 PM
#2
Posted 17 September 2006 - 09:37 PM
l'écriture est automatique ?
#3
Posted 19 September 2006 - 07:27 PM
Citation (Eden @ Sep 17 2006, 10:37 PM) <{POST_SNAPBACK}>
l'écriture est automatique ?
Pourvu que la rime soit famélique....
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