
Les Femmes...
#31
Posted 24 September 2006 - 12:16 PM
Sério, ton analyse est sérieuse (sans jeu de mot carambar). Merci pour Artemisia, qui méritait autre chose qu'une formule lapidaire. Cela reste ton analyse. Elle est (bien) argumentée, mais tu sais que toute analyse textuelle est à géométrie variable. Je ne m'y retrouve pas pour ma part.
Harry: d'accord avec toi.
#32
Posted 24 September 2006 - 09:33 PM
En effet. C'est un peu comme les délires d'Homère : ça me gave.
#33
Posted 25 September 2006 - 08:12 AM
Salut, Jean Luc, tu es revenu, c'était bien à Lourdes ?
Si, si je peux aller plus loin encore, ne te fais pas de soucis. je suis cohérente et fidèle à moi même. De la même manière que toi d'aileurs, tu es fidèle à toi même.
Mon monde ne correspond pas à l'univers ambiant, qu'importe, c'est mon monde et j'ai le droit de l'exprimer, puisque sérioscal a confirmé que je n'irai pas au goulag.
Alors tu penses bien que j'en profite.
Ah ben je suis bien contente de surnager à un soit disant naufrage, mais je n'ai pas cette impression. Comme d'habitude, Mounet, tu donnes dans l'hyperbole. Mais on te pardonne, c'est dans ton personnage.
Pour les portes ouvertes et les poncifs, se référer à une discussion que j'ai lancée il y a quelques mois dans le forum de discussion, intitulée lieux communs. je ne vais pas tout répéter.
Sérioscal, Mounet, sérieusement, dans votre monde, la seule différence entre les hommes et les femmes, c'est la reproduction ?

C'est pas du tout ce que je remarque quand je regarde autour de moi.
Et de plus les êtres humains n'ont pas attendu la pilule ou autres préservatifs pour s'adonner au libertinage !
Sérioscal, j'ai pas parlé de ton analyse , je te remercie d'avoir passé tout ce temps à fa faire et j'en suis vraiment épatée !
D'autant plus que tu as dû passer dix fois plus de temps que moi à écrire le texte. Tout ce que tu dis, sur les sonorités, les syllabes, etc, n'est que le plus pur fruit du hasard, et j'en suis d'autant plus épatée.
Mais je me demande maintenant si on ne peut pas faire dire n'importe quoi à n'importe quel texte ?
Artemisia
#34
Posted 25 September 2006 - 03:05 PM
Mon pauvre Harry, je te préférais encore en faux dur aigri par les brimades. Ta nouvelle version sirupeuse et glamour donne l'impression que tu as passé l'été dans une secte thibétaine.
Décidément, il n'y a plus trop de vrais mâles ici, au point que ma clinquettante Artemisia voit un homme là où votre définitivement féminine Mounette (quel amant me contredira ?) oppose un point de vue à ses clichés désuets.
Je vous laisse, un jeune étudiant en langues orientales vient de sonner.
Pas de bises
Manon
#35
Posted 25 September 2006 - 03:15 PM
Quel salaud, moi qui ne puis confirmer ta féminité qu'en français ... moyen.
#36
Posted 25 September 2006 - 04:11 PM
Alors tu penses bien que j'en profite.
Il y a pire que le goulag, sais-tu ?

Sur Terre. Et toi, que fais-tu des femmes qui ne retrouvent pas dans ton modèle ? Tu les inexistes ? C'est pire que le goulag, ça.
D'autant plus que tu as dû passer dix fois plus de temps que moi à écrire le texte. Tout ce que tu dis, sur les sonorités, les syllabes, etc, n'est que le plus pur fruit du hasard, et j'en suis d'autant plus épatée.
Mais je me demande maintenant si on ne peut pas faire dire n'importe quoi à n'importe quel texte ?
Une lecture se lit aussi, ce que tu ne fais pas puisque tu la classes dans tes archives sans y revenir. J'ai été assez détaillé, je crois, pour qu'on puisse dire : "ceci est juste, ceci est discutable, ceci est faux". Mais non, je ne crois pas que l'on puisse dire tout et n'importe quoi sur un texte. Si je dis : "Madame Bovary fait l'apologie du viol", on me traitera de fou et on aura raison. Si je dis : "Mein Kampf est un manuel de savoir-vivre", même chose.
Je ne crois pas au "temps passé sur un texte". Quand on écrit, on a toute son expérience du langage qui remonte. Le temps de l'écriture n'est pas le temps chronométrique. A l'époque, Jack Lang avait fait un projet de loi pour baser les impots des auteurs sur leur "temps de travail". Cela avait suscité un tollé et c'est bien compréhensible.
C'est avec intérêt que j'ai commenté ton texte et c'est infiniment plus facile que de commenter un poème. Donc, pas de remerciements parce qu'a priori, tu n'as rien retiré de ma lecture. Mais je ne peux résister, quand tu parles de hasard, à citer ce cher maître, qui devrait être au biberon de tout poète naissant, Ferdinand de Saussure (il parlait des phénomènes du langage dans leur ensemble) :
Dans le langage, il n'y a pas de hasard. C'est comme dans le rêve. Tout est recyclé.
#37
Posted 25 September 2006 - 04:19 PM
Mon pauvre Harry, je te préférais encore en faux dur aigri par les brimades. Ta nouvelle version sirupeuse et glamour donne l'impression que tu as passé l'été dans une secte thibétaine.
Décidément, il n'y a plus trop de vrais mâles ici, au point que ma clinquettante Artemisia voit un homme là où votre définitivement féminine Mounette (quel amant me contredira ?) oppose un point de vue à ses clichés désuets.
Je vous laisse, un jeune étudiant en langues orientales vient de sonner.
Pas de bises
Manon
t'es rigolo, toi!

#38
Posted 25 September 2006 - 04:37 PM
C'est des menaces ?
Tu perds ton sang froid ?
Ah bon sur terre les femmes sont les égales des hommes ? En rêve, oui, sans doute.
Ou alors, ça doit être une autre terre...
Y a encore du boulot pour y arriver.
Pour le reste:
j'ai lu ton commentaire de lecture, mais que veux tu que je te dises ? c'est ta lecture, elle t'appartient, c'est la tienne.
J'en prends note, mais elle n'est pas mienne.
Je ne prétends pas avoir fait un texte parfait. c'est mon texte, c'est tout, et je ne suis pas parfaite.
On est obligé d'être parfait, pour venir écrire ici ? Alors j'ai pas tout compris.
Pour qui tu te prends, toi ? tu crois détenir la vérité absolue ?
Qu'est ce que je dois "retirer" de ta lecture ? le devoir de me taire ?
Je suis d'accord pour dire que le temps passé à la création n'est pas important. On peut mettre toute une vie à réfléchir sur un texte, puis l'écrire en 30 secondes.
"Dans le langage, il n'y a pas de hasard. C'est comme dans le rêve. Tout est recyclé."
C'est très beau, ça, et je l'approuve.
Bien sûr qu' il n'y a pas de hasard, et pas seulement dans le langage.
Si tu savais à quel point...
Artemisia
#40
Posted 25 September 2006 - 06:04 PM
Réponse alternative
#41
Posted 25 September 2006 - 06:18 PM
#42
Posted 25 September 2006 - 06:35 PM
#43
Posted 25 September 2006 - 06:42 PM
Ca sent le préjugé psychanalytique, ça.
#44
Posted 25 September 2006 - 07:03 PM
#45
Posted 25 September 2006 - 07:04 PM
#46
Posted 25 September 2006 - 07:08 PM
Tu as une autre explication des rêves ? Le préjugé est-il fondé sur l'expérience renouvelée ? Sois plus clair, Pitros.(Tu en as un joli chapeau). Quel argument utilises-tu pour réfuter cette proposition ? Quand je rêve d'un sexe gonflé et déja suintant quelques gouttes, et-ce mon désir inconscient qui s'exprime, où suis-je dans un cours d'anatomo-physiologie péri-nocturne ?
Manon
#47
Posted 25 September 2006 - 08:04 PM
Oui. Désolé d'interrompre ton discours-fleuve, grand chef, mais tu as je trouve une fâcheuse tendance à affirmer...
#48
Posted 25 September 2006 - 08:07 PM
#49
Posted 25 September 2006 - 08:19 PM
Manon
La deuxième hypothèse, pour fantaisiste que tu l'aies voulue, est tout aussi plausible.
Tu ne vas pas me faire croire que tu prends la psychanalyse pour une science!
Quant à refaire le procès (non terminé, je ne l'ignore pas) de la psychanalyse, il y faudrait trop de temps et de place.
(Après tout, je n'avais qu'à me taire!)
Mais, sur un autre sujet, dis-moi: quelle étonnant polyphoniste tu es! Je ne m'attendais pas à voir "Manon" réagir!
Est-ce parce qu'il ne faut pas que l'autre condescende à batailler sur un sujet qu'il estime dominer à fond, envoyant son avant-garde essuyer les plâtres?
Mounette n'essuiera rien cette fois (quoique le geste lui soit familier), car j'ai décidé de me faire laconique (intéressant, ce terme, d'un point de vue lacanien, non?).
#50
Posted 25 September 2006 - 08:23 PM
#51
Posted 25 September 2006 - 08:27 PM

#52
Posted 26 September 2006 - 01:33 PM
Enfin, je dis ça... Ce n'est peut-être pas plus mal de terminer sur une pointe d'humour ?
#53
Posted 27 September 2006 - 12:25 PM
Toujours très raffinés, les garçons.
Non, ben salut, moi je vous laisse, je vais chez les filles, c'est plus intéressant.
Artemisia
#54
Posted 27 September 2006 - 12:38 PM
Paire d’oignon chauve, ou sanguine!
Elle pourrait imposer je ne sais quelle vision !
Ravissante tel l’auguste chausson cramoisi,
Une putain fait toujours le trottoir !
Mais la femme d’aujourd’hui vaudrait notamment,
Qu’on la croque gentiment,
Et tant qu’à faire, là où il ne faut pas
#55
Posted 28 September 2006 - 10:49 AM
#56
Posted 28 September 2006 - 11:00 AM
#57
Posted 28 September 2006 - 11:26 AM
('scusez les gars, hein?)
#58
Posted 28 September 2006 - 11:32 AM
#59
Posted 28 September 2006 - 01:24 PM
Faudrait d'abord que tu me traduises cela en langage clair,
parce que moi avoir pas compris ce que toi voulais dire.
Et de plus moi pas être interessée du tout pour poursuivre cette conversation.
Artemisia
#60
Posted 28 September 2006 - 01:56 PM
('scusez les gars, hein?)
Cher Pallio,
Elles sont parties vers d'autres aventures,
Je suis restée un peu à la traine,
Juste pour prolonger un peu la trace
Des souvenirs
Mais peut-être pas pour longtemps.
Enfin qui sait ?
Bisous
Artemisia
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