
Portrait D'une Vaurienne
#1
Posted 16 November 2006 - 12:32 PM
Un mot de colère
Un mot tel
Que la ville toute entière
S’est soumise à ma déraison
Plus pâle la nuit et ses mornes saxos
Quand la traîne d’un remords
Suspend au réverbère
L’étoile frontale d’un cheval fou
Et je voyais
Aux outrages nocturnes
Deux marins fantômes
S’enlacer à marée basse
Et j’entendais
Sur mes mains gelées
L’eau rougie s’écouler de ma bouche
Plus rien ne répond que cet
Oiseau mort qui heurte ma tempe
J’ai voulu la lune tueuse d’un astre
Qui brûlait trop fort
La soie noire et vorace
De mon âme de vaurienne
J’ai voulu des objets à garder
A serrer contre nos corps
Si lents à se retrouver
J’ai voulu tant et plus et je reste
Maigre bestiole atterrée
Que vais-je devenir
Si tu me dis que je ne suis
Qu’un peu de temps oublié ?
#2
Posted 16 November 2006 - 12:42 PM
masque bas pour nous tous
DJ-b.
see you later...and soon
Ta poésie est de plus en plus structurée avec détail.
bises
Joël
#3
Posted 16 November 2006 - 05:54 PM
amitiés
Bohémia
#4
Posted 16 November 2006 - 08:30 PM
Edited by Eden, 17 November 2006 - 11:05 AM.
#5
Posted 17 November 2006 - 07:15 AM
trés beau texte sur le manque !!
bien à toi !
#6
Posted 17 November 2006 - 08:07 AM
#7
Posted 17 November 2006 - 01:55 PM
Des bises
#8
Posted 17 November 2006 - 04:35 PM
Pour ces maux...
Si forts,
Si beaux,
Faut-il écrire encore ?

franchement jolie.....
rien à ajouter...
poétiquement
Iah-hel
#9
Posted 17 November 2006 - 06:06 PM
Bien à vous
#10
Posted 18 November 2006 - 04:57 AM
J'ai trouvé ce texte un peu différent des derniers que j'ai lus de toi. J'avais beaucoup aimé "quartier des enfants rouges" et "des millions de tombes" (je ne suis plus très sûre des titres, hein).
Mais là... bon, c'est difficile à expliquer. Ce que j'aime dans tes textes, c'est la façon dont tu traques le mots précis. Le mot original. Originel. Le mot qui appartient au texte. D'ailleurs, tu traques... comme une chasseuse, avec amour. C'est presque de la traque par séduction : entre le mot et toi.
Et là, dans ce texte-ci, figure-toi que c'est curieux, mais j'ai la sensation que tu n'as pas focalisé sur cette recherche. Ou bien c'est que plus c'est beau, plus ça a l'air simple, je ne sais pas. Mais on ne sent pas cet effort. Le paradoxe, je te l'explique : c'est que c'est d'habitude cet effort qui est beau à voir dans ton écriture. Or là... invisible, il prend de la hauteur, de l'ampleur.
Voilà, comtesse.
Jaguar.
#11
Posted 18 November 2006 - 01:00 PM
Un mot de colère
Un mot tel
Que la ville toute entière
S’est soumise à ma déraison
impec
et je rejoins Eden
coucou Hélo
#12
Posted 18 November 2006 - 05:03 PM
J'ai trouvé ce texte un peu différent des derniers que j'ai lus de toi. J'avais beaucoup aimé "quartier des enfants rouges" et "des millions de tombes" (je ne suis plus très sûre des titres, hein).
Mais là... bon, c'est difficile à expliquer. Ce que j'aime dans tes textes, c'est la façon dont tu traques le mots précis. Le mot original. Originel. Le mot qui appartient au texte. D'ailleurs, tu traques... comme une chasseuse, avec amour. C'est presque de la traque par séduction : entre le mot et toi.
Et là, dans ce texte-ci, figure-toi que c'est curieux, mais j'ai la sensation que tu n'as pas focalisé sur cette recherche. Ou bien c'est que plus c'est beau, plus ça a l'air simple, je ne sais pas. Mais on ne sent pas cet effort. Le paradoxe, je te l'explique : c'est que c'est d'habitude cet effort qui est beau à voir dans ton écriture. Or là... invisible, il prend de la hauteur, de l'ampleur.
Voilà, comtesse.
Merci Félice
ça me touche particulièrement que tu sois venue me lire et que tu m'aies laissé un commentaire
Bien à toi
Jaguar.
et je rejoins Eden
coucou Hélo
Coucou Adrien
Je n'ai même plus le coeur à penser aux jeunes félins
C'est gentil d'être passé me voir
#13
Posted 19 November 2006 - 05:13 PM
#14
Posted 21 November 2006 - 02:50 PM
Je me souviens bien de toi
Et de tes textes teinté de romantisme médiéval
Heureuse de ton retour sur TLP
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