Pas une vie qui bouge.
Tout est serein autour
De l'alentour.
Il est parti, le maître
De ce beau coin champêtre,
Aux champs, tout en chanson,
Pour la moisson.
Cette contrée sereine,
Les journées de semaine,
Au temps des blonds froments
Flottant aux vents,
Se vide sans ambages
De tous ses personnages.
Tout est tranquillité
À volupté.
L'aède qui s'y trouve,
En voyant ce toit rouge,
Pour vous, a inventé
À volonté
Ce récit drolatique
À relent domestique
Donnant au toit rouge
Vie qui bouge;
-Un garçon solitaire,
Peinant sur son parterre,
Vit une dysfonction
De sa fonction.
Il évoque donzelle,
Ce froufrou de dentelle,
Cause de grands désirs
Et longs soupirs,
Et sa belle voisine,
Décolletant poitrine,
Pour donner de son sein
Son lait très sain,
En chantant, bien pudique,
Un hymne fort rustique
Au bonheur d'allaiter
Son nouveau-né.
Aussi vaste insolence
Est un forfait immense
Et il va confesser
Si gros péché.

Mélancolique

Edited by Mélancolique, 30 November 2006 - 09:46 PM.