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Je M’assieds, à Travers Ce Dépeuplement Tranquille.


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3 replies to this topic

#1 bernardo

bernardo

    bernard

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  • Location:Paris,france,Banlieux Nord-est de Paris

Posted 05 December 2006 - 10:48 PM

Souvent le soir je m'assieds, ici,
Sur ces plaines désolées,
Qu’un vent glacial, me remplit de froideur
Avec ce ciel, qui semble onduler encore,
Et je regarde avec tristesse, ce gaspillage ténébreux,
Je regardais les étoiles s’embraser, bien haut
Dans le bleu le plus pur de vos yeux,
Réfléchir le lointain de la mer :
L’univers qui scintille avec des pétillements
Je m’assieds, à travers ce dépeuplement tranquille.
Et alors, oui ! J’arrange mes yeux sur ces clartés

Cela me paraissait, encor, être ces mêmes lueurs
Sur un regard qui se pose, sur de vastes vallées de songes
Ce monde est une mer, si vaste ou s’engloutisse nos espérances
Amour qui se perd dans ces écumes, ou l’oublie vous terrasse
Dans cette terre, où l'être humain n'est rien,
Il demeurera complètement inconnu : et vous regardiez fixement
Dans ce ciel, encore infiniment éloigné,
Le visage, le regard, des étoiles,
Cela me paraissait, comme un brouillard
Ou pas un seul homme au monde, n’y échappe
Car nos étoiles, elles sont infinies par le nombre et la masse,
À ce soleil d'or amour, qui s’accroche à votre nudité lascive
Vous étiez cet inconnu, dans le ciel,
Où vous paraissiez comme un petit point
De lumière embuée de beauté, comme se dévoile
Le monde : devant vous a l’état brut, avec ses tares,
Alors oui, j’aurais des pensées d’enfants
O espèce humaine ? Vous si attentif dans votre état
Ici au-dessous de qui votre astre, que vous supportez.
La terre sera le témoin de votre fin,
Vous insulterez encore la nature en périls,
Mais cela du reste ne paraît pas surpassé,
L’agonie de votre civilisation.
Alors, la race humaine si appauvrie, quelle pensée
Aura-t-elle de vous ! Si finalement elle perce votre coeur ?
J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié..

#2 iahhel

iahhel

    .............................

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  • Interests:Internet, l'ecriture, ma fille, ma femme, ma famille, enfin mes passions et le voyage comme seul prison...
  • Publications:http://www.centmotsdire.com/versets/

Posted 06 December 2006 - 11:22 AM

Citation (bernardo @ Dec 5 2006, 10:48 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Souvent le soir je m'assieds, ici,
Sur ces plaines désolées,
Qu’un vent glacial, me remplit de froideur
Avec ce ciel, qui semble onduler encore,
Et je regarde avec tristesse, ce gaspillage ténébreux,
Je regardais les étoiles s’embraser, bien haut
Dans le bleu le plus pur de vos yeux,
Réfléchir le lointain de la mer :
L’univers qui scintille avec des pétillements
Je m’assieds, à travers ce dépeuplement tranquille.
Et alors, oui ! J’arrange mes yeux sur ces clartés

Cela me paraissait, encor, être ces mêmes lueurs
Sur un regard qui se pose, sur de vastes vallées de songes
Ce monde est une mer, si vaste ou s’engloutisse nos espérances
Amour qui se perd dans ces écumes, ou l’oublie vous terrasse
Dans cette terre, où l'être humain n'est rien,
Il demeurera complètement inconnu : et vous regardiez fixement
Dans ce ciel, encore infiniment éloigné,
Le visage, le regard, des étoiles,
Cela me paraissait, comme un brouillard
Ou pas un seul homme au monde, n’y échappe  
Car nos étoiles, elles sont infinies par le nombre et la masse,
À ce soleil d'or amour, qui s’accroche à votre nudité lascive
Vous étiez cet inconnu, dans le ciel,
Où vous paraissiez comme un petit point
De lumière embuée de beauté, comme se dévoile
Le monde : devant vous a l’état brut, avec ses tares,
Alors oui, j’aurais des pensées d’enfants
O espèce humaine ? Vous si attentif dans votre état
Ici au-dessous de qui votre astre, que vous supportez.
La terre sera le témoin de votre fin,
Vous insulterez encore la nature en périls,  
Mais cela du reste ne paraît pas surpassé,
L’agonie de votre civilisation.
Alors, la race humaine si appauvrie, quelle pensée
Aura-t-elle de vous ! Si finalement elle perce votre coeur ?
J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié..


Alors je reste assis sur l'arrête de la brèche et m'imprègne du souffle aux fragrances de souffre ;
ces relents évanescents, âcres, nauséabonds, cette odeurs qui remonte à l'aplomb de ce gouffre.

La terre est ouverte et ses entrailles projettent béantes, toute la pourriture de notre race...
Qui doucement s'efface...
Des courbes que l'on trace...

"J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié.."


Merci pour ce texte empreint de réalité....

poétiquement

iah-hel

#3 Alba

Alba

    .............................

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  • 460 posts
  • Location:gironde

Posted 06 December 2006 - 05:45 PM

criante vérité, ô triste constation...

"les yeux que vous tendez au ciel,
vident de caresses, ne font que réclamer un paradis perdu"

Merci, pour ce beau texte,
un préférence cependant pour la première strophe.

#4 bernardo

bernardo

    bernard

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  • Location:Paris,france,Banlieux Nord-est de Paris

Posted 06 December 2006 - 06:13 PM

Citation (iahhel @ Dec 5 2006, 10:22 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Alors je reste assis sur l'arrête de la brèche et m'imprègne du souffle aux fragrances de souffre ;
ces relents évanescents, âcres, nauséabonds, cette odeurs qui remonte à l'aplomb de ce gouffre.

La terre est ouverte et ses entrailles projettent béantes, toute la pourriture de notre race...
Qui doucement s'efface...
Des courbes que l'on trace...

"J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié.."
Merci pour ce texte empreint de réalité....

poétiquement


iah-hel

te remercie iahhel , de ton commentaire si amicale , mais la poésie doit être le ressentie
de la conscience cognitive . " Terme de philosophie. Qui est relatif à la connaissance.
Qui est capable de connaître. Les conditions de la cognition humaine, la constitution de l'organe cognitif de l'homme influent sur toutes ses connaissances, impriment leur sceau à tous les objets, sans qu'ils puissent lui apparaître d'une autre manière, VILLERS, Kant, p. 119."
En somme d'expliquer comment l'homme connaît .Acte intellectuel par lequel on acquiert une connaissance .
Amitiés .

Citation (Alba @ Dec 6 2006, 04:45 AM) <{POST_SNAPBACK}>
criante vérité, ô triste constation...

"les yeux que vous tendez au ciel,
vident de caresses, ne font que réclamer un paradis perdu"

Merci, pour ce beau texte,
un préférence cependant pour la première strophe.


Mercie Alba, j'en ferais d'autres poésies, ou nous nous promenerons ailleurs,
que dans le monde Ou nous vivons, et nous voyagerons en vers dans l'espace et dans de vastes plaines de rêves.

Alba, reçois toutes mes amitiés.




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