Renfrogné ton rictus se dissout au sofa
Cent rides en remous imbibent le satin
D'un mutisme fardée j'opère en Geisha.
D'un discret pas feutré sous mes getas s'éveille
Aux pieds de porcelaine ton dos crie ! convulsé,
Navigue sur toi zen l'horizon bosselé
du trépidant Japon au bout de mes orteils.
A ta chair démunie j'accentue au coktail
Un baume de santal file à nuque étirée
De rebonds picorés j'ancre des petits - Aie!
Lié aux infusions d'un flamboyant breuvage
Se commuent vases clos nos douleurs partagées
Aux nues veillées d'hiver s'étend notre naufrage.

