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#363839 Et Puis Sans Un Cri.....

Posted by Muratpoetenherbe on 21 December 2006 - 01:45 PM in Salon de publication principal

Elle a au fond des yeux de la poudre de lune
Et sur les lèvres des éclats d'étoiles
Comme une libration ces épaules habillées d'un voile d'horizon
Ont parsemées le ciel d'un sentiment d'abandon
Alors
Nous avons laisser glisser la terre endormie
La douceur d'un baiser
Et puis sans un cri
Nous avons parler d'amour......

Bon dans l'ensemble je trouve ça pas mal mais le début ressemble à de la poésie d'ado rêveur au talent pauvre ("Elle a au fond des yeux de la poudre de lune
Et sur les lèvres des éclats d'étoiles"). "Nous avons laisser glisser la terre endormie" : belle phrase mais j'accroche pas, c'est une phrase joliment tournée mais artificielle. Cette phrase ne me parle pas. Bref, sinon j'aime bien la fin: joliment écrit.



#363836 L'audible Et L'inaudible, Le Grand Homme à La Moustache Verte

Posted by Muratpoetenherbe on 21 December 2006 - 01:27 PM in Salon de publication principal

Le grand homme à la moustache verte

Les carcasses multicolores grondent sur la Place,
Mon Espoir déambulent hagard parmi une foule aveugle,
Une musique fébrilement angoissée se joue dans mon être.
Du haut de son piédestal de béton rongé,
Le Grand Homme à la moustache verte m’interpelle :
« Ô homme jeune de ce Temps déliquescent,
Redresse-toi !
Elève ton regard vers le ciel : ton horizon est plus haut.
Ta bouche obstruée
Peut te révéler,
Les Colonnes blanches sont creuses,
Le papier vert ne suffit pas. »
Clin d’œil en cuivre lourd.



#363835 L'audible Et L'inaudible, Feuille D'herbe

Posted by Muratpoetenherbe on 21 December 2006 - 01:25 PM in Salon de publication principal

Mon être profond dort sous une feuille du matin,
Un Soleil Autre dort quelque part en moi ou en dehors,
C’est froid puis c’est une vibration frénétique.
Je suis figé dans l’Anti- Temps ...
Trois mètres carrés.
Spirale sans fin
Sans
Fin.
Sans
Fin.
Sans
Fin...
La Mort rôde,
Me fixe silencieusement :
Je l’ai vu dans le Miroir.
Aucune parole.
Ça chante et ça danse autour de l’Aveugle.
Et en lui c’est ruine et désolation.
Puis la Souffrance faisant son œuvre,
Tissant son cocon chaud et humide,
Il a conquis
l’Espace
Originel .



#363832 Déjà Demain

Posted by Muratpoetenherbe on 21 December 2006 - 01:15 PM in Salon de publication principal

"arrachée au ventre d'une mère sarclée de miradors en bois", "les iris libérées", elevés comme des murs intransigeants", "missiles anciens", "tronc décent" : désolé, étant amoureux de la poésie, je ne peux laisser passer ce genre de texte. Je ne suis pas méchant, je vais esayer d'être critique. Ces expressions sont de l'ordre d'une posture poéstique assez artificielle. Les images sont travaillées mais cela reste artificiel. Cela ressemble à du mauvais romantisme à tendance lyrique sans en avoir la profondeur tragique.
la poésie ce n'est pas jouer avec des images, des métaphores et des mots. C'est bcp plus que cela



#362859 L'audible Et L'inaudible, La Paix Avec Les Esprits

Posted by Muratpoetenherbe on 13 December 2006 - 01:53 PM in Salon de publication principal

La paix avec les esprits

Des ombres traversent mes yeux,
Des fantômes hantent mon miroir,
Des déesses au corps de rêve, des peines, des joies,
En somme des souvenirs.
Des fantômes me hantent chez moi,
Ils sont laids ou beaux,
Vaporeux,
Voilés de mélancolie.
Il est des soirs où vos fantômes vous hantent.
Que faire sinon les laisser se balader à travers ma chambre,
Dormir dans mon lit et mon esprit,
Manger mes chips,
Boire ma bière,
Bavarder et chanter un peu ?
Au matin, lorsque le soleil darde ses rayons sur mon visage fatigué,
Ils ne seront plus,
Mes fantômes,
Mon passé, mon présent,
Pour ce soir, pour demain…



#362858 L'audible Et L'inaudible, La Bouteille Verte Vide

Posted by Muratpoetenherbe on 13 December 2006 - 01:52 PM in Salon de publication principal

La bouteille verte vide

Un homme en costume trois pièces, cravates de travers, cheveux légèrement ébouriffés, titube dans une rue –grande ville-ultra-moderne-high-tech, etc., une bouteille verte vide à la main. Le soleil cogne fort et brûle le bitume.
Une passante lunettes-carrées-marche-rapide-regard-je-suis-sûr-de-moi-je-maîtrise-avec-une-légère-tristesse-à-peine-perceptible :
« Bonjour ravissante dame, auriez-vous un peu d’eau-de-vie ? »
« non monsieur, j’aurais aimé vous aidé, mais j’ai seulement un peu de cocaïne, des amphétamines et du LSD »
« Ah, merci madame. Je prendrai bien un peu de LSD ».

Un curé passe, les yeux-fixes-brillants-pas-présents-dans-les-étoiles :
« Bonjour monsieur le curé, auriez-vous un peu de vin sacré ? »
« Non monsieur, j’en suis désolé. Mais j’ai un dogme-carré-garantie-100-pour-cent-paradis-et-tout-le-reste et un guide infaillible-très-sévère-et-très-sérieux-qui-garantie-l’accès-au-sacré ».
« Ah je vois. Je prendrai bien un peu de dogme-carré. Bonne journée monsieur. Et que le ciel nous pardonne nos péchés ».

Un père famille arrive, coupe-carrée-serviette-noire-situation-stable—droit-dans-ses-bottes-et-dans-sa-morale-très-honnête-et-raisonnée :
« Bonjour monsieur. Auriez-vous d’eau-de-vie pour une gorge asséchée ? »
« Non monsieur. Mais j’ai un téléviseur, des journaux-prêt-à-penser-très-sérieux-et-très-raisonnables et une règle de vie-bien-ordonnée-femme-enfants-dans-le-salon-bien-équipée. »
« C’est très gentil à vous monsieur. Je prendrai bien un peu de vie-bien-ordonnée »

Un jeune homme 20 ans-pleine-forme-la-vie-est-belle-et-les-filles-aussi-avec-leurs-seins-et-leurs-fesses-bien-rebondies :
« Bonjour jeune homme. Auriez-vous un petit remontant pour un homme bien fatigué ? »
« Non monsieur, mais j’ai en stock dans mon mobile 20 superbes jeunes-filles-toujours-très-motivées, des fantasmes à trois, six ou 30, des pipes par des lèvres pulpeuses, des fesses-bien-formées-à-prendre-en-levrette, des seins taille C ou D à mâchouiller, et des chattes toujours mouillées et bien sûr 100-pour-cent- motivées ».
« Merci jeune homme. Je prendrai bien un peu de lèvres-pulpeuses pour de mon stress me vider. Bonne journée, qu’elle soit agréablement remplie »

Arrivant un pont, notre homme se penche, saisi de vertige, il s’agrippe à sa bouteille verte vide…



#362774 L'audible Et L'inaudible, Le Piège

Posted by Muratpoetenherbe on 12 December 2006 - 11:08 PM in Salon de publication principal

Le piège


Je suis ce que je pense,
Je pense ce que je suis,
Mais qui est je ?
Le jeu Un,
Qui sonne faux.
Des parois dures,
L’Un Maléfique,
L’Un despotique.
Nous heurtons nos têtes fatiguées contre
Des murs que nous avons fabriqués
Ensemble
Et tout seul,
Dans notre coin.
Nous avons tissé la toile du passé qui refoule
Le présent.
Notre Ego véritable,
Notre Moi profond, doux et sincère a failli mourir
D’asphyxie.
Notre âme a crié, a pleuré,
A sublimé.
Elle a failli en crever,
Et même est morte pour certains,
Ô morts-vivants, sur cette terre où la vie chaque instant se joue de la mort,
Et joue avec la mort.
Mon Un véritable est multiple :
Je suis tour à tour un vautour,
Une colombe,
Un aigle perché haut sur sa montagne,
Un oiseau de nuit qui chante une musique enchanteur,
Un oiseau-démon sorti des entrailles de l’enfer
Et un gentil oiseau quelconque qui chante au matin.
L’orphelin dort ; sur sa nuque est passé, sans l’atteindre, un Mur de mort.
Un cœur commence à battre dans le ventre d’une femme,
Boum, Boum, Boum,
Le lion guette, d’un œil hyper-vigilant, sa proie dans la jungle.
Une ado chante pour la première fois un nouveau chant,
Et moi je danse en tournoyant sur un espace blanc.



#362773 L'audible Et L'inaudible, Le Temps

Posted by Muratpoetenherbe on 12 December 2006 - 11:07 PM in Salon de publication principal

Le temps

Les vagues ondulent tranquillement jusqu’à la terre ferme
Et se reforme bientôt dans l’océan du Temps.
Combien de vies ai-je vécu depuis cinq ans ?
Une multitude.
J’ai sauté dans l’inconnu bien des fois tel un adolescent,
Maintenant je saute en voltigeant
Et comme un plongeur expert aux Jeux Olympiques en tournoyant.
J’ai y parfois brisé mes reins, mes côtes et mon cœur,
Et déchiré ma chair.
J’ai frappé ma tête contre des murs invisibles.
Est-ce que je le regrette : non car tout cela est devenu moi,
Comment puis-je me regretter ?
Mes reins, mes côtes et mon cœur sont neufs, plus vivants,
Et je respire maintenant plus abondamment.
Comment étais-je à 24 ans ?
Je ne me rappelle plus : c’était il y a mille ans.