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#363197 Toi Ma Montre

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 09:49 PM in Salon de publication principal

Citation (vent @ Dec 14 2006, 09:14 PM) <{POST_SNAPBACK}>
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je résume un peu ce que je veux te dire en quelques mots.

un sonnet compte deux quatrains en alexandrins et deux tercets.
un alexandrin est un vers de douze syllabes ou pieds.
un quatrain compte quatre vers
un tercet compte trois vers.
les formules classiques.
abba. abba. cdd, cdd.
abba.abba. ccd, ccd.
abba.abba. cde, cde.
abba.abba. abb, abb.
abba.abba. acc, acc.
abba.abba. cca, cca.
néo-classique.
abba.abba. ccd, ede. et il faut faire attention à la ponctuation qui compte beaucoup dans les sonnets et le classique en général.
on réplique à chaque exclamation (! ) par une autre comme les interrogations (?)
on surveille la ponctuation, les rejets les enjambements et les syllabes et bien sûr la langue poétique.
petit exemple: chasseresse au lieu de chasseuse
nautonier au lieu de marin
aède au lieu de poète etc.
merci.
moi farid khenat.



Si pour vous la poésie est une technique, les gars, nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde.

"Poète à ses heures", n'écoute pas ces conseillers poussiéreux ! Donne libre cours à ton instinct et ton imagination, prends des libertés !

Que de poèmes parfaitement construits et creux à mourir, pleins de clichés sans lendemain.

Je trouve ton poème un peu facile, ceci dit, mais plaisant.



#363147 Chrysalides

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 07:53 PM in Salon de publication principal

Mes jours sont de tristes chrysalides
D’où naissent de sombres papillons
Mes nuits, pans de néant
- dont l’heure retient la bride -
S’échouent aux lueurs livides
Où naissent les jours à reculons



#363118 Lumière

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 05:21 PM in Salon de publication principal

 
"J'essayais d'entretenir un semblant de conversation. Voyage chaotique au milieu des bribes de passé, des lambeaux de souvenirs dans lesquels, sensation des plus pénibles, j’essayais vainement de la suivre : inlassables tentatives de reprendre les incohérences, de prouver la raison contre le délire."

Très bien vu ce passage...

À mon sens on aurait pu arrêter à : « Tu sais, j'aime bien quand tu viens » car c'est très fort émotionnellement je trouve.

Le reste aurait été comme sous-entendu...



#363113 L'oubli

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 05:00 PM in Salon de publication principal

Citation (bibi @ Dec 13 2006, 10:51 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Dans la rue passe l'oubli.
Regarde!
Il a les mains pleines
de tout ce que nous refusons de la vie.
Les blessures,
les chagrins,
les douleurs,
les peines,
les souffrances,
les regrets,
il en a les mains bien remplies.
Regarde!
Comme un palimpseste,
nonchalant de notre présence dans le temps,
il ne se rappelle que du vide qu'il remplace.

bibi 2006


Pas de commentaire sur ce poème ???

Moi j'aime beaucoup !



#363112 Monologue Intérieur

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 04:55 PM in Salon de publication principal

Citation (Jakolarime @ Dec 14 2006, 04:51 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Elle cuisine bien, la mémère, avec ses grosses moustaches. Elle goûte, elle goûte, elle goûte… Elle doit tout goûter. Gourmande, va. Gros cul. C’est pour ça qu’elle a un gros cul. Avec ses moustaches, là. Elle s’est coupée, comme Mamy. Brave grand-mère, ma Mamy à moi. La tête qu’elle a, avec ses bouts de papier à cigarette collés sur la gueule ! Elle s’est coupée, Mamy. Tailladée le jour de Noël ! C’est qu’elle se rase, pour Noël, Mamy. Propre sur elle, toujours. Rasée de frais. La tête de Papa quand elle lui a demandé des lames de rechange !... Ah ! ah ! ah ! Il l’aime bien, sa mère, Papa. « Ma p’tite mère », qu’il dit. L’aîné, ça compte. Le premier. Tout seul pendant cinq ans !… Tout seul-gâté-choyé-pourri, et paf ! : un frangin, deux frangins, une frangine… Eh ouais. C’est la vie… La grosse cuisinière à moustaches et son chien… Même gueule, même moustache. Elle va le faire éclater, lui aussi, ce gros clebs qui bouffe tous les restes. Le cercueil, quand elle meurt !… Oh la la ! La la la la la la ! S’ils le fichent par terre, crac ! Scandale. « Tous ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie ». Explosé, le cercueil. La tête de la foule !… « La foule vienne et rie … » Y a pas de quoi rire, pourtant. Non. Pas de quoi. Pas du tout de quoi. « Mort d'une cuisinière ! ». Crac ! Dans le journal. Grosse marrade dans la nécro.
Pourtant, y a pas de quoi.

Jakolarime © 12 décembre 2006


Maïté ?



#363104 Ça Fait Mal ?

Posted by Pieds nus on 14 December 2006 - 04:34 PM in Salon de publication principal

Quand la solitude ne suffit plus
quand elle enserre la fibre et l’heure
dans la présence et dans l’absence
l’Autre m’est abject
La laideur n’est plus beauté
La douleur n’est plus poème
La mort n’est plus revanche
La solitude ne suffit plus
Ceux qui m’aiment encore
m’écœurent