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#322026 La Joie

Posted by peltador on 13 May 2006 - 10:01 AM in Salon de publication principal

Pourquoi cette question? parceque des profs comme toi, maintenant que j'en ai enfin l'age et la possibilité, je leur metterais bien une grande tarte (a la myrtille ou non) en pleine figure !!



#321307 Modelage

Posted by peltador on 10 May 2006 - 11:31 PM in Salon de publication principal

Salut Joa !

il y a un grand quelque chose que j'aime bien dans celui-ci.



#321305 La Joie

Posted by peltador on 10 May 2006 - 11:26 PM in Salon de publication principal

Je n'ai peut etre pas suffisament lu ton blog et tes tartines sur le forum, mais tu es vraiment prof Ramiel ?

(essaye de repondre directement et sans trop abuser des virgules stp - pense a ceux qui rejoignent les conversations en route)



#321301 J'ai Rien Fiche(r)...

Posted by peltador on 10 May 2006 - 11:03 PM in Salon de publication principal

salut mon comte, je ne savais pas pour cette fièvre....
c'est le mal du pays, après les quelques premiers mois euphoriques smile.gif
mais ca va repartir hein!
je t'embrasse!



#300494 Poeme

Posted by peltador on 24 February 2006 - 10:24 AM in Salon de publication principal

merci ca fait plaisir après tout ce temps d'avoir des gens qui viennent lire encore !:)



#300340 Poeme

Posted by peltador on 23 February 2006 - 01:48 PM in Salon de publication principal

Lassitude enracinée aux pieds du corps
depuis une infinité de matins insoutenables
Lassitude éventrée dans la chair des épaules
parce qu’il faut traîner sa propre carcasse
dans le changement dérisoire des jours.
La bouche aspergée de douleurs crues
il faut avaler la densité du vide
Un pied devant l’autre entre les cadavres
on ramasse les éclats de rire
tranchés à la faux. Heureusement,
mes petits coffres en osier
sont remplis de papiers importants
dont l’ordre est, je peux le dire, définitif.



#275272 La Lutte N'est Pas Un Luxe

Posted by peltador on 07 December 2005 - 03:05 AM in Salon de publication principal

Ouuaah !!



#274852 my poem

Posted by peltador on 05 December 2005 - 11:19 AM in Salon de publication principal

n'hésite pas une seconde à me découvrir ailleurs



#274737 my poem

Posted by peltador on 04 December 2005 - 08:41 PM in Salon de publication principal

mieux ? et celui ci est bien anterieur aux autres pourtant
merci du passage



#274689 my poem

Posted by peltador on 04 December 2005 - 02:38 PM in Salon de publication principal

Le temps frappe
Son numéro du jour
Jusqu’à la dernière goutte de lumière
Et de conscience
Je bave et pleure intérieurement
D’appartenir à ce défilé
De passage coloré et d’oubli
Je veux rejouer quelque chose de bon
Je m’étends dans les branches
De verdure fraîchement coupée
La gueule pleine d’ombre.



#274436 un poeme normal

Posted by peltador on 02 December 2005 - 06:39 PM in Salon de publication principal

tu me l'as confirmé strofka, en 6 jours les sentiments peuvent passer du coq à l'âne wink.gif



#274404 des que cela vous chantera

Posted by peltador on 02 December 2005 - 04:41 PM in Salon de publication principal

Un de ces jours j’aimerais rendre
aux vides des évènements la légèreté
qui leur correspond
mais dans le parc à fumier où je vis
les gens les plus lourds et les plus gros
sont les moins discrets
ceux qui ont pris soudainement
une ou deux responsabilités
s’emballent dans des explications
qui durent des heures
les mères de famille sont incapables
de discerner le moins réussi du lot
tous sont persuadés d’être intéressants
lorsqu’ils ouvrent la bouche
le niveau sonore monte alors inévitablement
tous veulent parler en même temps
et tous dorment en même temps
c’est toujours le coq le plus con
qui reprend le dessus du tas de fumier
les visites de mon poulailler
se font sur rendez-vous uniquement
si vous êtes intéressés
contactez moi dès que
cela vous chantera.



#274387 un poeme normal

Posted by peltador on 02 December 2005 - 03:31 PM in Salon de publication principal

Le peu que l’on traîne
pèse trois lourdes années de vie commune
il n’est plus question d’orner la pièce
avec nos clichés de saint julien sur mer
celle dont je médite le parcours douteux
vient de m’envoyer
un rouleau de pellicule à la figure
elle a débarrassé la table du petit déjeuner
sans que je m’en aperçoive et
a pris sa décision dans un vacarme infernal :
nous n’irons pas en vacances cette année.
ma voiture est stationnée à l’autre bout de l’avenue
et je regarde par la fenêtre trempée
les passants qui marchent en sa direction.



#274378 face de ciment.

Posted by peltador on 02 December 2005 - 03:06 PM in Salon de publication principal

salut strofka ! il y a du bon la dedans!
l'écriture te va mieux que le reste
mais tu ne la digères pas
à ton âge c'est normal
je t'embrasse !!



#274367 vide mort

Posted by peltador on 02 December 2005 - 02:48 PM in Salon de publication principal

l'ensemble du poeme à un impact fort
et on sent bien l'intensité profonde de ce que tu veux écrire.
continue :!!:



#274095 poeme like usual

Posted by peltador on 01 December 2005 - 04:45 PM in Salon de publication principal

tiens vous êtes passés; merci wink.gif



#274063 poeme like usual

Posted by peltador on 01 December 2005 - 02:03 PM in Salon de publication principal

La pâte s’étale sous le rouleau
presque toute la farine est absorbée
j’essaie de suivre les mouvements de ma mère
elle peste contre le beurre trop dur
il ne se réchauffera pas davantage
la minuterie interrompt un geste
que je connais bien
la gifle ne m’atteint pas
je détale dans un vacarme
de plats métalliques
contre le sol
contraint à passer la journée dehors
je retourne à mes travaux
la cabane ne sera pas prête pour l’hiver
il me faut des branchages pour les toits
si j’osais demander à mon père
un ou deux madriers je gagnerais un mois
mais j’ai choisi d’exploiter un territoire seul
et on ne se retranche plus comme autrefois
maintenant la guerre est partout
je les ai entendus dire que la neige
allait tomber d’une minute à l’autre
il nous faudra davantage de bois de chauffage
ma cabane va y passer
mais si on a de la neige après tout
c’est déjà énorme
à la rigueur pourquoi pas me fabriquer une luge
ou décamper d’ici
avec les vieux skis de fond
qui pourrissent au grenier.



#265478 poeme

Posted by peltador on 25 October 2005 - 03:02 PM in Salon de publication principal

Je me croise plusieurs fois
sur les murs en ruines
mais je remue davantage
qu’une ombre m’appartenant
mon corps se prépare t-il en douce
à filer entre les bras
de la mort
écoutez : les poumons
travaillent dans la déchetterie nocturne
les crissements pullulent
sur la terre les animaux décrochent
et les œufs tombent des nids sans
un bruit de branche
le carré de pelouse est
vaguement givré
la lune se hérisse à chaque pas
la nuit est roulée en boule
dans mon ventre
et ronronne
enfin du calme
quoique démesuré.



#263916 un poème

Posted by peltador on 13 October 2005 - 05:38 PM in Salon de publication principal

Si peu suffirait pour garder la tête
hors du monde

mais comme une poule effrayée
on se cabre sur le sol
et on écarte nos ailes tout en
rentrant le cou

avec le temps peut-être
que nous prendrons le goût du risque
pour quelques plumes

c’est si dommage d’être lâche
à ce point et
de continuer malgré tout,
dans son bain de goudron,
à s’engraisser la conscience.



#263705 un poème

Posted by peltador on 12 October 2005 - 06:09 PM in Salon de publication principal

Très peu de temps à regarder
mais le vertige saute aux yeux

Des vagues trop chaudes montent derrière
le front
envahissent la vue
la fumée s’arrache la tête
et jette des braises
le poivre incandescent palpite
au centre de la rétine

Les larmes se déversent
quand je tourne le dos
et des pans entiers de sol
s’effondrent
sous mon pas retenu par les flammes.



#263186 un poème

Posted by peltador on 10 October 2005 - 04:41 PM in Salon de publication principal

Le tremblement qui nous
Taraude l’estomac
Ressemble aux spasmes de la faim
Mais quelque chose d’autre s’obstine
A grincer sur l’ardoise matinale
En réalité l’angoisse est cuite à point
Une brûlure nous racle la peau
Elle se retrousse toute seule
Dans notre sac de nerfs

La fureur de vivre accumule les braises
Un urgent besoin de vitesse
Le cri presque étouffé
Se jette de lui-même par-dessus bord
L’immobilisme silencieux
Prend ses racines dans la rouille
De notre corps
Les soupirs sont comprimés
À l’intérieur de nous

Nous ne briserons pas la surface
Maintenant solide
La vase est gelée
Au fond de l’océan
L’ancre et l’eau sont indiscernables
Tout est noir
Le sang se repose dans le passage étroit
De la gorge et notre cri
Se mutine involontairement.



#261627 Nature Morte

Posted by peltador on 03 October 2005 - 10:07 AM in Salon de publication principal

Il y a de bonnes choses là dedans, j'aime !!



#260905 POEME

Posted by peltador on 29 September 2005 - 12:39 PM in Salon de publication principal

Levé du jour au couteau
Après des nuits dans un sac
De toile noire

Il faut ouvrir longuement
Faire désirer
Découvrir une empreinte
Intacte
Exactement ce que l’on était
Des années plus tôt
Mais les reflets sont multiples
Des tâches épaisses
Des couleurs que l’on reconnaît
Ralentissent le courant.

Un coup au ventre
Pour l’évocation silencieuse
De la souffrance ; et on
Reprend aussi vite
Notre souffle.

Le soleil écrase son poing
Sur la terre
On balaye les débris qui nous entourent
En sifflotant. La joie terrible
D’en être là rase notre peau
Et au final
Incendie nos vêtements.

Tout est propre
Et ce qui défigure nos souvenirs
Et ce qui nous efface si loin
Ressemble bien à la lumière du jour.



#260899 nouveau poème

Posted by peltador on 29 September 2005 - 12:23 PM in Salon de publication principal

merci à vous deux pour vos lectures régulières !



#260854 nouveau poème

Posted by peltador on 29 September 2005 - 11:18 AM in Salon de publication principal

On reprend votre montre et
Tout ce qui vous appartient
Vous déguerpissez nu sous
Les applaudissements du jury
Vous marchez dans la foule
Et vos pas s’enfoncent
Vous vous enfoncez bien mieux
Que tout le reste

Comprenez : le sens meurt
Dans votre poème favoris

Vous n’avez jamais été si seul
Personne ne vous a suivi
Pas même du regard

Prenez plus de temps à remettre
Votre cravate et à colmater
Les brèches béantes qui déchirent
L’équilibre de vos yeux.