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#362612 Divertissement Felici...ien

Posted by ANTEROS on 12 December 2006 - 12:18 AM in Salon de publication principal

Chère Felice,

La Poésie d'aujourd'hui n'est belle que par l'étonnement qu'elle suscite.
Je vous conseille Sophie Loizeau chez Compact éditeur ou plus modestement votre serviteur Devenir un jour vent référencé chez Amazon... (mais pour moi n'en faites rien je n'aime pas la publicité). Tout cela ne doit rester que pur plaisir.



#362527 Divertissement Felici...ien

Posted by ANTEROS on 11 December 2006 - 03:32 PM in Salon de publication principal

On dit que la nuit grise les cha-
mans que croiser la route d’un cha-
noine porte ouverte à la luxure
que le chat rit pourvu que varie
le menu de poubelle et que cha-
cun pour son home On vit dans un drôle
de hip-hop « help !» – pas hourra – où rap-
tor éructe et décape au car-choc
le corps de grande Terre malade



(Chère felice, heureux de vous voir par ici (où je ne viens que pour vous lire) vos essais de sonnets m'amusent, j'en écrivais il fut un temps... je vous bise)



#346432 Inattention... Sélective

Posted by ANTEROS on 27 September 2006 - 05:48 PM in Salon de publication principal

Oui, le propre de la Poésie est justement de se laisser porter par les mots...

Merci à vous trois.



#346098 Inattention... Sélective

Posted by ANTEROS on 25 September 2006 - 10:11 PM in Salon de publication principal

À ce qui passe ( tout ce qui passe) je n'accorde qu'un instant


d'inattention.




Je cherche en moi le mont d’où essaime l’amour




et contre un vent de sable au cœur d’un champ dunal



je lutte



#341861 S'il Te Plaît, Dessine Moi Un Mouton!

Posted by ANTEROS on 01 September 2006 - 10:02 PM in Salon de publication principal

Les bédouins passent
La caravane trace le sable
Le vent efface le voyage
Le désert est un roman sans fin

Sans lettres…



#341319 Après La F..

Posted by ANTEROS on 29 August 2006 - 08:26 PM in Salon de publication principal

Citation (Carla. @ Aug 29 2006, 12:18 AM) <{POST_SNAPBACK}>
J'aime beaucoup, c'est court, intense par les images et les mots vous emportent loin.


Merci,
Point n'est besoin d'envolée lyrique pour dire l'essentiel (en ce qui me concerne)
Amitiés



#340779 Après La F..

Posted by ANTEROS on 27 August 2006 - 08:28 PM in Salon de publication principal

Citation (-ALMADOR- @ Aug 27 2006, 01:40 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Anteros, les touristes ne semblent pas vouloir quitter l'île...mais je ne desespere pas d'aller te rendre visite bientot!!! Quitter mes fourneaux pour aller ecouter un peu de Jazz...Enfin Septembre souffle un air de rentrée!!ouf!...Tes paninis sont bons?


J'ai la faiblesse de penser que la seule chose qui soit à peu près bonne chez moi c'est la poésie...
aussi serait-il prudent que tu déjeunes avant de me rendre visite...



#340697 Après La F..

Posted by ANTEROS on 26 August 2006 - 07:55 PM in Salon de publication principal

Almador : j'espère bien te voir avant la fin de la saison...
Héloise : merci, ja sais vous lire lorsque je le peux..;
Balila : merci, oui c'est exactement cela, quelque chose de lancinant et d'apaisant, comme un silence d'environ une demi-heure...



#340102 Après La F..

Posted by ANTEROS on 23 August 2006 - 09:38 PM in Salon de publication principal

Citation (leslovène @ Aug 22 2006, 02:44 AM) <{POST_SNAPBACK}>
ANTEROS le vrai ??......de retour ??


Oui, bonjour ami Martien... c'est bien moi. De retour ? non ! de passage et seulement. Et toi tu vas ?



#339888 Après La F..

Posted by ANTEROS on 21 August 2006 - 10:10 PM in Salon de publication principal

La mer remontée
je marcherai

( ivre en ce havre asséché)

Au chant de l’enclume
se mêleront
des mélopées marmoréennes
(supposons des ruines symphoniques)

Je ferai mon tour de ronde
à la lueur d’une araignée
et de sa toile éteinte


Sentinelle apatride



#329740 Pour Hauteur

Posted by ANTEROS on 18 June 2006 - 10:13 PM in Le petit salon...

Chère Natn
Tu as raison ce poème est à toi... Je ne reviens pas sur mes promesses...Il ne m'appartient plus
je te bise



#329630 Pour Hauteur

Posted by ANTEROS on 17 June 2006 - 11:44 PM in Le petit salon...

Très Chère Toi (DS.)

Nulle part il est écrit que ce texte est inédit.
Si bévue il y a elle concerne uniquement le sexe de Hauteur, je le croyais au féminin conjugué.
Je te bise nat



#328623 Sans Titre

Posted by ANTEROS on 12 June 2006 - 10:07 PM in Salon de publication principal

Citation (Félice @ Feb 19 2006, 02:34 AM) <{POST_SNAPBACK}>
La feuille sèche et pourpre
tombe de tout son poids
elle traverse l'air inexistant

L'arbre, esseulé,
digne comme un veuf,
se met à attendre

Pour toujours.


Chère Felice, Je vous donne mon avis sincère : un poème court doit être vraiment court. Je vous suggère de réfléchir à ce qui suit :

La feuille sèche-pourpre
tombe
traverse l'air absent

Digne comme un veuf
L'arbre attend

Attendra toujours.


(Mais surtout n'écoutez jamais les conseils d'un autre)

Votre



#328216 Sagitario

Posted by ANTEROS on 10 June 2006 - 08:39 PM in Salon de publication principal

Cher Almador

Joli poème, je sens que le four à pizzas n'est pas loin à moins que ce ne soit la démarche incendiaire de ta patronne..
Amicalement



#327877 Pour Hauteur

Posted by ANTEROS on 08 June 2006 - 06:11 PM in Le petit salon...

Chère Hauteur,

Je comprends votre surprise. J'ai lu un texte de vous que j'ai aimé ; je crois que vous aviez fait un commentaire à un de mes poèmes ( bien qu'ayant fréquenté ce site assidument il y a quelques années, j'y viens très rarement) aussi ai-je décidé d'offrir à celles et ceux qui m'avaient honoré d'une visite un poème, récent ou ancien. Celui ci est extrait d'un de mes recueils.

Je vous bise
Amicalement
JF AGOSTINI



#326469 Pour Felice

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 07:55 PM in Salon de publication principal

Vous êtes une des rares sur ce site à savoir ce que Poésie signifie.
Je suis tout simplement poète et humain.

Je vous bise

(Vous le savez je ne m'attarde jamais ici, en matière de poésie il y a beaucoup de nécessiteux, alors je vais distribuer ma parole à ceux qui tout comme vous l'entendent)



#326345 Pour Bohemia : Aimer

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:38 PM in Salon de publication principal

Ce fut un plaisir de passer quelques instants ici.
Ne me remerciez en rien, les mots sont au monde ce que le monde devrait être à l'amour.
Je pars, je ne sais si je reviendrai...
Chi lo sa ?
Baisers



#326344 Veille

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:35 PM in Salon de publication principal

J'ajoute et j'insiste qu'il faut aussi lire et vraiment lire les commentaires !!! ne pas survoler !
Oui je pense que nous n'avons pas la même vision de la poésie pour moi la poésie n'est pas affaire narcissique mais amour et Partage !
Amicalement



#326339 Veille

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:27 PM in Salon de publication principal

Conseil amical.

Lorsque l'on se présente comme nouveau, la moindre des délicatesses est d'abord d'aller lire, éventuellement commenter les autres.
Lorsque l'on débute en poésie, le mieux est aussi de lire les anciens et les contemporains.
Il faut donner un peu de soi avant d'en retour recevoir ce peu d'amour vers lesquel nous courons tous.
Corrigez vos erreurs de frappe, relisez-vous avant de poster.
Amicalement



#326319 Pour Callinira

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:09 PM in Le petit salon...

Poème supprimé pour cause de désaffection ou de vaniteuse ingratitude calliniresque



Jean-François AGOSTINI : « Presqu'il »

Lors d'une récente soirée poétique je me suis permis de lire quelques de vos sonnets, en vous citant, le thème de la soirée était erostisme et littérature.

Je m'incline respectueusement, chère amie poète et vous baise la main du coeur.



#326314 Eaurore

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:04 PM in Salon de publication principal

Confrontation



Quand tes paupières frissonnent vers le désir de mes yeux éblouis et que
Mon pleur bleu parcourt la garde de ton corps enraciné aux frontières
De nos mondes alors, alors tout s'éteint en îles submergées Le ciel
Et l'autre se recouvrent d'un voile pudique en attente de séisme Le sens Caché des tours des collines nouées dans l'alcool des songes s'inverse Tout Confond la réalité Comment écrire sans regrets un mariage
Couvert d'embruns ceux de ta bouche ourlée par un sang d'outre-vent et ne Plus entrevoir les mots anciens ces fantômes collés à l'ombre de mes Paumes refermées Sur ta voix plane un cœur sans clé sans niche sans…
L'aboiement du nuage froisse ton visage claque l'âme de la vérité
Tous les non-dits du monde inondent les roses larmes La marée miaule et griffe L'incise rougeoyante La lueur arborescente s'échappe maquille ou
Macule la nuée attentive Posidonie se hérisse se fane
Envahit le rivage et pourrit
Je cours au massacre annoncé

Jean-François AGOSTINI : « Presqu'il »



#326311 Pour Hauteur

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 01:00 PM in Le petit salon...

Elle m'a pris dans ses yeux…

Elle songeait allongée près d'une natte bleue.
La mer se confondait avec ses verts de rêve.
Immobile étincelle,
Deux fragments de comète plantés sur une parcelle,
Une parcelle de sable recherchant une étoile
Dans une infinité de poussières endormies.

Et puis elle s'est levée, ses longs cheveux bouclés
Dessinant sur son corps un voyage immédiat
Vers un pays marin désertique et sans fin.
Le pays où les ronds se mélangent dans l'eau,
Le pays des couleurs juste avant l'arc en ciel,
Le pays des oublis où naissent les pastels.

Le pays des matins, dans ses cheveux lointains.

Elle a jeté ses yeux sur la plage éblouie,
Sur les lys érigés vers un soleil pâli,
Sur les genévriers et les pins-parapluies.

Il n'y avait plus qu'elle sur la plage envahie
Par mes pensées collées à son demain, déjà…

Elle a senti le Temps, elle s'est tournée vers lui.

Elle m'a pris dans ses yeux,
Je n'en suis plus sorti.



#326309 Pour Sebastian1980

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 12:53 PM in Le petit salon...

Le papier part en lambeaux, peut être les palpitations, les tremblements de coeur :


Arythmitude

Ce n'est plus qu'une pompe à regrets,
Un désaccord binaire de souvenirs nimbés,
Un rythme froid bleui par des veines épuisées.
Il me bat.

Autrefois,
Un trait fou traversait les sursauts ;
Une scansion diffuse
Liait les mots rougis au soufflet de l'envie,
Comme une perfusion…de toi.
Mes yeux claquaient sur ton épaule en soie d'opale.
Nos jeux frôlaient le ciel, la terre gîtait, la lie du monde gisait…
Il me bat.

Tes cris ne sourdent plus,
Ne t'époumonent plus,
Ne m'éperonnent plus.
En bas, près des enfers,
Un vaisseau s'agglomère,
En bas, près des enfers,
Il entame son ascension.
Je pressens la débâcle.

Il me bat.

Autrefois,
Sur le sable des nuits tes pas trissaient.

J'entends, j'entends, j'entends la voix des ailes ;
La symphonie perdue colmater mes effrois
À venir.
Je ne suis qu'un palet formicant
Un ricochet d'espoir un reflet lagunaire
À Venise.
Il me bat.

La bouée de tes yeux verts se dégonfle,
Elle m'emporte,

L'enfer prévient la vie,
Le sang charrie sa tombe et la cicatrice hurle ;
L'enfer prévient le mort
L'ancre enchaîne les fluides et déteint le tunnel.
Il me bat,

Encore…
Encore…
Encore.



Jean-François, AGOSTINI : « Presqu'il »



#326305 Pour D.s ; Un Poème En Exclusivité...

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 12:45 PM in Salon de publication principal

à Jacques Prévert.




Un bébé phoque
Deux bébés phoques
Trois bébés phoques
Si doux si doux si doux

Fun you

Une jambe
Deux jambes
BB
Belle comme tout
Si Dieu l'avait créée
Au pays des manchots
Des manchots sans massue

Un s(k)idoo
Deux s(k)idoo
Trois s(k)idoo

La banquise qui sue
Le sang des bébés chauds
Et va noircir les jambes
Les jambes de BB
Sur la neige si blanche si blanche
Pareille à la candeur grisée
De Celle d'Orléans

Trois bébés phoques et trois s(k)idoo

Fuck nous !



#326299 Pour Bohemia : Aimer

Posted by ANTEROS on 01 June 2006 - 12:33 PM in Salon de publication principal

Le piano...des anaphores pour le rythme, joli.


Pour vous quelques interrigations teintées de jazz :



Aimer

Aimer,
Se noyer dans un verbe.
Ecrire l'étrange déferlement de l'autre en soi.

Aimer, changer de voie lactée l'autre monde celui des deux regards pétrifiés à l'instant unique d'un temps, perdu en incomplétude amère.
Aimer, unir l'émotion fulgurante où ses yeux secondes les miens déjà la minute d'avent, bleu-mer ils m'aveuglent.
Aimer, enfin murmurer l'autre en soi devinée avant l'éclair, l'habillée d'un corps possible, aperçue au bord angoisse d'un port sans voyage.

Aimer, rétablir le saint axe ou tout a basculé en prière de mon insatiable ego au centre d'Elle.
Aimer, s'émouvoir d'un premier tremblement de lune qui vacille ses cils lianes m'enchevêtrent.

Aimer le silence qui suit précède et vole vole vers ta cyme la fleur noire ô mon futur vernal, je te vois en portée musicale.
Aimer, se calmer, calmer reprendre souffle, réguler l'impossible état des transes saxophoniques, jazz toi.
Contrebasse basse, résonner, aimer tu me vibres au fond du tout et rien je ne suis plus sans toit
M'abriter ou ???
Aimer, l'être d'une inconnue au suicide presque de Zweig ; comment décrire mieux la mort et cesser, même pas.

Aimer, se calmer, calmer reprendre souffle….Bien, calme…Respirer.

Aimer, encalminé au bord angoisse d'un port voyageur en duo de souffrances illuminées. Se reconstruire après le choc.
Aimer, réciter le bréviaire confondre les chairs fondre les mots amers
Nager, frôler lointain les vacarmes ondins.

Ô mon Amour comme j'aime tous ces matins de l'Univers penser en sphère de terre noyée en mer vers toi encore…
S'égarer en Apocalypse de plus d'une demi vie silencieuse à l'infini environ.
S'égarer, rechercher, Chercher……………………………………………………………

Trouver enfin ! Osmose du j'Il dans l'un et l'autre du j'Elle !

J'Elle ou j'IL fusionne sans comprendre l'avoir et l'être soie aux draps froissés par l'étreinte sauvagement contrôlée extase artifice Ciel les étoiles s'éteignent seul j'Il ou j'Elle brille pour elles un feu de Saint Jean…

Aimer, mourir de l'autre ment ??



Jean-François AGOSTINI : « Presqu'Il »