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#298320 Sentiments Nouveaux...
Posted by -ALMADOR- on 13 February 2006 - 01:50 PM in Salon de publication principal
O mon coeur étourdi de songes
Que muse des arènes ronge
Véronica manquée, ma corne
fait rougir ton flanc de licorne
Quand l'amour est blessé à mort
Que les marins dorment au port
Que les voiles de l'aventure
Sont en berne sur leurs mâtures
Alors, soulevé par les vents
Mon coeur enfle comme un grémant
Et l'enfant rêvant sur la plage
Pose à l'oreille un coquillage
Adieu destin de moribond
Car je sens l'émotion nouvelle
Donner un tour de manivelle
A mon âme de vagabond
Guéri, je rêve doucement
Aux nuits innondées par l'amour
Aguerri, mes yeux sans tourment
Goûtent la saveur des beaux jours
#298588 Sentiments Nouveaux...
Posted by -ALMADOR- on 14 February 2006 - 12:37 PM in Salon de publication principal
Je trouve le reste un peu trop classique
Dommage ! Il y a de bien belles images qui gagneraient à être plus audacieuses
Bises
Merci pour la critique constructive!! C'est vrai que je suis un peu paresseux!!
Esther
Merci Esther!!
Amitiés,
Béa
Bonjour Béa!!
je me suis fais oublier quelques mois!! j'espère que tout va bien pour toi! bisou
#298593 Renaissance...
Posted by -ALMADOR- on 14 February 2006 - 12:42 PM in Salon de publication principal
Comme un amputé du coeur
Mon amour sur des béquilles
Je m'éloignais du bonheur
Enfermé dans ma coquille
L'eau chantait sur les galets
Le soleil dans la vallée
Les mimosas, toi et moi
Sous l'antique pont génois
#299644 Sentiments Nouveaux...
Posted by -ALMADOR- on 21 February 2006 - 01:03 PM in Salon de publication principal
balila
Merci Balila!! oui un peu comme la chanson de jean louis Aubert...Sur toutes les plages du monde!!! Amitiés!!
#301308 Lumières
Posted by -ALMADOR- on 28 February 2006 - 12:12 PM in Salon de publication principal
Où s’échouent tous mes doutes..."
J'adore cette image!!!! Bisoux à toi Marcek!!
#301309 Prendre Son Cœur Dans Les Mains
Posted by -ALMADOR- on 28 February 2006 - 12:14 PM in Salon de publication principal
Dans les graviers
Où vont nos pieds."
Que c'est mignon!!! bisoux à toi Bea!
#301310 Fil Aigre !
Posted by -ALMADOR- on 28 February 2006 - 12:19 PM in Salon de publication principal
Et l'éternité -un lieu où nous pouvions échanger sans être flattés-."
Voila le verbe inspiré et caractéristique de notre Douce Sarah...
C'est puissant, profond et un peu "dark side of the moon"!!!...
Bisoux !!!
#301311 Fleur Des Gares.
Posted by -ALMADOR- on 28 February 2006 - 12:23 PM in Salon de publication principal
#301312 Soupirs...
Posted by -ALMADOR- on 28 February 2006 - 12:25 PM in Salon de publication principal
De solitaires silhouettes errent dans la pénombre...
Sur le zinc mouillé de bière des tristes comptoirs,
Se reflètent l'amertûme des visages sombres...
Sur les rails rouillés des vaines déstinations,
Les trains fantômes sifflent dans la nuit...
Sur des lits douillets, Elles soupirent d'ennui;
Par cette vie où le cinéma n'est qu'illusion...
#301992 Fleur Des Gares.
Posted by -ALMADOR- on 03 March 2006 - 01:47 PM in Salon de publication principal
Bises,
Béa
Merci Bea!! et une pensée pour monsieur Léotard(pas le bonimenteur!!)
#325101 Poeme Toi !
Posted by -ALMADOR- on 26 May 2006 - 12:29 AM in Salon de publication principal
O mon coeur étourdi de songes
Que muse des arènes ronge;
Véronica manquée, ma corne
fait rougir ton flanc de licorne!
Quand l'amour est blessé à mort,
Que les marins dorment au port...
Quand les voiles de l'aventure,
Sont en berne sur leurs mâtures...
Alors, soulevé par les vents,
Mon coeur enfle tel un grémant!
Et l'enfant rêvant sur la plage
Pose à l'oreille un coquillage...
Adieu destin de moribond;
Oui, je sens l'émotion nouvelle
Donner un tour de manivelle
A mon âme de vagabond!
Car tel un amputé du coeur,
Mon bel amour sur des béquilles,
Seul, je m'éloignais du bonheur
Saoul, enfermé dans ma coquille!
Mais l'eau chanta sur les galets,
Le soleil innonda la vallée,
Les mimosas, toi comme moi
Sous un antique pont génois...
Guéri, je rêve doucement,
Les yeux ouverts par l'amour.
Aguerri, mon coeur sans tourment
Goûte la saveur des beaux jours...
#325163 Poeme Toi !
Posted by -ALMADOR- on 26 May 2006 - 02:26 PM in Salon de publication principal
#325245 Poeme Toi !
Posted by -ALMADOR- on 27 May 2006 - 12:28 AM in Salon de publication principal
Quand au mot "aguerri"..j'aime ses roulements de tambour...
A l'amour comme à la guerre!!!
Bisoux
#325586 Saudade
Posted by -ALMADOR- on 29 May 2006 - 03:23 PM in Salon de publication principal
Lutte sans cesse
dans les vents intemporels...
Du sablier fragile s'écoulent
Des cristaux de sel
Qui blessent nos yeux
Au coeur du village
Du sang sur le trottoir
En première page
Mon nom à l'encre noire
De l'orme au vieux lavoir
Y'a manger et le boire
Je plongerai dans ma mémoire
Dans les profondes abysses
Des océans du souvenir
Pour en oublier le pire
Cette encre noire
Sur le trottoir
Mon sang
Mes larmes
#325653 Petit Texte
Posted by -ALMADOR- on 29 May 2006 - 10:38 PM in Salon de publication principal
Nos YEUX en sont les fenêtres,
Notre souffle en mesure l' intensité,
Et tambour d'amour est notre COEUR...
Tout notre capital sympathie
Est niché entre nos côtes
A la bourse de la VIE...
la MER commence là
Où s'arrête le rail...
Laissons, venir les souvenirs
Et les soupirs, à l'avenir...
ELLE a le sens des sens...
#326744 Ton Corps
Posted by -ALMADOR- on 02 June 2006 - 10:50 PM in Salon de publication principal
Felice décortique la poésie comme une écrevisse...
Cette nuit la mer est noire!
#326745 Par Delà Les Toits
Posted by -ALMADOR- on 02 June 2006 - 10:59 PM in Salon de publication principal
#326860 Divulgation
Posted by -ALMADOR- on 03 June 2006 - 02:41 PM in Salon de publication principal
#326947 Capitalisme Sauvage
Posted by -ALMADOR- on 03 June 2006 - 11:31 PM in Salon de publication principal
Moi j'trouve ça etrange
et ça me dérange
Qu'on me roule dans la fange!
#327345 A Un Porc!!!
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 02:44 PM in Le petit salon...
#327346 Divulgation
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 02:50 PM in Salon de publication principal
Merci pour ton com. Un bien étrange commentaire (que j'apprécie d'autant plus). Cependant, lorsque la tempête guette, je préfère en appeler aux consciences humaines.
Les esprits, les dieux et compagnie... c'est autre chose. Et aucun prétexte ne doit nous permettre de nous déresponsabiliser, n'est-ce pas ?
Mais je ne suis pas sûre de comprendre ton regard sur ce texte. Peut-être me trompe-je.
Félice.
J'ai lu..J'ai aimé... Je n'ai pas à comprendre car je suis extra-lucide...J'aime pas trop décortiquer les crevettes...En fait, je m'amuse et c'est bonheur de vous lire...
#327352 Paulette
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 02:56 PM in Salon de publication principal
Cet intense moment de bonheur, ce flash vivifiant de liberté allait contraster singulièrement avec la prochaine étape de ce voyage ; En effet, nous prîmes la direction de Paris dans la voiture, une 404 blanche que conduisait Roger marié avec Paulette qui s’était retrouvée seule après la mort de son unique amant Mario, survenue durant la seconde guerre mondiale, son bel italien, infirmier engagé dans la légion étrangère à Bastia pour fuir son pays et Mussolini qui l’avait condamné à mort pour désertion. La fièvre typhoïde l’avait terrassé sur le navire qui l’emmenait vers Marseille quelques jours avant la fin de la guerre…Paulette et Mario s’étaient connus près de Nancy et de leur amour est née Nicole, ma mère, qui a toujours détesté Roger qu’elle considère encore aujourd’hui comme un imposteur. Je n’aimais pas Roger non plus mais pas pour les mêmes raisons ; Je me méfiais de ce cinquantenaire chauve, très poule mouillée qui battait Sam, son pauvre chien noir qu’il était allé chercher à la S.P.A.Et puis surtout, ayant fouillé dans son bureau alors qu’il travaillait à l’usine sidérurgique de Rombas, j’y avais trouvé des revues "osées"; Cette découverte fut ma première expérience sexuelle...
Donc, la voiture contourna la capitale pour se rendre à Rambouillet, puis se dirigea sur une petite départementale pour s’immobiliser quelques kilomètres plus loin devant un grand bâtiment de style napoléonien dans le village de La Boissière-école.
Comme son nom l’indique, le cœur de cette petite commune était son école, la seule fierté pour son maire. Cet établissement baptisé Ecole nationale Edouard Herriot accueillait des orphelins de guerre et surtout ceux que l’on appelle pupilles de la nation. Ma grand mère qui trouvait que mon éducation allait de mal en pis, avait déniché pour ses petits enfants un modèle d’institution pour nous remettre dans le droit chemin. Mon père, pied noir d’Algérie, fraîchement expulsé de son pays natal, avait obtenu par compensation de la part de l’état, un poste dans l’armée française à la base d’Etain dans la Meuse. Et bien qu’il demeurait introuvable depuis quelques mois, j’eus donc l’honneur d’être inscrit comme enfant de troupe à La Boissière-école. Aujourd’hui, puisque le malheureux s’est éteint, je dirais qu’il a , semble t-il ,déserté en ne se présentant plus au rapport du matin.Ce n’est pas qu’il l’avait refusé ce putain d’uniforme ; Il était bien trop perturbé et la vie venait de lui donner un fils, son premier véritable enfant…
L’entretien avec le directeur, monsieur D’ancona ne dura pas plus d’une demi-heure et après avoir pris congé de Mémère et Pépère, les grandes portes battantes du parloir se refermèrent sur nous.. Par un long couloir glauque, un pion m’invita à le suivre et je fus brièvement présenté à mes nouveaux camarades ;Ils avaient tous un grand béret sur le crâne qu’on devinait tondu, le cou enflé par une cravate noire, la silhouette engoncée dans un uniforme bleu marine, en culotte courte, chaussettes épaisses remontées jusqu’aux genoux et de gros brodequins noirs étonnement bien cirés ; Ils souriaient en toisant ma tignasse bouclée qui tombait sur une chemise à carreaux écossais…
Je fus conduits à la buanderie où une grosse femme en blouse bleue me remit mon paquetage qui avait l’odeur du maquereau. Elle m’attribua le matricule 218 puis je découvris le dortoir et mon lit en fer. J’ai rangé mon linge en suivant le schéma affiché sur la porte de l’armoire. J’ai bouclé le cadenas et je suis allé dans la cour. Je venais tout juste de m’asseoir sur un banc sous les platanes qu’un type qui enfourchait une bicyclette , porta soudain un sifflet sous sa petite moustache et m’ordonna de le suivre. Nous nous retrouvâmes bientôt cinq à suivre avec difficulté le vélo, zigzagant dans la cour pour nous arrêter à bout de souffle, devant la porte d’une baraque en tôle : C’était un espace improvisé en salon de coiffure et le type après avoir ôter ses pinces à vélo, enfila une blouse brune et se saisît d’une tondeuse pour nous raser le crâne. Il fumait des gitanes maïs et écoutait son transistor ; A l’annonce des résultat hippiques, il stoppa net sa besogne et griffonna son journal. Visiblement irrité, il entailla légèrement l’oreille du petit roux qui se mit à hurler sur le fauteuil ;Je fus le suivant .Pas très rassuré, je lui ai simplement demandé de ne pas me faire du mal. Cette requête l’a si bien amusé qu’il s’est appliqué à me faire une coupe décente en n’utilisant la tondeuse que pour me dégager la nuque, préférant les ciseaux pour enlever le volume. Enfin,
.Il déplia un beau rasoir au manche en nacre pour égaliser les pattes puis comprenant qu’il ne pourrait jamais dompter les épis rebelles que j’ai sur le front, il m’enduisit alors les tifs d’une gomina parfumée et les lissa. Il me fit signer le registre puis m’indiqua le chemin du réfectoire .J’avais une faim de loup. Nous étions huit par table et c’est le chef de table qui se servait le premier puis ce dernier faisait passer les plats à son voisin dans le sens des aiguilles d’une montre .Bien entendu, retardé par le coiffeur turfiste, j’héritai du plus mauvais numéro à la corde .Mais il nous fut servi , ce soir-là, de la cervelle d’agneau au beurre noir avec des pommes vapeur et mes compagnons de tablée me regardèrent avec dégoût mêlé d’une certaine curiosité quand j’en eus terminé avec mon troisième cerveau. En revanche,
ma part de compote de pomme fut bien maigre…
Les pions réclamèrent le silence complet dans le réfectoire. Comme quelques voix continuaient de s’élever dans le fond de la cantine ;Un élève fut extirpé de sa chaise par un surveillant qui lui baissa la culotte pour le fesser devant l’assemblée médusée. En rang d’oignons, nous regagnâmes nos dortoirs respectifs. J’enfilai mon pyjama bleu ciel sous lequel il était interdit de garder son slip et je me glissai dans les draps de coton rêche .Ce fut l’extinction des feux à 21h précises et j’eus bien du mal à m’endormir tant les cervelles d’agneau me pesaient sur
l’estomac…
Le lendemain matin, nous fûmes réveillés par de la musique militaire diffusée par des haut-parleurs installés au quatre coins du dortoir ;Il était sept heure et notre pion nous ordonna d’aller faire notre toilette dans les lavabos ; Le reflet du miroir m’avait tout d’un coup métamorphosé ; Avec le visage bouffi, mes paupières chassieuses et mes cheveux ras, j’eus la sensation d’être devenu un grand garçon…Je notais aussi que torse nu parmi mes camarades, j’étais l’un des plus avantagé par la nature. Certes, il me manquait du muscle mais je les dépassais tous d’au moins une tête.
En quelques semaines, j’allais m’adapter à cet univers avec une belle volonté. Oui, je me sentais bien dans cette ambiance ;J’apprenais tous les jours parmi les autres et les règles de conduite strictes eurent un effet positif sur mon ascendant. La discipline me métamorphosait, me galvanisait et je devins " ALMADOR " : Ce surnom me fut alloué par mes camarades qui me respectèrent très vite tant ils avaient deviné l’originalité du personnage et son potentiel physique…Je fus sélectionné dès les premières leçons d’éducation physique comme goal de l’équipe de football de l’école dans la catégorie poussins .Je me souviens n’avoir encaissé que deux buts pendant la saison entière .Et comme j’avais le souffle exceptionnel, Je fus aussi engagé dans la fanfare comme joueur de clairon.
Une vive douleur pénétra dans ma bouche et je ne savait pas pourquoi ; En effet, mes dents de lait pourrissaient …
#327391 Paulette
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 05:41 PM in Salon de publication principal
Amitiés,
Béa
Nous nous comprenons alors!...Bisoux
La suite? je grandis...
#327393 Le Poète virtuel
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 05:43 PM in Salon de publication principal
#327472 Paulette
Posted by -ALMADOR- on 06 June 2006 - 11:07 PM in Salon de publication principal
peut-être a t-il transporté tes années suivantes en rêves vers l'écume sauvage....
wldp
L'année précédente, j'étais avec Paulette sur une haute côte dans la Meuse...La butte MONT SEC..J'ai ouvert grand les yeux pour pouvoir voir le plus loin possible...Alors j'ai vu le bleu profond de l'océan et j'ai dit à ma grand mère:"Oui, je t'assure que je vois la Mer..il y a meme des voiliers!!" Ehehehe..l'année suivante, elle m'amenait en Normandie!!Je t'assure...Je voyais la mer..je respirais l'iode!!C'est vrai que je suis du signe des "poissons"..Amitiés!!
La suite? je grandis...
Oui Béa..je m'appelle aussi Mario...et je suis aussi en Corse!!Je sais que ce n'est pas toujours facile pour toi mais "notre grand corps malade" en a vu d'autres.Ehehehe...Bisoux
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