Merci Bohémia.

C'est mieux comme ça peut-être, non?

Il est des sources fantôme, taries Qui brillent autant que des farfadets dans la nuit L’Homme qui s’y désaltère croit, se leurre Sa foi s’assèche, entre ses mains Une brindille casse et tout se meurt Il est des fontaines de Jouvence, assassines Qui débordent tant que les flammeroles brûlent Les paroles qui y vivent coule, se noient L’eau vive s’en va, dans les rigoles Un bateau de papier chavire et tout se tait Il est des puits vérité, forts Qui drainent le temps que les ombres saignent La main qui s’y risque hésite, se signe La vie se laisse prendre, dans la peau L’émotion naît et les mots s’humanisent Il est des geysers balise, ardents Qui éclairent autant que la foudre crépite Les yeux qui les regardent voit, s’émeuvent L’amour croît, dans le coeur Le jour irradie les parois et la joie respire Qu'en fait on de tous ces ponts Quand ce qu’on voit est ce qu’on est On naît et on ne sait jamais Si ce qu’on croit est vrai.

-en apnée...

-

Il est des sources fantôme, taries
Qui brillent autant que des farfadets dans la nuit
L’Homme qui s’y désaltère croit, se leurre
Sa foi s’assèche, entre ses mains
Une brindille casse et tout se meurt

Il est des fontaines de Jouvence, assassines
Qui débordent tant que les flammeroles brûlent
Les paroles qui y vivent coulent, se noient
L’eau vive s’en va, dans les rigoles
Un bateau de papier chavire et tout se tait

Il est des puits vérité, profonds
Qui drainent le temps que les ombres saignent
La main qui s’y risque hésite, se signe
La vie se souvient, dans les reflets
L’émotion naît et les mots s’humanisent

Il est des geysers balise, flamboyants
Qui éclairent tout autant que la foudre crépite
Les yeux qui les regardent voient, s’émeuvent
L’amour croît, dans le coeur
Le jour irradie les parois et la joie respire.



-

C'est très beau tout ça
Même s'il y fait froid

Au plaisir de te lire.

De vraies interrogations
Des paradoxes à se perdre
Dans l'espace temps
Et les mots font l'émotion
Devant cette fenêtre ouverte
Entre présent et hiers ancrés

Style intéressant
Des images qui accrochent
Envie de te lire encore
@ bientôt

C'est fou l'oponce des cactées
et terrible ce qu'un cactus peut piquer
à étancher la soif de vivre

Je noircis ces mots là
pour qu'ils soient bien visibles
comme un bout de vérité
qui s'inviterait

de ci de là...

pour nous éclairer

bien à toi missix

Salut vent ça va?
Tu ne t’emmêlerais pas les vers
dans tes pseudos des fois?
Passe le bonjour à mithra

Bel équilibre entre douleur et douceur
Bien à toi

Merci Val
J'ai apporté quelques légères modifications depuis
Bien à toi.

On ne s'aime pas
Ou juste ce qu’il faut
Pour se vivre.

J'en rêve
Le coeur gros comme ça...

Merci et Amitiés.

J'aime bien le texte
J'aurais bien aimé l'entendre.

-


- Pardon
Je t'ai réveillé au milieu d'un rêve

Te souviens tu de mes mains qui te parlent
Tu ne peux pas me répondre je sais
Toi tu te déverses depuis tout ce temps
Dans le langage des morts

Ton nom
Etait le mien dans les creux d'hier

J'ai oublié tes bras qui n'étaient que passerelles
Entre toi et moi l'éraillement du temps
Creusait des sillons parallèles
De ritournelles en ruptures

Ton non
A bâti un mur dans chacun de mes yeux

J'ai entendu tous tes non dits et plus encore
J'en ai eu les oreilles bouchées au monde
Révoqué tes fantômes depuis
Ta frêle armure ôtée

Quel son
Qu'un pieu planté dans la foi d'un enfant

_ Même devenu grand

J'ai dû peser puis casser toutes les pierres offertes
Telles des précieuses par toi et
Être à plusieurs c'était mieux certes
Mais seule je demeure

Ce pont
Ce qui en reste d'eux servira de repère

J'ai effacé de mon esprit tout jusqu'à l'infini du croire
De zéro je repars dans cet espace habité de rien
Penchée vers demain sur des starting-block
Dernier modèle et sans histoire

C'est con
Ces réveils qui n'altèrent en rien les rêves de ceux qui s'y enferment
C'est bon
D'avoir osé l'éveil sachant que ceux qui y dorment sont morts.


-

Très beau et très émouvant je trouve
Des maux bien planqués sous des mots
Mais qui se laisse libre de se dire
Fini la bouche close de l'enfant
L'autre s'en va soleil levant
Ose un "Nous parlerons d'amour..."
bien à toi.

Très belle analogie
Une bouffée d'air frais que ce texte
encore!

Crescendo oui c'est très juste
Merci pour l'agréable

Paz ti.
Salam

J'ai lu l'autre, premier texte
Ce que je sais c'est qu'à lire celui ci
Je dis oui
et encore oui
ça me parle
et ça me parle bien
bien à toi.

Beaucoup de douceur

Une impression d'intimité
Sur le fil
Sans effraction
Dans la pudeur

Très agréable à lire

Merci.

Il est pas mal ton texte
franchement j'aurais pu en dire plus mais là...
avec ce qui suit plus envie
Lâche prise, mets tes textes et c'est tout
vous vous en porterez mieux, toi, tes textes
et nous, aussi.

Je suis bien d'accord avec l'ensemble de ce texte
On pourrait dire plus encore
Mais ce qui est dit est bien écrit
alors merci.

oui comme une impression de facilité à aller à l'essentiel
seulement une impression
c'est je pense, ce qui fait la force de votre écriture.

-


Derrière chaque peur se cache un désir
Tout son être témoigne de cela
Elle n’est qu’effroi et sang bouillonnant
_ Passe son temps à  vouloir dé mourir


Ne sait plus voir de ses yeux d’enfant
_ Sceller les paupières
Dans les couloirs où elle va elle croise
Son regard d’hier qui la blesse

Elle a enterré le meilleur
Entre ici et ailleurs

Reste sa figure qui toise le futur

Oublié le lieu de sépulture
Pour garder trace et rendre grâce

Omis de se souvenir…

Ton sang d’encre pourpre
Sent le souffre
Aux naseaux des rêves passants

Crèvent les bulles d’air sous tes sabots

Oui tes mots mandibules
Te dévorent littéralement

Mante en manque de religiosité

Le corps ne ment sais tu
Dit toujours ta vérité

Jouir du pouvoir des mots
C’est tendre un piège aux ombres

Beau leurre

Creuser un trou pour en combler un
Quand le vide lui reste visible

_ Il te faudra coudre les deux rives
Pour en faire des cicatrices

Si tu voyais tes rêves
Tu n’en reviendrais pas

Tellement ils sont précaires

Me mettent moi à l’étroit
Pourtant


L’espoir est en toi
Droit devant

Là où tu as peur du noir.


-

Je n'avais pas vu!
Merci DJ-b.
Et riz.

Pour tout ce qui est -bien - dit
Me touche.

Up
Il me parle bien ce texte.
Bien à toi.