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#363760 Je Ne Vous Ai Pas Vus Si Amoureuse

Posted by bernardo on 20 December 2006 - 11:41 PM in Salon de publication principal

Je ne vous ai pas vue si amoureuse
Visage voilé dans le soleil ou l’ombre
Vous possédiez ce grand désir en vous-même
Et toutes vos autres promesses ne pouvaient m'abandonner


Cependant lorsque que je tenais vos pensées dissimulées
Cela me faisait refléter ce désir de la mort
J'aurais vu ainsi votre visage orné de tristesse avec pitié
Mais votre Amour vous avait rendue plus prudente que de moi



Alors vos cheveux blonds seront voilés par le soleil
Lorsque votre regard se sera chargé en eux -mêmes.
D’un paysage d’amour si désiré et si épris de moi




Ce voile obscure me gouverne
Jusqu’à ma mort, et par la tiédeur et le froid
Et je regarde la lumière douceâtre de vos beaux yeux ombragés



#363122 Je Te Donne Ces Vers ...

Posted by bernardo on 14 December 2006 - 06:04 PM in Salon de publication principal

Je te donne ces vers ...

Je te donne ces vers car le désespoir n’a pas de nom
Dans ces grandes lignes reculées aux époques lointaines
Elles nous feront rêver un soir au bord d’une mer humaine
Désespoir et amertume favorisés par de petits faits sur un sillon

C’est un bateau de mémoire criblé de neiges incertaines
Je connaissais le désespoir qui était comme ce tympanon
Et les oiseaux vidés de leurs sangs éternel et mystique chaînon
Comme ces mouettes pendues à mes rimes hautaines

Je connaissais le désespoir dans les glaces d’un abîme profond
Jusqu’au plus haut du ciel l’aigle sexuel exulte rien ne me répond
Ô toi qui es comme ce visage une créature a la trace éphémère

Foule d’un pied léger la fierté de ton désespoir et ce regard serein
Les insensés mortels dont leurs désespoirs t’ont jugée amère
Visage aux yeux bleus déracinés de la nuit sur un front d'airain



#362947 Sonnet D'amour

Posted by bernardo on 13 December 2006 - 09:59 PM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 12 2006, 10:25 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Alors, vous voyez bien, Bernardo, que votre non-ponctuation, loin d'empêcher la compréhension, la facilite au contraire !
Et je trouve que ça souligne encore votre style, qui vous est bien particulier.
Bonne continuation.
Pan'm


Te remercie Paname, oui il y a un anticonformiste dans l'écriture sans ponctuation
qui n'est pas une règle en soi, mais augmente la lisibilité d'un texte.

Amitiés .



#362945 C'était Toujours Cher à Moi Ce Visage Dans Le Ciel

Posted by bernardo on 13 December 2006 - 09:51 PM in Salon de publication principal

C'était toujours cher à moi ce visage dans le ciel
Dans ce visage qui se ferme à ma vue
Il y aura sans doute beaucoup d'horizons ultimes
Avant que j’aperçoive ton irremplaçable amour et regarde ici
Dans ta pensée, des plaines d’espérance immense
Encor plus grande et plus douce que, le toucher de ta peau
Tu apaiseras sans doute, mon cœur emprisonné par ma tristesse.
Lorsque j'entendis gémir le vent
Il n’avait rien de comparable à ces soupirs
Et je les compare au silence de l'infini
Avec cette voix qui retentit dans le ciel,
Et je garderais en mémoire l'éternel amour
Sur nos passions qui étaient mortes
Et aussi dans cette immensité,
Où mes pensées seront submergées  
Où tout me paraissait si douceâtre
Amour, c’était toujours cher à moi, ce visage
Ton visage qui se ferme à ma vue
Dans l’immensité du firmament



#362763 Sonnet D'amour

Posted by bernardo on 12 December 2006 - 10:10 PM in Salon de publication principal

Citation (Théagène @ Dec 11 2006, 08:23 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Votre poème possède quelque chose de vraiment magnifique.
Pas de rimes, des pieds par quinzaine dans chaque vers, peu ou pas de ponctuation; tout cela est très troublant!
Mais le poème possède un rythme intérieur très fort, oscillant entre naîveté et grâce, suivant les tournures des phrases. Et tout cela est très en phase (justement) avec les sentiments qui se dégagent de l'auteur qui semble hésiter entre un amour fou, total et une façade plus convenue.
J'adore le vers 11:
"Je repose à côté de votre rêve, reposerez-vous dans ce mirage :"

Heureux de faire votre connaissance!

Théa.


Vous remercie, Théa de vos commentaires amicales sur ce poème, j'aime bien la poésie romantique qui me convient à merveille.
Amitiés .

Bernard



#362762 Je La Contemple Lorsqu’elle Parle Ou Rie

Posted by bernardo on 12 December 2006 - 09:56 PM in Salon de publication principal

Amour nous étions si pleins de ravissement
Devant notre amour paraissant chose si agréable,
Et je la contemple lorsqu’elle parle ou rie
Solitaire et seul à moi-même et à nulle autre semblable


Dans le belle empyrée serein de ses calmes paupières
Constellant tellement les  étoiles fidèles de son regard
Qu’il n’existerait d’autres clartés pour me guider
Et qui gravera  ainsi le dessein de m’aimer


Quel miracle là et alors parmi les herbes
Coucher parmi les fleurs où elle demeure ou elle presse
Contre ses angéliques seins un bouquet d’amour


Quelle douceur ses lèvres et sa peau à la saison nouvelle
De la voir s’en aller seule avec ses pensées
Tressant dans le ciel une couronne d’or pur sur ses boucles



#362643 Sonnet D'amour

Posted by bernardo on 12 December 2006 - 09:09 AM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 11 2006, 04:47 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Dommage que vous ayez oublié un vers dans le premier quatrain pour faire un sonnet complet !


Oui vous aviez raison, une petite fatigue d'inattention de ma part, je m'en excuse.



#362595 Sonnet D'amour

Posted by bernardo on 11 December 2006 - 10:01 PM in Salon de publication principal

Diriger lentement mes pas sur un chemin amoureux,
L’amour résonne comme un tocsin et appelle les jours,
Lorsque la nuit mon délire inquiet perce mes songes obscurs
N’aurais-je pas de cesse à cet amour si infinie

Je serais si terne dans mes angoisses et pour vous,
Amour dans vos apparences dissimulées, adoucissant mon destin,
Vous serez entièrement dévêtu dans mes bras s’étendre et espérer
Me séduire légèrement dans votre vie sincère

Je serais moi-même d’un amour violent d’une rigueur intraitable
L’amour si sincère vous aime dans une vraie intimité,
Je repose à côté de votre rêve, reposerez-vous dans ce mirage :

Je ne me suis renié en rien dans ce détachement si gentil
Trompant mes peines passionnées avec cette fausse réalité.
Dans l'amour ne voyez là aucun mal dans mes certitudes



#362333 Lorsque Vous Existiez à Côté De La Clarté Du Soleil

Posted by bernardo on 09 December 2006 - 09:44 PM in Salon de publication principal

Lorsque vous existiez à côté de la clarté du soleil
Admirant le feu des étoiles sinueuses qui filaient vers votre coeur
Je murmure des vers d’amours vers vous si amoureuse
Il y a longtemps Bernard que vous m'aviez chanté ces vers



Et vos pensées, entendent toute ma complainte
Même si elle était anéantie par tant de désespérances
Elle ne manquera pas de se réveiller au son de mon appel
Et j’exalterais votre nom avec un immortel éloge

Je serai votre monde une apparence sans restes
Reposant en paix dans la plaine de vos souvenirs
Vous serez amour courbé sous le feu de mon agonie

Regretter encor amour pour vous, ce désespoir torrentiel
Ainsi vivez en moi croyez-moi n’espérer pas un autre jour
Réunissez désormais les roses de la vie et du désir



#362222 Comme La Caravelle De Colomb Sous L’orage

Posted by bernardo on 08 December 2006 - 10:16 PM in Salon de publication principal

Comme la caravelle de Colomb sous l’orage
Qui a longtemps exploré les hautes mers
Et regardant longtemps les étoiles s’animer
Éclairant sa caravelle en danger de naufrage,


Je regarde sur la mer mes pensées sans craindre la rage
Des océans et des vents violents sur des ondes écumées
Il y avait quelque part un danger envenimé
Il serait vain de tendres ces mains vers ces lointains rivages :


De la sorte mon amour sur le port j’appareillerai
Regard vers la mer ou ta voix à travers les mers m’appellerait
Mille tourbillons d’amour soufflent de ton onde renversée :


Tu me voyais, jusqu'au ciel m’élever, bien souvent
Le vent dans les voiles et notre amour à la merci des vents
Assis à tribord mes songes dans mes mains percées



#362198 Avec Des Yeux D’étoile Dans Un Immense Espace éthéré

Posted by bernardo on 08 December 2006 - 07:37 PM in Salon de publication principal

J’aimais l'air de la nature que je respire
Et je sentais l’haleine parfumée des fleurs
La senteur des bois enveloppée d’airs si doux,
Les nuages dressent leurs auréoles au dessus de ma tête
Et le flambeau du soleil
Éclaire l’humanité alors quand
Le voyageur du ciel vous a suivis
Avec des yeux d’étoile dans un immense espace éthéré
Planète argentée dans une nuit vide
Et vous nu au dessus de ces rivages de rêves
Et pour tout compagnon l'image de l’amour
Qu’une pensée mortelle vous aura fait enfuir
De ce monde impur
Et votre colère mortelle ressemble à du dépit
Les êtres humains demeurent des arbres morts accidentés
Profondément dans ce fatras d’un monde qui se meurt
Et je pensais encor que des flammes vivantes auraient déferlé
À travers mon angoisse sèche et j’entendais les feuilles respirées :
Elles m’auront serré de leurs bras
Dans les pulsations d’un coeur caché
D’un amour si affligé ou triste dans le désespoir
Vous amour vous pleuriez si désolé
Votre amour noyé par le Soleil dans la Rivière.



#362055 Dusses Encor ! Déchirer Mes Poésies, Et Les Donner Aux Rats à Ronger.

Posted by bernardo on 08 December 2006 - 09:21 AM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 7 2006, 06:02 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ah Bernardo...votre ponctuation...VOTRE PONCTUATION !!!
Mais laissez-la donc tomber sans remords !
Votre discours intéressant sera enfin audible...

Dernier avertissement, hein !
Je ne perdrai plus de temps à vous déchiffrer autrement.
Je suis sûr que vous conserveriez d'autres lecteurs que moi, et que de nouveaux apprendraient à vous mieux apprécier...
Pour la dernière fois, mais ce n'est que mon avis naturellement, à vous de voir...

Amicalement.
Paname

J'ai supprimé, une partie de mes ponctuations de  mon texte afin de voir ce que ça donne
sans les ponctuations.
                                          Merci, à vous .



#362014 Dusses Encor ! Déchirer Mes Poésies, Et Les Donner Aux Rats à Ronger.

Posted by bernardo on 07 December 2006 - 10:55 PM in Salon de publication principal

Un plus érudit que moi à l’air si bizarre ira songer
Et concevoir quelques vers au-dessus des cimes
Du ciel, pour être de ceux qui en garderont le plus d'estime
Si l'on peut dire seul dans ces certitudes il s’en ira plonger

Quant à moi je ne pouvais exiger un vers allongé
Et m’étourdir mon intellect pouvais-je Parfaire ma rime
Nous nous consumions Dans ces vers que nous fîmes
Dusses encor Déchirer mes poésies et les donner aux rats à ronger

Aussi voulais-je Bernard pour les vers que je compose
Soit une prose en consonance ou une assonance en prose
Et ni être digne de ces autres louanges non mériter

Et peut-être je pensais que ma prose était bien habile
Et ceux qui trouvent là Mes vers et ma rime si facile
Voudrons s’en inspirer tout en voulant m’imiter



#361813 Sur Mes Autres Illusions , Perpétuelles .

Posted by bernardo on 06 December 2006 - 10:14 PM in Salon de publication principal

Ô mon rêve, c'est vrai, que vous,
Serez la seule part essentielle de ma Clarté
Donnée par un soleil, de lumière
Cause attachante, de ma souffrance infinie,
Amour, un seul jour avec moi et dans la mort :
Vous, à qui je vous confie à ma propre mort,
Je me sentirais, toujours vivant,
Dans mon âme, avec ce terme de tendresse.
Tel que vous serez, avec ce regard toujours…De profondeur
Sur mes autres illusions, perpétuelles.
Toujours je peignais, sur votre visage,
Cette tristesse, plus je vous vis, et j’aimais vous parler

Oui ! J’aime balbutier, des mots d’amours avec vous,
Et plus grand encor, je cultiverais la joie de cet amour,
Et plus encor sera-ce délire, que je respire ?
Beauté angélique ! Regard du ciel dans vos yeux.
Où que je regarde, la nature, plus elle m’avait paru si belle
Avec vous amour, le doux zéphyr caresse nos corps soudés,
Ces corps sont peints, seulement à leurs images,
De votre visage. S’écoule toute votre douceur,
Vous étiez la source purificatrice, de nos passions amoureuses
La beauté idéale, d’une vraie beauté.

Lorsque, depuis que je vous avais vus,
N’étiez-vous pas ce but ? Pour moi
Dans mes pensées les plus profondes ? À n'importe quelle partie du jour
Amour, lorsque je ne rêvais pas à vous ?
Et à quel point, aurais-je ! Manquer de rêves
De votre visage angélique ? Si beau comme un rêve,
Forme innocente,
Dans la place céleste,
Sur les hauts cieux, de l’espace,
Ce que je demande, ou ce que j’espère encor voir
C’est le diamant de vos yeux, s’illuminant de joie
Qui possède ce charme, la plus douceâtre,
De la lumière suprême, de votre pensée d’amour ?



#361761 Je M’assieds, à Travers Ce Dépeuplement Tranquille.

Posted by bernardo on 06 December 2006 - 06:13 PM in Salon de publication principal

Citation (iahhel @ Dec 5 2006, 10:22 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Alors je reste assis sur l'arrête de la brèche et m'imprègne du souffle aux fragrances de souffre ;
ces relents évanescents, âcres, nauséabonds, cette odeurs qui remonte à l'aplomb de ce gouffre.

La terre est ouverte et ses entrailles projettent béantes, toute la pourriture de notre race...
Qui doucement s'efface...
Des courbes que l'on trace...

"J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié.."
Merci pour ce texte empreint de réalité....

poétiquement


iah-hel

te remercie iahhel , de ton commentaire si amicale , mais la poésie doit être le ressentie
de la conscience cognitive . " Terme de philosophie. Qui est relatif à la connaissance.
Qui est capable de connaître. Les conditions de la cognition humaine, la constitution de l'organe cognitif de l'homme influent sur toutes ses connaissances, impriment leur sceau à tous les objets, sans qu'ils puissent lui apparaître d'une autre manière, VILLERS, Kant, p. 119."
En somme d'expliquer comment l'homme connaît .Acte intellectuel par lequel on acquiert une connaissance .
Amitiés .

Citation (Alba @ Dec 6 2006, 04:45 AM) <{POST_SNAPBACK}>
criante vérité, ô triste constation...

"les yeux que vous tendez au ciel,
vident de caresses, ne font que réclamer un paradis perdu"

Merci, pour ce beau texte,
un préférence cependant pour la première strophe.


Mercie Alba, j'en ferais d'autres poésies, ou nous nous promenerons ailleurs,
que dans le monde Ou nous vivons, et nous voyagerons en vers dans l'espace et dans de vastes plaines de rêves.

Alba, reçois toutes mes amitiés.



#361641 Je M’assieds, à Travers Ce Dépeuplement Tranquille.

Posted by bernardo on 05 December 2006 - 10:48 PM in Salon de publication principal

Souvent le soir je m'assieds, ici,
Sur ces plaines désolées,
Qu’un vent glacial, me remplit de froideur
Avec ce ciel, qui semble onduler encore,
Et je regarde avec tristesse, ce gaspillage ténébreux,
Je regardais les étoiles s’embraser, bien haut
Dans le bleu le plus pur de vos yeux,
Réfléchir le lointain de la mer :
L’univers qui scintille avec des pétillements
Je m’assieds, à travers ce dépeuplement tranquille.
Et alors, oui ! J’arrange mes yeux sur ces clartés

Cela me paraissait, encor, être ces mêmes lueurs
Sur un regard qui se pose, sur de vastes vallées de songes
Ce monde est une mer, si vaste ou s’engloutisse nos espérances
Amour qui se perd dans ces écumes, ou l’oublie vous terrasse
Dans cette terre, où l'être humain n'est rien,
Il demeurera complètement inconnu : et vous regardiez fixement
Dans ce ciel, encore infiniment éloigné,
Le visage, le regard, des étoiles,
Cela me paraissait, comme un brouillard
Ou pas un seul homme au monde, n’y échappe
Car nos étoiles, elles sont infinies par le nombre et la masse,
À ce soleil d'or amour, qui s’accroche à votre nudité lascive
Vous étiez cet inconnu, dans le ciel,
Où vous paraissiez comme un petit point
De lumière embuée de beauté, comme se dévoile
Le monde : devant vous a l’état brut, avec ses tares,
Alors oui, j’aurais des pensées d’enfants
O espèce humaine ? Vous si attentif dans votre état
Ici au-dessous de qui votre astre, que vous supportez.
La terre sera le témoin de votre fin,
Vous insulterez encore la nature en périls,
Mais cela du reste ne paraît pas surpassé,
L’agonie de votre civilisation.
Alors, la race humaine si appauvrie, quelle pensée
Aura-t-elle de vous ! Si finalement elle perce votre coeur ?
J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié..



#361402 J'ai Vu L’astre De Lumière, Inondé D’éprouvante Vision,

Posted by bernardo on 04 December 2006 - 10:41 PM in Salon de publication principal

J'ai vu l’astre de lumière, inondé d’épouvante vision,
Illuminant mes angoisses, d’un éclat violet,
Pareils à ces comédies de l’ARTE très antiques
Les flots roulent au loin leurs frissons !
J'ai rêvassé dans la nuit verte, éblouie que j’étais,
Complainte, montant des mers avec lenteurs,


La circulation des sèves de sangs me paraissait incroyable
L’éveil des chansons, s’entendait sous un ciel pleureur !
J'ai poursuivi, mes errances, sur une houle aux méchancetés
Agitée, la vague hurlante part à l'assaut des récifs,
Sans méditer, que les rayons si lumineux de la vierge Maria Dolorosa
Pussent encor renforcer, ce halo si mystérieux qui s’y dégage !

J'avais rencontré, le saviez-vous, d'incroyables mirages
Se mêlant aux ivresses, des yeux de la nuit étoilée
Je regarde ! Ces ciels inflexibles comme des liens perpétuels
Et j’aperçois sur l'horizon des mers lugubres, des troupeaux humains
Qui disparaissent par vagues successives, et par masses
Pour y pourrir, dans la lie de l’humanité,



#361364 Chéri, Si La Rose Se Fane.

Posted by bernardo on 04 December 2006 - 06:59 PM in Salon de publication principal

Chéri, si la rose se fane
Dans la lumière de ton visage, d’un matin ensoleillé
Sur ton corps, cramoisi au Soleil,
Ce soir je t’aime, t’ai-je ! Encore une fois perdue
D’une passion transparente, comme votre amour,
Elle est, comme votre, teint, de la rose éternel.

Ah ! Voyez chéri, comme votre pensée court dans l’espace,
Mais chérie, elle a rempli toute votre grâce amoureuse
Avec toute la pureté ! De votre corps qui se love d’amour
O, Nature si féerique, qui m’ensorcelle et m’envoûte
Vous qui étiez une fleur si éphémère
Pouviez-vous durer seulement de l’aube, jusqu’au lever du crépuscule !

Alors chérie, faites éclore,
Vos jolies lèvres amoureuses,
Pendant que le temps fleurit, pour notre passion,
Vous êtes la plus fraîche, des femmes
Choisissez amour, ah épousez votre jeune fleur male :
Comme elle m’aura anéanti cette fleur, dans la ruine
De l’age ; votre beauté aussi m’anéantira.



#361334 C'était, Chaud, Cet Amour Doucement ...

Posted by bernardo on 04 December 2006 - 04:55 PM in Salon de publication principal

Citation (Natacha2006 @ Dec 3 2006, 09:54 PM) <{POST_SNAPBACK}>
j'aime beaucoup, bravo.



Mercie Natacha 2006, et amitiés.



#361157 C'était, Chaud, Cet Amour Doucement ...

Posted by bernardo on 03 December 2006 - 05:56 PM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 2 2006, 11:25 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Eh ben ! On peut dire que vous progressez vite !
J'ai aimé...et très beaucoup !
Bravo et bien amicalement.
Paname


Merci à toi, Paname .



#361098 C'était, Chaud, Cet Amour Doucement ...

Posted by bernardo on 03 December 2006 - 10:44 AM in Salon de publication principal

Citation (Sylvain @ Dec 2 2006, 10:45 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Très beau verbe
Amicalement


Te remercie , Sylvain .
Amitiés.



#361061 C'était, Chaud, Cet Amour Doucement ...

Posted by bernardo on 02 December 2006 - 11:05 PM in Salon de publication principal

C'était, chaud, cet amour doucement ...
La pluie tombe, à travers mon âme qui rêve,
Quant à la forme vague d'une ombre vibrante
Elle arrive à déranger mon rêve, tout doucement

Ses lèvres s’appuient sur moi, ses lèvres rares et si pures,
En m'offrant sa bouche, en tremblant,
Ses lèvres m'embrassaient, si délectables et douces,
Murmure de sa bouche, cuisse contre cuisse .

Sous quelle gorgone, sous quels lis rouges et de roses,
Dois éclore, cette main rouverte, qui dévoile,
Maintenant, ces caresses, qui l’effleure ?

Espérance, oh ma foi si passionné, quel souffle embaumé,
Quelle odeur doucereuse, venant de votre bouche, éclot,
Quels rubis et quels diamants étaient là à la place de vos seins.



#360852 Maintenant Qu'au Sépulcre Je Suis Prêt à Descendre,

Posted by bernardo on 01 December 2006 - 09:49 PM in Salon de publication principal

Maintenant qu'au sépulcre je suis prêt à descendre,
Mes compagnons, dans vos mains, je remets mes cendres.
Je ne voulais pas, être recouvert de ce sombre linceul,
Que les prélats saints, tout autour de mon cercueil,
Appellerons aux accents d’intensité, d’un airain indolent et sombre,
Et de leur mélodie pitoyable, escorterons mon ombre,
En deçà de ces murs de soutien sacrés, aillent ensevelir
Ma non-existence et mon enveloppe, et tous mes souvenirs.
Eh ! Qui pourrait encor, et sans effroi, en ses heures dernières,
Entendre au loin ces ultimes soupirs, sur des mémoires si chères ?
Et la triste espérance de mes amis, regrettant mon triste, sort
Dans cette grâce suprême, où rien ne console la mort.
Vous-mêmes choisissiez à mes jeunes reliques
Certaines rivières encombrées de foyers rustiques,
D’un regard étonné sur un firmament, légèrement animé,
Des fleurs nivéales faites de feuillage, sur vos cheveux tellement aimés.
C’était là ! Près d’un corps inaltéré, au coin d’un bois tranquille,
Que mon esprit qui s'éteint, demandera asile ;
Pour que votre amour soit présent près de mes yeux,
Afin Qu’encor, vous erriez, en ces lieux.
La tristesse dans vos mains, et ce coeur que vous assombrîtes,
Elle demandera, pour ce sépulcre, quel était ce malheureux qui y habite ;
Quelles auront été mes souffrances, abrégé en ses rapides instants ;
Il eût fallu ? Encor à savoir bien mourir, et de vivre éternellement dans le temps.



#360835 Je Périrais. Avec Ce Voile Sans Valeur,

Posted by bernardo on 01 December 2006 - 08:32 PM in Salon de publication principal

Citation (WARGNIER @ Nov 30 2006, 11:56 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Toujours égal à toi même BERNARDO.Du bon et nostalgique comme j'aime.LE VIEUX


Merci à toi, WARGNIER pour tes encouragements.



#360677 Je Périrais. Avec Ce Voile Sans Valeur,

Posted by bernardo on 30 November 2006 - 10:30 PM in Salon de publication principal

Je périrais. Avec ce voile sans valeur,
Tombé en ce bas monde, Et mes pensées, mise à nu voleront vers l'infini,
Abolissant l'erreur cruelle, de mon destin. Dispensateur de ma Destinée.
Et vous, qui viviez comme quelqu'un d'heureux
Comme un être humain, qui n'aurait jamais vécu sur terre,

Qu'à travers un très long amour, non partagé
Votre loyauté , sera toujours vaine
De ce désir implacable, de l'amour de Vénus
Qui n'aura pas répandu, ce bonheur qui me transcende
De mes propres amertumes, et mes illusions mortes
Avec mes rêveries d'enfance.
Et ces jours heureux de notre jeunesse , s'en sont allés.
Et moi dans la maladie de la vieillesse qui suit : l'âge : et mon ombre
Et de cette mort , qui me couvre de glace.
Voyez, l'agonie , d'un Sénèque tranquille
Dans la mort.
Et de tout ce qu'on puisse espérés pour,
Ces illusions si douceâtres : et je voyais une déesse sombre,
Dans la nuit noire de la mort sans visage,
Sur un rivage silencieux ,
Restreignez la conception si fière , de la mort.