Et ça l'a tellement emmerdé de faire court qu'il a attaqué "La Légende des siècles" tout de suite après.


Serioscal,
missa brevis

Tu as tort, Carla. C'est grave.

Serieuscal

D'une part, chez concurrent, la lettre o est un mot du dictionnaire, "15e lettre de l'alphabet".
D'autre part, j'emploie o sans accent circonflexe car je ne partage pas entre "oh" et "ô", ce qui donne "o".
Enfin, le pouvoir évocateur d'o est tout de même remarquable. Quelqu'un l'a évoqué (peut-être uiox) il n'y a pas longtemps.
Et puis tu noteras le point, sous l'o. Qui donne au poème un effet de perspective.

Ne sois pas jaloux, Raz. Tes prohéties sont bien plus appréciées que les miennes. A juste titre, d'ailleurs.

[i]
Serioscal,
faux prophète
[u]

dis que t'as tort

Serioscal, détenteur du beau
du bien et du vrai

o



.

"C'est l'histoire d'un mec", c'est du Coluche aussi je crois.

Serioscaluche.

C'est pas toi qui a fait le blog dont tout le monde parle autour de moi ? Un "overblog", mieux que le sky !


Serioscal,
un des premiers à avoir rempli le livre d'or.


tu n'avais que tes chaussettes ?

c'est toujours mieux que les poèmes qui donnent envie de faire CACA


Serioscal qui fait coin

Rien, rien

n


rien

n n n n n n n n n n n n n n n n n


rien rien rien


n, n


rien


n

Evidemment, l'histoire du nouveau, c'est de l'histoire ancienne. L'Ecclésiaste : "il n'y a rien de nouveau sous le soleil", laisse quand même supposer que les mêmes baratins passent les époques. La question du nouveau est à déblayer : être nouveau, être original, apporter quelque chose en somme, qu'est-ce ?

Je crois qu'il faut 7 euros pour y répondre et je ne les ai pas. Ce que j'ai, en revanche, ce sont des structures sérielles. Le nouveau y est relatif : 1715, apparition du mot "série" (Varignon) et tout part de là.

C'est-à-dire de Leibniz et du calcul infinitésimal, qui nous offrent un arrière-plan riche et nuancé, presque embarrassant. Les mathématiques sont-elles une science d'avenir ? Pour Diderot, il est clair que non : les mathématiques sont finies et aujourd'hui, la science-pilote, c'est à dire le Michael Schumacher de la connaissance, c'est la zoologie, c'est Lamarck, c'est le tableau naturaliste qui compose selon le philosophe zoocrate une "véritable série".

La barque de série est portée par un vaste océan : le XIXe siècle. Elle se serait renversée comme celle de Maïakovski si elle n'avait été soutenue par des âmes gentilles autant que subtiles et éclairées : Gérard de Nerval, Claude Monet.

La série est entrée à l'ère industrielle dans le grand zoo philologique français et la structure sériaire - Fourier, Durkheim ; sérielle (Proufhon : "je ne suis qu'un chercheur de séries") de la société a basculé aux guerres mondiale du XXe siècle.

Aurez-vous demandé à quelqu'un qui revient des tranchées ou des camps : "Fais-moi un sourire" ? Non, la série n'allait pas sourire. Non.

Il ne resterait rien. La conscience néantiste est tranquille avec ça. Franchement, vous trouvez qu'il reste quelque chose, vous ? C'est parce que vous êtes mal placé, peut-être.

Le lendemain, on se réveille. "C'est moi qui ai mal vu ! Il reste un beau paquets de ruines !" Et le naufragé d'une mer néantique de construire sa cabane avec des débris de la civilisation qui le choyait plus qu'il ne la choyait mais dont il se rend compte qu'elle fonctionnait mieux avant d'être laminée, bref.

La logique rieniste, néantiste, sérialiste et illettriste (je fais un paquet) ne vise pas à accéder au rien mais part de ce constat de néant, vrai ou erroné, peu importe puisque c'est un axiome (l'axiome de rien) et qu'à partir de ce rien (qui doit être assumé comme un objet contradictoire, ce que soulève ta dernière remarque), on peut peut-être arriver à quelque chose. Quoi.

Très banalement, on part du plus simple (rien) pour arriver au plus complexe (le hamburger de la réalité). Pour ce faire, la réduction est une opération courante qui est à la base de tout ce qui signifie et même, paraît-il, de ce qui émeut. Et meuh ? Non, émeute (pardon pour la stupide série que voilà).

Ta vue sur le poème me semble assez juste, hormis cette sorte d'obligation où tu te prends à faire correspondre l'entité n n n n n à un symbole fixe. La résolution sérielle revient à décentrer le principe de la métaphore. Il n'y a plus un objet a' métaphore d'un objet a mais une série de terme a, b, c, etc. métaphores les uns des autres.

L'anarchie, quoi...

Je crains qu'on ne me coupe la tête, chère lune d'or. C'est pourquoi l'émotion me fait horreur, je ne la touche pas du doigt. Demande-t-on à un électricien de mettre de l'émotion dans ses circuits électriques ?

Serioscal qui fait coin

moins


pas
moins que
rien


moins

Oui
A peine né, Selatvn était déjà un poète de premier ordre.

Serioscal,
content

merci Nath
c'est beau, une pure
merveille

je crains que nous ne nous soyons écartés du sujet initial et de son traitement structurel.

Serioscal, contrit quoique mort

Et c'est mieux que "compartiment",
une triste histoire.

Serio pleure

Non seulement ce texte tombe à pic en plein séminaire de théologie téhelpésienne, mais c'est un petit joyau que tu nous livres là.

Bonne rentrée !


Serioscal, incognito

1 000 fois rien ne sont rien à côté de ce rien


Serioscal, rien

Merci. Mais ce n'est pas un poème, c'est une prophétie. Je raconterai la suite bientôt.


Serioscal,
visionnaire.

Chui pas Кя!z™, chui Serioscal™

et donc
non

Il est au stade anal
Un étrange incident
Qui arrive à l’enfant
Au regard peu banal

Qui deviendra Poëte
S’il ne devient pas fou
Au seuil du petit trou
L’orifice fait : « pouête »

Et le long machin tombe
Non pas horizontal
Pas plus que vertical
L’enfant pense à la tombe

Le caca diagonal
Dévie les chemins
Que nettoieront ses mains
De Poëte fécal !


Serioscacal

couic


Feu Serioscal Agravé,
1966-2006

Moi qui te prenais pour Sainte Héloïse ! Je ne savais pas que Dieu punissait par les cheveux (j'ai toujours été bon garçon avec lui, il me kiffe bien). Je croyais qu'on était puni par là où on avait pêché ?

Serioscal,
serrurier en théologie

Quoi, ma banane ?
tu ne la respectes pas, ma banane ?

Tu ne viens sur ce forum que pour écraser de ton mépris les honnêtes membres qui mettent toute leur personne parfois dans un seul mot ? voire une lettre.

Bon, c'est assez, il fait gris, je me pends.

Serioscal, mort.

Je ne comprends pas. Il y a une équivoque.


Serioscal,
surpris de la légèreté de ton d'Héloïse.