Merci SergeL d'avoir remonté ce texte déjà ancien et à toi Voyageur pour
ces quelques rimes joliment scicelées...
Baudelarme
Baudelarme's Content
There have been 185 items by Baudelarme (Search limited from 13-June 23)
#250789 Esquisse...2
Posted by
on 01 September 2005 - 08:25 PM
in
Salon de publication principal
#250791 Ailleurs et sans bruit
Posted by
on 01 September 2005 - 08:31 PM
in
Salon de publication principal
Partir et revenir et cela dans l'instant.
Regarder le navire emporté par le vent,
Chavirer au lointain où s'allume l'ailleurs
Là où le coeur des hommes silencieusement meurs...
Trés joli texte, effectivement plein d'un mytère envoutant...
Baudelarme
Regarder le navire emporté par le vent,
Chavirer au lointain où s'allume l'ailleurs
Là où le coeur des hommes silencieusement meurs...
Trés joli texte, effectivement plein d'un mytère envoutant...
Baudelarme
#250798 Larmes
Posted by
on 01 September 2005 - 08:46 PM
in
Salon de publication principal
La lune est triste et belle dans son manteau de nuit.
Elle pousse des soupirs qui soufflent les étoiles,
Et dans l'obscurité si soudaine des voiles
Des larmes sur ses joues se font jour sans bruit...
Quelques mots pour un suplément d'âme...
Baudelarme
Elle pousse des soupirs qui soufflent les étoiles,
Et dans l'obscurité si soudaine des voiles
Des larmes sur ses joues se font jour sans bruit...
Quelques mots pour un suplément d'âme...
Baudelarme
#250799 Eldorado
Posted by
on 01 September 2005 - 08:51 PM
in
Salon de publication principal
Encore une fois merci à toi SergeL d'avoir remonté ce texte des limbes
où il avait sombré corps et biens.
Baudelarme
où il avait sombré corps et biens.
Baudelarme
#250803 Matins d'eau.
Posted by
on 01 September 2005 - 09:01 PM
in
Salon de publication principal
J'aime ces vers légers
Comme l'aube légère
Relève l'univers
Derrière les volets...
Trés joli, vraiment...
Baudelarme
Comme l'aube légère
Relève l'univers
Derrière les volets...
Trés joli, vraiment...
Baudelarme
#250813 Le mal de vivre
Posted by
on 01 September 2005 - 09:16 PM
in
Salon de publication principal
Précision : ce texte date de 1989
Les ombres de la nuit sont venues se poser
Sur le salin amer de mes paupières tristes,
Et quand les pluies d'automne tombent à l'improviste
Elles traînent derrière elles de sinistres coulées.
Et les traces d'ébène, sur l'ivoire ajouré,
Sont les vivants témoins d'une peine infinie
Que mon coeur en secret porte au fond de lui :
Cette peine a un nom, c'est le mal d'exister.
Cette douleur infime, déchirante et subtile,
A le goût délicat d'un poison ravissant,
Que l'on met dans ses veines pour donner à son sang
Les couleurs d'un amour aux senteurs volatiles.
"Aimer est quelque chose et le reste n'est rien."
Ainsi parlait Musset. Il avait bien raison.
Que par amour pour vous, je veux bien des saisons
Connaître leur enfer, et puis mourir. Enfin...
Baudelarme
Les ombres de la nuit sont venues se poser
Sur le salin amer de mes paupières tristes,
Et quand les pluies d'automne tombent à l'improviste
Elles traînent derrière elles de sinistres coulées.
Et les traces d'ébène, sur l'ivoire ajouré,
Sont les vivants témoins d'une peine infinie
Que mon coeur en secret porte au fond de lui :
Cette peine a un nom, c'est le mal d'exister.
Cette douleur infime, déchirante et subtile,
A le goût délicat d'un poison ravissant,
Que l'on met dans ses veines pour donner à son sang
Les couleurs d'un amour aux senteurs volatiles.
"Aimer est quelque chose et le reste n'est rien."
Ainsi parlait Musset. Il avait bien raison.
Que par amour pour vous, je veux bien des saisons
Connaître leur enfer, et puis mourir. Enfin...
Baudelarme
#250821 Il aurait fallu...
Posted by
on 01 September 2005 - 09:25 PM
in
Salon de publication principal
De biens jolis mots qui, rares, nous emportent.
De biens jolis mots que le vent fait voler
Pour un peu les suspendre où tout est plus léger
Afin qu'ils reviennent un jour frapper à notre porte...
Vraiment trés joli Mary. Comme Erre, je trouve que tu nous offre une
bien belle inspiration...
Baudelarme
De biens jolis mots que le vent fait voler
Pour un peu les suspendre où tout est plus léger
Afin qu'ils reviennent un jour frapper à notre porte...
Vraiment trés joli Mary. Comme Erre, je trouve que tu nous offre une
bien belle inspiration...
Baudelarme
#250846 Le mal de vivre
Posted by
on 01 September 2005 - 10:00 PM
in
Salon de publication principal
Si Condor était là , ce grand poète pourrait voir que les faiblesses d'aujourd'hui étaient déjà celles d'hier. Merci de ce passage apprécié, vraiment.
Amitié
Baudelarme
Amitié
Baudelarme
#251522 Souvenirs de voyage...
Posted by
on 03 September 2005 - 09:46 AM
in
Salon de publication principal
Une nouvelle fois merci d'avoir ravivé les couleurs de ce texte.
Amicalement
Baudelarme
Amicalement
Baudelarme
#251537 Le joyau de la vie
Posted by
on 03 September 2005 - 10:25 AM
in
Salon de publication principal
A Sandy
Sur le ciel alangui où l'océan s'étire
Une poussière étrange peuple le crépuscule.
Elle tend jalousement toutes ses tentacules,
Etincelant les nues de perles et de saphirs.
Comme un éclat d'étoile au milieu de la nuit
Un cristal, alors, enflamme l'horizon
Juste quand le couchant arbore à son front
Cet alumine rouge qu'on nomme le rubis.
Ce joyau de la vie sur le char du soleil,
Irisé de lumière brille de mille feux.
Sa beauté opaline a su toucher les cieux
Et allumer ma vie à l'heure du réveil.
Ce corindon superbe de douce profondeur,
Bien plus inestimable que des aigue-marine
Palpite quelque part au fond de ta poitrine.
Grâce à lui, je suis riche : ce joyau; c'est ton coeur.
Baudelarme
Aout 1996
Sur le ciel alangui où l'océan s'étire
Une poussière étrange peuple le crépuscule.
Elle tend jalousement toutes ses tentacules,
Etincelant les nues de perles et de saphirs.
Comme un éclat d'étoile au milieu de la nuit
Un cristal, alors, enflamme l'horizon
Juste quand le couchant arbore à son front
Cet alumine rouge qu'on nomme le rubis.
Ce joyau de la vie sur le char du soleil,
Irisé de lumière brille de mille feux.
Sa beauté opaline a su toucher les cieux
Et allumer ma vie à l'heure du réveil.
Ce corindon superbe de douce profondeur,
Bien plus inestimable que des aigue-marine
Palpite quelque part au fond de ta poitrine.
Grâce à lui, je suis riche : ce joyau; c'est ton coeur.
Baudelarme
Aout 1996
#251540 Le mal de vivre
Posted by
on 03 September 2005 - 10:29 AM
in
Salon de publication principal
Mais qu'il fut donc si doux ce doux battement d'ailes
Que le vent m'a porté avec la Coccinelle...
Merci
Baudelarme
Que le vent m'a porté avec la Coccinelle...
Merci
Baudelarme
#253228 Le mal de vivre
Posted by
on 06 September 2005 - 08:15 PM
in
Salon de publication principal
Un merci tout amical à celle dont le prénom m'évoque une chanson
du grand Serge...
Baudelarme
SergeL
"ça ne prévient pas ça arrive, ça vient de loin..." oui, je connais bien cette
chanson, une de celle que je préfère de la dame en noir. Comme tu as
l'air de l'aimer beaucoup, voici quelque chose pour toi. C'est sans prétention et sans grand talent mais j'ai écri cela en pensant à elle...
Pendant qu'aux écuries s'endorment les chevaux,
Barbara s'installe dans le petit salon.
Au dehors, la nature porte le noir au front
Et le froid de décembre pose son écheveau.
Toute seule à côté de l'atre flamboyant,
Elle s'avance à pas lents jusqu'au grand piano noir.
Lentement, elle s'assoit et des touches d'ivoire
A l'ébène mélés fait naître le printemps.
4/04/1998
Amicalement
Baudelarme
du grand Serge...
Baudelarme
SergeL
"ça ne prévient pas ça arrive, ça vient de loin..." oui, je connais bien cette
chanson, une de celle que je préfère de la dame en noir. Comme tu as
l'air de l'aimer beaucoup, voici quelque chose pour toi. C'est sans prétention et sans grand talent mais j'ai écri cela en pensant à elle...
Pendant qu'aux écuries s'endorment les chevaux,
Barbara s'installe dans le petit salon.
Au dehors, la nature porte le noir au front
Et le froid de décembre pose son écheveau.
Toute seule à côté de l'atre flamboyant,
Elle s'avance à pas lents jusqu'au grand piano noir.
Lentement, elle s'assoit et des touches d'ivoire
A l'ébène mélés fait naître le printemps.
4/04/1998
Amicalement
Baudelarme
#253233 Le joyau de la vie
Posted by
on 06 September 2005 - 08:23 PM
in
Salon de publication principal
A Coccinelle, Elysa, Bohémia et Mélusine 2149
Un grand merci, sincère et pronfond, pour être venues poser votre douceur
et votre lumière sur ces quelques mots. Existe t'il un plus beau présent qu'un coeur qui s'offre entièrement ?
Amitié à vous 4
Baudelarme
Un grand merci, sincère et pronfond, pour être venues poser votre douceur
et votre lumière sur ces quelques mots. Existe t'il un plus beau présent qu'un coeur qui s'offre entièrement ?
Amitié à vous 4
Baudelarme
#253237 Froissé par les gens ou les événements
Posted by
on 06 September 2005 - 08:29 PM
in
Forum de discussion
Quoi dire d'autre sinon que j'ai beaucoup aimé. Comment ne pas aimer d'ailleurs. Qui ne s'est pas retrouvé un jour bléssé et pourtant répéché
par le regard et la main d'un être cher ?
Amitié et merci
Baudelarme
par le regard et la main d'un être cher ?
Amitié et merci
Baudelarme
#253241 Mon jardin
Posted by
on 06 September 2005 - 08:35 PM
in
Salon de publication principal
C'est beau et bien écri : c'est simple, poignant et plein d'une douleur
palpable. Rien que cela mérite le respect...
Amicalement
Baudelarme
palpable. Rien que cela mérite le respect...
Amicalement
Baudelarme
#253246 Au coeur de tes pensées.
Posted by
on 06 September 2005 - 08:46 PM
in
Salon de publication principal
Un cri, où le verbe aimer se conjugue au passé. Le temps seul apaise
la douleur.
Amicalement
Baudelarme
la douleur.
Amicalement
Baudelarme
#253262 ¤¤ QUELLE IMPORTANCE...¤¤
Posted by
on 06 September 2005 - 08:59 PM
in
Salon de publication principal
Alfred de Musset a dit :
A Ninon,
"la nuit, quand de si loin le monde nous sépare,
Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,
De mille souvenirs en jaloux je m'empare ;
Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare,
J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous..."
"...J'aime et rien ne le dis; j'aime et seul je le sais;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance;
Et j'ai fais le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur; je vous vois, c'est assez..."
Amicalement
Baudelarme
A Ninon,
"la nuit, quand de si loin le monde nous sépare,
Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,
De mille souvenirs en jaloux je m'empare ;
Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare,
J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous..."
"...J'aime et rien ne le dis; j'aime et seul je le sais;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance;
Et j'ai fais le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur; je vous vois, c'est assez..."
Amicalement
Baudelarme
#253267 ¤¤ DECROCHER LA LUNE, POUR TOI...¤¤
Posted by
on 06 September 2005 - 09:16 PM
in
Salon de publication principal
Mais que la lune est belle quand elle a ton visage !
Pour elle, les navires iraient faire naufrage.
Mais que la lune est belle quand elle a ton sourire !
Pour elle, l'océan s'élève d'un soupir.
Mais que la lune est proche quand elle sur moi elle se penche !
Pour toi, je la décroche pas plus tard que dimanche,
Si dimanche, elle est pleine et que le vent du soir,
Emporte jusqu'à moi ton âme belle et noire....
A celle que j'aime,
Ce texte est superbe, vraiment.
Amitié
Baudelarme
Pour elle, les navires iraient faire naufrage.
Mais que la lune est belle quand elle a ton sourire !
Pour elle, l'océan s'élève d'un soupir.
Mais que la lune est proche quand elle sur moi elle se penche !
Pour toi, je la décroche pas plus tard que dimanche,
Si dimanche, elle est pleine et que le vent du soir,
Emporte jusqu'à moi ton âme belle et noire....
A celle que j'aime,
Ce texte est superbe, vraiment.
Amitié
Baudelarme
#253268 Rose
Posted by
on 06 September 2005 - 09:21 PM
in
Salon de publication principal
Une petite rose, piquante à souhait. Trés mignon !
Amicalement
Baudelarme
Amicalement
Baudelarme
#254281 Larmes
Posted by
on 08 September 2005 - 07:09 PM
in
Salon de publication principal
Elle prend alors la nuit et un peu les nuages,
Se cache pour pleurer son paradis perdu
Lorsque l'océan ivre absorbait son image,
Pour mieux à l'infini en décorer les nues.
Amitié
Baudelarme
Se cache pour pleurer son paradis perdu
Lorsque l'océan ivre absorbait son image,
Pour mieux à l'infini en décorer les nues.
Amitié
Baudelarme
#254386 J'ai envie ...
Posted by
on 08 September 2005 - 09:24 PM
in
Salon de publication principal
Mais quelle est donc cette ombre qui couvre ton repos ?
Quelle est donc cette nuit avare de douceur,
Qui pose sur tes ailes un vide de douleur
Et qui pourtant n'altère aucunement tes mots ?
Cette abysse sans fond où tout se tient noué,
Où tout parait plus lourd à chaque mouvement,
Confit de ta grandeur où va naître le vent
Pour que ce temps qui passe accouche de beauté...
Teste magnifique, j'adore.
Amitié
Baudelarme
Quelle est donc cette nuit avare de douceur,
Qui pose sur tes ailes un vide de douleur
Et qui pourtant n'altère aucunement tes mots ?
Cette abysse sans fond où tout se tient noué,
Où tout parait plus lourd à chaque mouvement,
Confit de ta grandeur où va naître le vent
Pour que ce temps qui passe accouche de beauté...
Teste magnifique, j'adore.
Amitié
Baudelarme
#254397 J'ai envie ...
Posted by
on 08 September 2005 - 09:41 PM
in
Salon de publication principal
Si tu manques de tout, que le mal te dévore
Que jamais rien n'apaise cet abime sans fond,
Si pour toi l'on regrette cet enfer des saisons
Tout ce que tu écris, tu le trempe dans l'or...
Amitié
A bientôt
Baudelarme
Que jamais rien n'apaise cet abime sans fond,
Si pour toi l'on regrette cet enfer des saisons
Tout ce que tu écris, tu le trempe dans l'or...
Amitié
A bientôt
Baudelarme
#254854 Abandon
Posted by
on 09 September 2005 - 10:11 PM
in
Salon de publication principal
Le jour à peine est mort que mon âme s'endeuille,
Se couvrant tour à tour et d'horreur, et d'ennui.
Et je ne la sens plus. Tout pareil à la feuille,
Elle tombe le genoux et se couche sans bruit.
Puis, elle ferme les yeux. Ses paupières se fanent.
Tant d'heures l'ont vieilli que des rides se forment.
Elle n'a plus d'autre souhait que celui qu'elle s'endorme
Avant de se glisser dans la nuit océane.
Un peu de sel encore et elle va s'engloutir
Dans cette froideur sombre qui lui mord le visage.
Elle regarde le ciel pour graver son image,
Et soudain s'abandonne. Enfin, elle va mourir...
Baudelarme
Se couvrant tour à tour et d'horreur, et d'ennui.
Et je ne la sens plus. Tout pareil à la feuille,
Elle tombe le genoux et se couche sans bruit.
Puis, elle ferme les yeux. Ses paupières se fanent.
Tant d'heures l'ont vieilli que des rides se forment.
Elle n'a plus d'autre souhait que celui qu'elle s'endorme
Avant de se glisser dans la nuit océane.
Un peu de sel encore et elle va s'engloutir
Dans cette froideur sombre qui lui mord le visage.
Elle regarde le ciel pour graver son image,
Et soudain s'abandonne. Enfin, elle va mourir...
Baudelarme
#254862 Langue de bois et fil de fer…
Posted by
on 09 September 2005 - 10:31 PM
in
Salon de publication principal
Tant de fois sur la scène le pantin se dévoile,
Ne montrant que du bois où son âme se cache.
Mais il faut pour le voir que l'oeil se détache
De ce que l'apparence dérobe sous les voiles...
Joli texte où moi aussi j'y ai vu autre chose, ce qui rend la lecture
bien plus belle encore...
Merci, pour tout.
Amitié
Baudelarme
Ps : une visite et un commentaire serait un plaisir...
Ne montrant que du bois où son âme se cache.
Mais il faut pour le voir que l'oeil se détache
De ce que l'apparence dérobe sous les voiles...
Joli texte où moi aussi j'y ai vu autre chose, ce qui rend la lecture
bien plus belle encore...
Merci, pour tout.
Amitié
Baudelarme
Ps : une visite et un commentaire serait un plaisir...
#254864 La dernière valse...
Posted by
on 09 September 2005 - 10:39 PM
in
Salon de publication principal
C'est un texte tendre et touchant ! Une bien jolie plume qui doit
continuer de vivre, d'écouter le bruit du vent pour en retranscrire la musique.
Amitié
Baudelarme
continuer de vivre, d'écouter le bruit du vent pour en retranscrire la musique.
Amitié
Baudelarme
