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#344717 Malgré L'emprise Du Temps...l'amour

Posted by Candide on 17 September 2006 - 11:10 PM in Salon de publication principal

Citation (Manon Huot @ Sep 10 2006, 11:59 AM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est très beau, teinté d'une nostalgie heureuse, paisible.

Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.

Ces vers sont magnifiques, tout imprégnés d'une chaude complicité

Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.


Très bien écrit, une douceur émouvante, un tendre mouvement


Merci, d'avoir apprécié ce poème classique, écrit parmi le ruissellement
des mots et de partager tout deux, le plaisir d'écouter le chant de sa  prosodie.

Amitiés, Candide.



#343328 Malgré L'emprise Du Temps...l'amour

Posted by Candide on 09 September 2006 - 10:25 PM in Salon de publication principal

Malgré l’emprise du temps…l’amour.  



Nos vingt ans peuvent-ils disparaître aussi vite,  
Alors que notre amour, sans cesse, nous poursuit ?  
Qui  vient nous raconter, de façon explicite,
Que chacun, ici- bas, la vieillesse est le fruit ?

Nul besoin de discours pour de telles sornettes !
Le printemps n’aurait-il plus ses gerbes de fleurs ?  
Nos bois seraient muets, le muguet sans clochettes ?
Et le chant du ruisseau n’émettrait que des pleurs ?

Regarde l’horizon vient se nimber de rose !
Parmi nos  cheveux blancs et sur nos fronts ridés
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.

Mon être, ô blond Phébus dérobait tes lumières,
Embrasant mon iris du vif reflet des cieux,
Quand ton regard, semblable aux rives prisonnières,
Soulignait, sous tes cils, la splendeur de tes yeux.

L’onde du ruisselet nous contait ses rivages
Où frémissent, vivants, les traces du passé ;
Et l’océan d’amour dépose sur les plages      
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.

Qu’importe tous ces jours si de notre rencontre
Est né tout le bonheur que nous avons vécu !  
Et si l’aube s’enfuit aux tic-tac de la montre,
Il nous reste un soleil au  zénith invaincu.                                        

Candide



#316943 Je Voudrais...cette Nuit

Posted by Candide on 21 April 2006 - 10:24 PM in Salon de publication principal

Citation (marygrange @ Apr 21 2006, 08:53 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La Guerre laissait peu de place à l'amour, n'est-ce pas ? Du moins à l'insouciance de ces doux moments à deux. Elle devait gronder au loin dans vos nuits étoilées, vous si jeunes alors... Belle émotion que de lire ces poèmes d'alors. Merci Candide !

Amitiés,
Béa


Chère Béa.

Je n'ai pu trouver parmi vous, sur TLP, cette véritable amitié poétique que j'espérais. Laisse moi t'offrir, pour cet ultime adieu, un sonnet ayant obtenu le premier prix d'un concours de poésie  des Editions SEKHMET ."NOCES de DIAMANT".

Adieu, Béa, toi seule pouvais apprécier les nobles sentiments blottis au tréfonds de mon âme.
Paternellement à toi, Candide.

NOCES de DIAMANT

Compagne de ma vie ! adorable soleil !
Par delà les hivers tu restes la lumière
Dont les rayons, sans fin, comme à l'aube première
Eclairent un plaisir à nul autre pareil.

Ces deux "oui" murmurés devant l'autel vermeil,
Resonnent en mon coeur la commune prière !
Et depuis soixante ans, mon amour reste un lièrre
Qui s'accroche et vieillit, jusqu'au dernier sommeil.

Noces de diamant, ô purs reflets,ô flammes !
Vous facettez ce jour, au tréfonds de nos âmes,
La clémente raison d'exaler un soupir.

Quand l'azur infini se couvrira de voiles,
Au céleste jardin, avant de m'assoupir,
Pour toi ! J'irais cueillir une gerbe d'étoiles.

Jeudi 9  septembre 2004.
Candide Agnèse.



#316655 Hélas ! Le Temps S'enfuit.

Posted by Candide on 19 April 2006 - 11:00 PM in Salon de publication principal

Hélas ! Le temps s'enfuit.

Hélas ! Le temps s'enfuit, pourquoi toutes ces rides ?
Pourquoi tous ces chagrins ? Pourquoi tous ces regrets ?
N'aurions-nous donc vécu, que des années arides
Sans les moindres  câlins  envoûtants et secrets ?

En nos vieux souvenirs s'attardent les images,
Et nous fermons les yeux pour mieux les voir encor.
Nos corps, sont des roseaux, roses sont nos visages.
Tes fins cheveux de jais vrillaient mes boucles d'or.

Sous l'arcade du front se voûtaient tes paupières.
Le jade de tes yeux, attendrissant regard  
Cillait comme des joncs courbés par les rivières
Sur les bords ombragés, tel le rimmel d'un fard.

Le souffle du zéphyr parfumé d'églantine,
Emportait nos aveux comblés d'infinité,
Leurs échos devenaient une cloche argentine
Qui tintait en nos cœurs un chant d'éternité .

De cet enchantement naît une cantilène
Créée avec des mots cueillis dans l'univers,
Et du premier baiser fêtons la soixantaine
De nos trop courts printemps où dorment les hivers.

De notre cher foyer emplit de privilège  
Nous consumons sans fin la braise qu'il contient.
Et notre tendre hymen le prix d’un florilège,  
Ô trésor du passé que notre amour détient !  


Lundi 5 février 2001

Candide



#316654 Je Voudrais...cette Nuit

Posted by Candide on 19 April 2006 - 10:48 PM in Salon de publication principal

JE VOUDRAIS... CETTE NUIT

                                                                                                                                
                                                                    

Oh! Combien la nuit est belle,
Cette nuit, que l’on voudrait vivre à deux
Quand les étoiles étincellent
Dans la nature teintée de mille feux.

Cette nuit, combien je voudrais la vivre,
De tous tes charmes pouvoir me griser
A me rendre complètement ivre...
Avec toi, mon amour, tout oublier.

Je voudrais que pour quelques secondes
Tous deux, nous puissions nous enlacer,
Oublier le dernier souffle des mondes
Etre tout seuls, et pouvoir nous aimer.

Mais quand pourrais-je voir cette nuit !
En regardant la lune descendre
Sur l’églantier coloré de ses fruits,
Nos folies, couvent sous la cendre.

Voir ton corps chastement éclairé
Tandis que le divin amour dépose,
Dans tes yeux, deux étoiles dorées,
Et sur ta bouche la douceur d’une rose.

Dans la campagne la lune toute pleine
Embellit  ton visage de sa pâle clarté,
Tes longs cheveux noirs sont une traîne
Aux brillants reflets d’une comète argentée.

Jusqu’au rouge matin où pointe l’aurore
Avec toi, mon amour, je voudrais
Revivre cette nuit, la prolonger encore
Au-delà du soleil dans un songe éveillé.


Mardi 9 septembre 1941

CANDIDE



#316557 Le Temps Réssucité

Posted by Candide on 19 April 2006 - 12:47 PM in Salon de publication principal

LE TEMPS RESSUSCITE


Depuis combien de temps le soleil nous éclaire?
L’homme ne connaissait que les nuits et les jours.
Puis le style planté, sur un cadran solaire,
Son ombre divisa en heures son parcours.


Longues sont les années de nôtre adolescence,
Traînant une paresse qui n’en finissait pas,
Dans les bras de la vie nous voulions que l’existence
D’une prime jeunesse accélère le pas !


Le balancier doré qui tranche en minutes
A grands coups de tic-tac et divise les mois,
A bercé nôtre amour en heureuses volutes
Dans l’azur merveilleux où flottaient nos émois !


En saccades pressées trottent les secondes,
Et le présent déjà devient autrefois !
Aiguilles ! Danseriez-vous la dernière des rondes ?
Mort ! serais-tu prête à vider ton carquois ?


A l’horloge du cœur s’arrêta la cadence ;
La mélodie se tue, puis disparu le chant
D’un noir soupir... secrète pause d’un silence
Qu’un bécarre sacré plongea dans le néant.


Comme un gousset d’antan au creux de mon épaule
Repose ce boîtier garni de transistors
Planté dans mon vieux cœur redonne la systole,
Le pouls miraculeux, qu’impulse tous les ors!



CANDIDE



#316475 Le Temps Réssuscité

Posted by Candide on 18 April 2006 - 10:37 PM in Salon de publication principal

LE TEMPS RESSUSCITE


Depuis combien de temps le soleil nous éclaire?
L’homme ne connaissait que les nuits et les jours.
Puis le style planté, sur un cadran solaire,
Son ombre divisa en heures son parcours.


Longues sont les années de nôtre adolescence,
Traînant une paresse qui n’en finissait pas,
Dans les bras de la vie nous voulions que l’existence
D’une prime jeunesse accélère le pas !


Le balancier doré qui tranche en minutes
A grands coups de tic-tac et divise les mois,
A bercé nôtre amour en heureuses volutes
Dans l’azur merveilleux où flottaient nos émois !


En saccades pressées trottent les secondes,
Et le présent déjà devient autrefois !
Aiguilles ! Danseriez-vous la dernière des rondes ?
Mort ! serais-tu prête à vider ton carquois ?


A l’horloge du cœur s’arrêta la cadence ;
La mélodie se tue, puis disparu le chant
D’un noir soupir... secrète pause d’un silence
Qu’un bécarre sacré plongea dans le néant.


Comme un gousset d’antan au creux de mon épaule
Repose ce boîtier garni de transistors
Planté dans mon vieux cœur redonne la systole,
Le pouls miraculeux, qu’impulse tous les ors!



CANDIDE.



#316403 Te Souviens-tu ?

Posted by Candide on 18 April 2006 - 05:23 PM in Salon de publication principal

Citation (Condor @ Apr 18 2006, 01:12 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Très joli. Un sonnet léger et très agréable à lire. Amitiés.


Merci d'avoir apprécié la lecture de "Te souviens-tu ?"

Amitiés, Candide.



#316396 Te Souviens-tu ?

Posted by Candide on 18 April 2006 - 05:00 PM in Salon de publication principal

Citation (Lisange @ Apr 18 2006, 06:21 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Du beau et joli et simple comme tout.....


C'est dans la simplicité que l'on retrouvre, parmi
le ruissellement des mots les plus belles musiques.

Amitiés, Candide.



#316241 Te Souviens-tu ?

Posted by Candide on 17 April 2006 - 10:50 PM in Salon de publication principal

TE  SOUVIENS-TU ?

Te souviens-tu, mon cœur, quand tu sautais légère
Dans le flot des genêts d'un lumineux matin?
L'étrave de ton corps voguait vers le destin!
De cet amour naissant, tu fus la messagère!



Tu gardais nos baisers toi ma douce bergère
Comme tes blancs moutons, c'était plus que certain.
Les clarines tintaient là-bas vers le lointain,
Quand nos âmes vibraient dans la verte fougère.



C'est dans ce nid douillet, gardien de nos secrets,
Que tous ces jours enfuis chargés de lourds regrets
Sont sertis en nos coeurs, éternels à jamais.



De ces tendres instants, que toujours l'on ressource
Malgré le fil du temps, s'écoule désormais
Nôtre immortel bonheur qui termine sa course.

Candide.



#316240 Te Souviens-tu ?

Posted by Candide on 17 April 2006 - 10:49 PM in Salon de publication principal

TE SOUVIENS-TU ?

Te souviens-tu, mon cœur, quand tu sautais légère
Dans le flot des genêts d'un lumineux matin?
L'étrave de ton corps voguait vers le destin!
De cet amour naissant, tu fus la messagère!



Tu gardais nos baisers toi ma douce bergère
Comme tes blancs moutons, c'était plus que certain.
Les clarines tintaient là-bas vers le lointain,
Quand nos âmes vibraient dans la verte fougère.



C'est dans ce nid douillet, gardien de nos secrets,
Que tous ces jours enfuis chargés de lourds regrets
Sont sertis en nos coeurs, éternels à jamais.



De ces tendres instants, que toujours l'on ressource
Malgré le fil du temps, s'écoule désormais
Nôtre immortel bonheur qui termine sa course.

Candide.



#316189 O Mon Amour

Posted by Candide on 17 April 2006 - 07:08 PM in Salon de publication principal

Citation (Condor @ Apr 8 2006, 11:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je t’aime Ô mon amour et mon âme défaille
Quand j’entends s’élever le doux chant de ta voix
Quand je sens ton parfum de cannelle et de bois
Je t’aime Ô mon amour d’une passion sans faille

Je dépose mes mains au galbé de ta taille
Et remonte en douceur à ton gracieux minois
Commence alors le jeu d’un étrange tournois
Nous serons les vainqueurs d’une même bataille

Tu fais glisser ta robe et mes doigts enhardis
Osent s’aventurer vers des lieux interdis
Ton souffle sur ma joue est ardent et m’enflamme

Dans la nuit qui descend transformer les décors
Où je ne suis qu’un homme amoureux d’une femme
Il est temps de lever les secrets de nos corps.

8 avril 2006


La poésie classique, demeure sur TLP l'indigente famille
dont les poétes sont totalement ignorés. Une seul commentaire
pour un sonnet !
Je suis heureux de t'avoir rencontré. Nous pourrions, si tu le désires
échanger nos idéales penseés.

Poétiquement à toi, Candide



#311294 À_venir

Posted by Candide on 01 April 2006 - 02:33 PM in Salon de publication principal

Citation (socque @ Apr 1 2006, 10:45 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Euh, je ne comprends pas : ce texte ne constitue pas un sonnet ? Si non, à quelle règle métrique contreviens-je ?


Pour qu'un sonnet, soit digne de ce nom, il doit respecter la prosodie d'un poème classique.

Puis-je me permettre, d'annoter quelques erreurs ?


Ce sera (sûrement) /dans (un appartement) ________(écho à la césure)
Minuscule, (puant,) /encombré de poubelles_________(écho à la césure)
Non (descendues.) Du lait suri dans les coupelles___(Les mots terminés par un E muet et qui se
                                                                           trouvent au pluriel, sont  interdits dans les
                                                                          vers et ne peuvent être utilisés qu'a la rime.)
Embrassera de (lourdes) (soies) nonchalamment.__Manque la césure (idem comme au vers  3.



(Moisies,) décadence,* désordre (évidemment.)_____*La césure doit être sonore.
Triste (figée* comme) graisse: temps rebelle    _____  Manque l'élision aprés le E muet.
Qui ne coule plus mais stagne en nous  instants( frêles)__Les rimes doivent être identiques.
D'oisiveté rancie et de (remachements)_______________Les rimes  doivent être identiques.


Des offences (passées), des occassions (perdues)*___*Rime féminine.
(Remontées) de (bile) nacrée noire pour ce qu'il fut. ___Manque la césure.Mauvaise rime.
Ou ne (fut !) pas sombre (atonie*):plus ne me plaît.___Déjà employé. *Manque l'élision.


Miettes (jonchées,) cheveux blémis, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes (relachées) dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce (sera) bien fait. __________Déjà employé.

Je suis heureux, d'avoir rencontré sur TLP, un poète. Qui veut connaître LA PROSODIE.
Si tu le désires, je suis auprès de toi.

Amicales pensées, Candide.



#311226 À_venir

Posted by Candide on 01 April 2006 - 09:19 AM in Salon de publication principal

Citation (socque @ Nov 23 2005, 09:08 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Ce sera sûrement dans un appartement
Minuscule, puant, encombré de poubelles
Non descendues. Du lait suri dans des coupelles
Embrassera de lourdes soies nonchalamment

Moisies. Décadence, désordre, évidemment.
Tristesse figée comme graisse : temps rebelle
Qui ne coule plus mais stagne en mous instants frêles
D'oisiveté rancie et de remâchements

Des offenses passées, des occasions perdues.
Remontées de bile noire pour ce qui fut
Ou ne fut pas ! Sombre atonie : plus rien ne plaît...

Miettes jonchées, cheveux blêmes, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes relâchées dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce sera bien fait.


Poème magnifiquement décrit! Mais, pourquoi l'avoir dénommé: SONNET?
Le sonnet a toujours été le couronnement des plus grands poètes.
Exemple:

LE SONNET

Creuset d'or d'un talent où jaillit l'étincelle
Dans la forme exiguë imposée à l'esprit,
Dont  le sujet profond, soigneusement écrit
Doit être souple et sûr comme un bond de gazelle.

Est  né le diamant que la muse cisèle,
Son eau s'est irisée aux tailles qu'il souffrit,
Comme est plus chaud le coeur qu'un fol amour meurtrit...
Et l'oeuvre ne saurait se passer d'un tel zèle.

Chaque d'un sonnet implique une valeur ;
Musicale, sa rime exige la couleur.
Puis, en magnifiant la joie et les alarmes.

Il atteint la splendeur arrachée au banal
Et se grise d'espoir, ou s'abreuve de larmes
Quand, magnifique et pur, fuse le ver final.

Hermine Venot-Focké. (Abrégé d'art poétique
POETE PRENDS TON LUTH)  Edition ARCAM.

Amicales pensées poétiques. Candide



#310220 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 29 March 2006 - 05:20 PM in Salon de publication principal

Citation (DouceSarah @ Mar 29 2006, 12:20 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Si je suis perplexe c'est
pour le trésor enfoui sur les dunes
à jamais rasées et qu'en sais-je
Je demeure perplexe
Pour toi pour nous
Et cees ires passées de radeaux en bateaux
Je n'ai aucun souvenir, sauf peut-être
celui de la joie de retrouver
les miens éparpilllés deci-delà...
Un coeur vivre au-delà, je remercie bien
évidemment ces chirurgiens et
la science
mais

Qu'avidenrait-il de nos âmes
je pense qu'elles seront identiques
Malgré le soin apporté

Je t'aime est à emporter nulle part ailleuirs
qu'en nous
Si l'on aime

non ?

tendres pensées.


Pourquoi, cette éqivoque d'un trésor enfoui sur les dunes à jamais disparues ?
Ne reste-t'il pas un seul grain de sable, afin d'y retrouver la Genèse du bonheur ?

Tendres pensées. Candide.



#310050 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 28 March 2006 - 11:12 PM in Salon de publication principal

Citation (DouceSarah @ Mar 28 2006, 10:20 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Peut-être devrons-nous être heureux ?

Je ne sais pas ma chère Candide... Je ne sais vraiment pas... je m'interroge et rete perplexe !

J'en sais rien à vrai dire !


Nous devons être heureux ! Je peux te le certifier. Il faut avoir vécu les tourments de la vie.
Ne demeure pas perplexe, apprécie les jours où rayonne le soleil . Avant que la brume ne ne la voile à jamais. Car depuis 62 années de mariage...

Nos soleils ont brillé défiant les frimas;
Je revois dans tes yeux ce doux printemps limpide,
Les baisers d'une abeille aux lèvres des lilas,
L'envol du papillon quittant sa crysalide.

Tendres pensées, Candide



#310023 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 28 March 2006 - 10:30 PM in Salon de publication principal

Citation (DouceSarah @ Mar 28 2006, 09:34 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La belle ouvrage est plus populaire et me plait assez... Baudelaire, si ce n'est de ne l'avoir jamais assez bien lu... Qu'en dirais-je ?

que le "bel ouvrage" est aussi populaire, et que l'image en reste bornée sur ce que j'adore... La dentelle.. s'cuse de faire abstraction... Mais je pratique la dentelle au fuseau, et en fait j'y pensais !

Tendres pensées. Bisous


Que la nuit te sois douce.

Je pressentais bien qu'au tréfonds de ton âme, le grand art de la dentelle
ne pouvait être que de la belle ouvrage !

Tendres pensées, Candide



#309945 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 28 March 2006 - 08:46 PM in Salon de publication principal

Citation (irena @ Mar 28 2006, 08:13 PM) <{POST_SNAPBACK}>
[Elle est pas belle la vie..........

Amitiés Candide, c'est sympa de rendre cet hommage....


La vie ! Splendide joyau, magnifique bonheur pour les chirurgiens,
quand, après cinq heures de labeur, le coeur se remet à battre.

Amitiés, Candide.



#309928 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 28 March 2006 - 08:29 PM in Salon de publication principal

Citation (DouceSarah @ Mar 28 2006, 07:55 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J'y vois mieux l'acrostiche, mais pour le "bel ouvrage" tu en fais quoi Candide ?

Sinon, explique-moi, j'dois pas savoir et rester dans l'ignorance...

Tendres pensées. Bisous


LE BEL OUVRAGE,
LA BELLE OUVRAGE. Se dit en langage populaire( La belle ouvrage)
Tu peux retrouver cette tournure dans un poème de BAUDELAIRE ."L'Art Romantique"
Un poème est une composition musicale qui ne doit jamais se lire comme une
rubrique journalistique !
Prononce à haute voix. "Le bel ouvrage" La belle ouvrage". Quand penses-tu ?

Tendres pensées, Candide



#309868 De Tout Mon Coeur

Posted by Candide on 28 March 2006 - 06:53 PM in Salon de publication principal

DE TOUT MON CŒUR

Au Professeur Monties


MERCI toute l’équipe de cardiologie

DE m’avoir redonné une vie nouvelle

VOIR haut le soleil, non pas ma nécrologie.

LA joie a tournoyé plus encore, plus belle,

VIE pleine d’amour fêtée par nos noces d’or.

D'UN stimulateur, et de quatre pontages

NOUVEAU labeur, posés en multiples trésors

JOUR d’allégresse, dons de vôtre belle ouvrage.

Candide (1995)



#309852 De Tout Mon Coeur (acrostiche)

Posted by Candide on 28 March 2006 - 06:36 PM in Salon de publication principal

DE TOUT MON CŒUR

Au Professeur Monties


Merci toute l’équipe de cardiologie
De m’avoir redonné une vie nouvelle
Voir haut le soleil, non pas ma nécrologie.
La joie a tournoyé plus encore, plus belle,
Vie pleine d’amour fêtée par nos noces d’or.
D’un stimulateur, et de quatre pontages
Nouveau labeur, posés en multiples trésors
Jour d’allégresse, dons de vôtre belle ouvrage.

Candide
17 Novembre 1995



#309050 Le Papy De Guillo.

Posted by Candide on 26 March 2006 - 01:15 PM in Salon de publication principal

Citation (charlie @ Mar 26 2006, 01:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Alors je viens d'faire mon petit tour sur Tlp en ce début de dimanche et bien j'aime bien ton témoignage. Il a retenu mon attention jusqu'à la dernière phrase poignante d'innocence dans la bouche d'un môme. Et même que le apy de guillo il est aussi ridé que ma mamie!
Amitiés
Charlie


Parfois il est bon de feuilleter, sur TLP poésies et témoignages.
Tu vas mourir !...dis, papy ? pourquoi on meurt ?
Cette pensée enfantine, serait-elle déjà, présente dans l'insconscient ?

Pour ta mamie, ce simple quatrain.

Le nuage des ans a déposé ses rides...
Dans le coin de nos yeux l'ombre d'une patte d'oie,
Les plis du visage en sont l'éphéméride
Décomptant chaque jour, les années et les mois.

Amitiés à vous deux, Candide.



#308918 Le Papy De Guillo.

Posted by Candide on 25 March 2006 - 05:25 PM in Salon de publication principal

Citation (Sebastian1980 @ Mar 25 2006, 03:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je trouve ça vraiment très mignon comme histoire. La dernière phrase pourrait
être cruelle mais dans la bouche de p'tit Guillaume je trouve qu'elle sonne
avec ton ton très enfantin. La phrase, tu es vieux, t'as des rayures plein la figure
est extra, je m'en servirais bien pour en faire une chanson rigolote.

Sébastien.


Bonjour, Sébastien.

Témoignage logique de ces paroles enfantines emplies
d'une saine réalité.
Tu es vieux, t'as la figure pleine de rayures !..
C'est pur, c'est frais, c'est dur, mais poétiquement vrai !

Amicales pensées, Candide.



#308908 Le Papy De Guillo.

Posted by Candide on 25 March 2006 - 03:12 PM in Salon de publication principal

LE PAPY DE GUILLO.

- Bonjour papy Didou !

- Bonjour mon grand Guillaume ! ... Tu ne me fais pas un bisou... ? Non, ne me tends pas la joue, c’est toi qui arrive, donc, tu dois m’embrasser le premier !

- Oh ! La la, que té compliqué !

- Alors ! A quoi, allons-nous jouer ?

- Aux dominos, aux dominos ! ... Tu vas voir ! Je vais te gagner !

- Tu sais comment il faut faire, pour jouer maintenant, puisque je te l’ai appris.

- Oui, oui... tu vas voir ! Je sais compter les petits points noirs ! ... y a... Y a... Y a... Huit dominos, qui ont les mêmes points noirs.

- Alors, qui commence le premier ?

- C’est moi, papy, regarde, j’ai un double six ! ... tu as un six toi ?

- Bien sûr que j’ai un six ! J’en ai même plusieurs !

- Oh ! La, la ! Qu’elle est longue cette partie ! ... dis, papy, je peux regarder la télé... ? Maman m’a donné une cassette, elle m’a dit que t’aimeras aussi !

- Où elle est, cette cassette ?

- Dans mon sac, elle est bleue... je crois ! Dessus y a un Mickey !

- A oui ! C’est écrit, Fantasia.

- Je l’ai déjà vue ! ... c’est des images qui dansent, en même temps que la musique !

- Elle te plaît, cette musique ?

- Oui, mais... pas longtemps !

- Qu’est que tu apprends à l’école ?

- Je sais le bon pain.

- Tu peux me la raconter ? Je serai bien content de l’entendre !

- Bé... ça commence comme ça,

Craque, craque, le bon pain
Craque, craque, sous ma dent
Craque, craque, le bon pain
C’est bon, quand j’ai faim...

Et voilà ! Ça t’a plu, dit ? Papy !...

- Ah ! Oui, on dirait une chanson.

- C’est pas une chanson ! ... c’est une comptine, qu’elle a dit la maîtresse !

- Si tu aimes les comptines, on pourrait en écrire, tous les deux. Tu veux que l’on en invente une, rien que pour toi ?

- Rien que pour moi ?

- Bien sûr ! Tu es mon grand Guillo, viens, nous allons l’inventer !

Je suis gentil Guillaume
Bien plus haut que trois pommes,
Dans ma main une fourmi
Sagement s’est endormie,
Sur mes doigts un papillon
Ses ailes sont des crayons
S’envole de mon quartier,
Colorier le monde entier.!

- Tu vois ! Elle est terminée, nous allons l’apprendre, tous les deux.

- Faut encore travailler ! ...C’est pas l’école, ici !

- Et bien, tu la donneras à maman, puis, nous la réciterons ensemble, tu veux... ?

- Dis, papy ! Tu sais, les chameaux combien ils ont de bosses ?

- Peut être... mais... j’ai bien peur de me tromper ! Tu peux me le dire ?

- Bé, elles sont deux !

- Heureusement que tu me l’as expliqué ! Je croyais, que c’était les dromadaires... tu vois... même les papy ne savent pas tout !...

- Tu es vieux, t’as la figure pleine de rayures !...

- Tu vas mourir !... dit, papy ? Pourquoi on meurt ?

- La vie est ainsi faite, tout le monde naît, on grandit, on se marie, on a des enfants, on vieillit, et on meurt, puis, on t’enterre au cimetière, là, où il y a toujours des fleurs...

- Mais !... si tout le monde est mort !... qui c’est, qui viendra m’enterrer!...




Candide



#307713 Le Papy De Guillo

Posted by Candide on 22 March 2006 - 10:53 AM in Salon de publication principal

Citation (irena @ Mar 22 2006, 07:44 AM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est très beau, et puis, toute l'innoncence des enfants est à pleurer..ils ont toujours une réflexion pertinente , juste , qui nous tire , soit les larmes , soit les rires

amitiés valérie


Bonjour Valérie.

Mais !... si tout le monde est mort !..qui c'est, qui viendra m'enterrer !...

Parmi les rires et les pleurs, le subconscient des bambins confirmerait-il
déjà, cette implication logique ?

Amicales pensées, Candide.