toujours plus d'oiseaux et des multitudes
jusqu'à en noircir le ciel et des ailes le soleil
il ne restera que quelques interstices
et par milliers
des étoiles au respir de nos ombres
Dane John Garden
Allongé de ses pelouses
Joue rase chauffée
D’un bain de soleil
La foule pilée
Comme le sang des alvéoles
Cet épiderme vivant d’entre les pierres
Ce que le temps donne de léger
A la caresse du soleil
Ce pas léger traversant les jardins
Le cloître intime résume
L’espace dans ses quatre enjambées
Ses plantes à poser sur le souvenir
Des vies passées
Elles sont la pierre ciselée
Qui marque multiple le ciel
De ses détails elle pose
Sur l’unique bleu
La consistance de son intime
Les flèches dentées peignent
Du ciel la charge des nuages
Il respire derrière
La marche légère des anglaises
Et des baisers l’orage