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#363875 *poteau-mitan

Posted by bibi on 21 December 2006 - 06:23 PM in Salon de publication principal

Citation (bohemia @ Dec 21 2006, 11:23 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tiens, ça va plaire à mounette smile.gif

Merci de tout coeur Bohemia pour ton passage.
bibi



#363865 *poteau-mitan

Posted by bibi on 21 December 2006 - 04:54 PM in Salon de publication principal

Demain soir ce sera la danse.
Je te prendrai dans mes bras
et nous danserons,
danserons tout autour
des contours
du poteau-mitan.

Le rythme des vagues,
nos râles,
rauques,
en rut
au sol dénudé,
traîneront nos deux corps
assoiffés de bonheur vers l'ivresse.

Et, au beau milieu du temple en feu,
un doux baiser placera au solstice
le rêve de cette grande soif.

L'été dans nos yeux,
en dehors du temps,
perdurera longtemps
dans nos gémissements,
dans nos ruades,
dans nos joies,
pour les caprices
d'un bonheur si attendu.

Nos souffles mélangés
ce soir seront, en douceur,
un long hymne
aux arbres,
aux fleurs,
à l'eau,
au feu,
et à la fertilité
de nos paroles qui se font chair.

Ah demain soir !
Demain soir mon amour,
nous serons au centre de nos sens,
je serai au beau milieu
de la plus douce des blessures,
et tu danseras,
danseras,
tout autour
des contours
de mon poteau-mitan.

bibi 2006

poteau-mitan=poteau central ou médian



#363497 La Vérité ( Poème En Prose )

Posted by bibi on 19 December 2006 - 03:03 PM in Salon de publication principal

Les mots qui se remplissent de silence dans l'ombre, leur lecture commence toujours par la dernière phrase de leur vie. Leur vie est un espace de temps dans la mort. C'est la conscience même de la mort, la vie. Son seul juge. Sa marche dans le temps. Jamais aucun être a survécu moins de temps dans la mort, qu'il a vécu dans la vie. Les mots disent toujours qu'il est mort depuis trois cents ans et, a vécu quatre vingt-dix, ou de préférence, il a vécu cent dix ans et est mort depuis mille. La mort a toujours gain de cause. Pourtant, certains mots veulent parler de vie éternelle. Ces mots veulent être l'exutoire qui rassure et fait oublier le vrai sens de l'éternité. Il faut être Lautréamont pour écrire des textes comme la mort. Des textes éternels. Il faut être moi-même pour les lire durant un espace de temps dans la mort. Il ne faut pas avoir peur du naturel et du sur-réel mes amours. Non il ne faut pas être lâche. Car, la vie est consciente et "sur-sensationnelle" et la mort lui est naturelle et éternelle. L'être est un tout dans la nature, mais rien dans le temps. Le temps n'a pas de mémoire, le temps n'a pas de temps à perdre pour les futilités de la vie. Le temps seul est l'ami de la mort. Lui seul est son complice. Lui seul sait comment remplir le vide de tous les beaux mots de silence éternel.

La vérité c'est qu'il faut croire et accepter que tout meurt éternellement dans le temps.

bibi 2006



#363374 Au Présent D'un Rêve Fou... ( Poésie En Prose )

Posted by bibi on 18 December 2006 - 11:23 PM in Salon de publication principal

Quel drôle de rêve ! Je me suis réveillé tôt ce matin avec les regards conditionnés à droite. A droite contre le mur un ancien crucifix est constamment en prière pour que le temps soit long et bon envers nous. Pour qu'il ne soit pas trop pressé à mettre fin à notre histoire de vivre. Je le souris comme chaque matin en allant tout droit aux toilettes. Ah les toilettes ! Ouf je pisse. Quelle douce sensation de se libérer de certains déchets physiques. Après, je prends ma douche. Je ne ferme pas la porte de la salle de bain parce que je n'ai rien à cacher, d'ailleurs je vis seul dans mon corps avec mes idées. Sortant de la douche, trop content j'ai pris ma valise et mon chapeau. Mais, je ne possède jamais de chapeau. Alors, je place ma main gauche sur ma tête. J'ouvre la porte pour me trouver face à face avec la voisine. Les yeux grands ouverts, elle me regarde drôlement. Je lui souris comme je souris au crucifix. Vite elle rentre chez elle et ferme sa porte. C'est à ce moment que je me rends compte que je suis complètement nu. Je retourne chez moi, je m'habille d'une robe de chambre et des pantoufles. Je repars. Soudain j'entends des pas qui me poursuivent. Je retourne deux hommes en uniforme. Ils me poursuivent à distance. Je me demande pourquoi ? Pensent-ils que je suis Dieu ? Ils continuent à me suivre comme les croyants suivent leur Seigneur. Moi aussi sans tourner la tête je les suis avec mes oreilles. Soudain l'un d'entre eux dit. Il est très calme. Il n'est pas fou. Je leur réponds : Pensez-vous que Dieu est fou ? Vite ils rebroussent chemin en riant. Alors, je tourne à droite continuant calmement ma marche vers l'Absurdité de la vie.

Au présent d'un rêve fou, vraiment, tout à l'air bien drôle !

bibi 2006



#363228 Pour Les Levres De Lady Byron

Posted by bibi on 14 December 2006 - 11:12 PM in Salon de publication principal

Citation (Deirdre @ Dec 13 2006, 05:31 AM) <{POST_SNAPBACK}>
bien aimé..
même si j'ai l'impression de rester un peu à côté..

Merci pour l'honneur Deidre!
bibi



#363226 L'oubli

Posted by bibi on 14 December 2006 - 11:11 PM in Salon de publication principal

Citation (Pieds nus @ Dec 14 2006, 11:00 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Pas de commentaire sur ce poème ???

Moi j'aime beaucoup !

Merci beaucoup de ton passage Pieds nus!
bibi



#362820 L'oubli

Posted by bibi on 13 December 2006 - 10:51 AM in Salon de publication principal

Dans la rue passe l'oubli.
Regarde!
Il a les mains pleines
de tout ce que nous refusons de la vie.
Les blessures,
les chagrins,
les douleurs,
les peines,
les souffrances,
les regrets,
il en a les mains bien remplies.
Regarde!
Comme un palimpseste,
nonchalant de notre présence dans le temps,
il ne se rappelle que du vide qu'il remplace.

bibi 2006



#362783 Pour Les Levres De Lady Byron

Posted by bibi on 13 December 2006 - 12:08 AM in Salon de publication principal

...Et les pensées ce matin
ont les pieds lourds
et ne vont pas rencontrer
les eaux verticales
sortant des paupières de l'heure.

Il pleut des mots dans le Temps !
Des larmes de paroles pour la vie !

Voici la persistance du temps ma Lady
elle est sur tes lèvres pulpeuses
qu'un langoureux baiser peint
de couleur sacré-coeur-de-jésus.

Soudain, c'est un rêve de Dali sur un nuage argenté
portant les regards cramoisis du Soleil.
Il les ajuste soigneusement sur tes lèvres charnues.
Et, au lendemain matin des heures
les pensées n'ont point
de coeur gros comme refrain...

bibi 2006



#362412 Les Dimanches

Posted by bibi on 10 December 2006 - 07:04 PM in Salon de publication principal

Les dimanches,
mieux que l'odeur de l'encens,
j'aimerais respirer le parfum de ses joies
quand ses grands yeux silencieux
sont pleins du dynamisme des étoiles.

Les dimanches, certainement,
je me passe de tout ce qui peut éclipser
tous les merveilleux rêves du Soleil.

Chaque dimanche comme à l'ordinaire,
j'attends toujours mon bel amour.
Je l'attends avec l'ardeur des lundis
et mes mots ne se reposent point,
ils vont tous à sa douce rencontre.

Pourtant je sais que mon amour ne viendra pas.
Elle ne vient jamais les dimanches.
Les dimanches elle a toujours à faire
avec les indolentes exigences de la vie.
Alors, les dimanches je prie que l'absence de ses rires.

bibi 2006



#362119 Et, Lis Marie Pleine De Grâce...

Posted by bibi on 08 December 2006 - 03:48 PM in Salon de publication principal

Mes rires sont à la plage,
le rendez-vous de l'eau des yeux
n'aura pas lieu
car il pleut,
il pleut mon amour
des étoiles à l'Aube du chagrin.

...AM est un matin de printemps sans fin
pour que soit rempli
l'absence de moi-même....

Pourtant, tu es là,
douce présence de mes mots
qui se cherchent à fleur de l'eau,
qui se retrouvent à fleur de la peau
nacrée d'étoiles.

Ô douce lumière du monde dans la nuit,
tendre lumière du monde sur la nuit,
tu es là, vivante et éternelle!

Et, lis Marie pleine de grâce.
Lis à l'Enfant les émois du temps.
Moi je lis Elie-Marie avec grâce,
quand elle révise l'océan des maux
qui se renouvellent au rythme des vagues.

bibi 2006



#361965 Le Voyage De Mes X

Posted by bibi on 07 December 2006 - 05:31 PM in Salon de publication principal

Qu'il est beau,
profond,
et serein,
le Voyage
que nous faisons
dès la naissance
vers le Vide.

Qui de nous tous
serait capable
de manquer
le rendez-vous
avec le Néant ?

Qui de nous tous
ne se laissera pas
tomber, doucement,infiniment
dans les bras de la Félicité ?

Qui refusera
l'intime connaissance
de la Beauté ?

Qui ?

Personne !
Personne !
Personne mon amie!

Personne
hormis le silence.

Personne
hormis le temps
qui ignore Dieu !

bibi 2006



#361952 Ton Silence

Posted by bibi on 07 December 2006 - 04:09 PM in Salon de publication principal

Citation (tagada @ Dec 7 2006, 04:43 AM) <{POST_SNAPBACK}>
la page blanche.....
j'aime ces quelques vers
particulièrement :
"Elle se refuge dans l'encrier
de ma nuit noire."
de belles images !!
j'aurais peut-être choisi une disposition différente des vers, cela casse un peu la douceur, à mon sens !

Je vous remercie infiniment Tagada.
J'ai suivi à la lettre les conseils. Merci!
bibi



#361633 Ton Silence

Posted by bibi on 05 December 2006 - 09:04 PM in Salon de publication principal

La feuille blanche
reste en prière.
L'idée sommeille vague.
Elle est seule.
Elle pense à l'espoir
au miroir de tes yeux verts.
Elle se refuge dans l'encrier
de ma nuit noire.
Pourtant l'absence
a les yeux cramoisis
de silence.
Car, désertés sont les mots
de cette grande inquiétude.

bibi 2006



#361632 Ton Silence

Posted by bibi on 05 December 2006 - 09:03 PM in Salon de publication principal

La page blanche
reste en prière.
L'idée sommeille vague.
Elle est seule.
Elle pense à l'espoir
au miroir de tes yeux verts.
Elle se refuge
dans l'encrier de ma nuit noire.
Pourtant l'absence
a les yeux cramoisis
de silence.
Car, désertés sont les mots
de cette grande inquiétude.

bibi 2006



#361228 Demain

Posted by bibi on 04 December 2006 - 02:26 AM in Salon de publication principal

Demain,
deux mains viendront
enfin dire, longuement,
tout ce que le coeur
avait d'émoi,
de souffrance,
et de peine.

Elles apporteront
du pain,
du café,
de l'amour,
pour la souveraineté
de chaque lendemain.

Demain!
Deux bonnes mains
pleines de soleil
posées sur la vie,
sereinement,
diront aussi
tout ce que
la bouche
n'osait pas dire
de la dureté
de cet exil
dans le Temps.

Demain,
au beau milieu
de la nuit brève,
tes deux mains
caressantes
et maternelles
fermeront mes yeux
rêveurs,
profonds,
silencieux
jusqu'à l'Aube nouvelle.

bibi



#360897 Le Jazz De Mes X

Posted by bibi on 02 December 2006 - 01:51 AM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 1 2006, 06:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Un blues ? une blouse ?? une bouse ??? dry.gif

Excuse-moi cette erreur dactilographique.
bibi



#360838 Le Jazz De Mes X

Posted by bibi on 01 December 2006 - 09:05 PM in Salon de publication principal

Dissonante,
polyphonique,
la musique continue.

L'harmonie
devient démesure,
et tout perd
l'équilibre !

La cadence des mots,
le rythme des voyelles,
le battement des consonnes drues
s'interrogent.

Comme la douleur est immense!

Ô coeur!
Coeur
solitaire,
écoute,
écoute
cette
déchirante
complainte.

En cette heure pure
de l'innocente émoi,
écoute la puérile souffrance
se déchaîner, se libérer,
s'évader des blues vivant
au fond des maternelles entrailles
de la nuit.


bibi 2006



#360698 Mélopée Pour Elie-marie

Posted by bibi on 01 December 2006 - 12:54 AM in Salon de publication principal

Quelle gamme chromatique
peut interpréter
cette immense blessure ?

Muette de mélancolie,
ma guitare cherche le ton
de la pensée,
palpe le rythme
des mots.

Pourtant,
ton chant
recommence
le temps.

Vibrent six cordes !
Vibrent de joie !

Tout est à présent
volupté, frisson !
Danse intenses instants
de nos passions !

Toi belle mélodie
harmonie, mesure!

Qu'elle est merveilleuse
la coda ultime
de ce grand bonheur
ravageant nos coeurs !

bibi 2006



#360453 Minuit...

Posted by bibi on 30 November 2006 - 01:26 AM in Salon de publication principal

Merci mon cher ami Sylvain pour ton commentaire. Moi aussi j'aime bien ce que tu fais.
bobbypaul



#360249 Minuit...

Posted by bibi on 28 November 2006 - 11:06 PM in Salon de publication principal

Citation (Unknown @ Nov 28 2006, 01:47 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je trouves ça tellement bien écrit! Bravo et merci

Merci Unknown pour ton beau commentaire.
Amitiés
bibi



#360094 Les Mots Qui Passent Loin De Ma Tête.

Posted by bibi on 28 November 2006 - 06:34 PM in Salon de publication principal

Citation (WARGNIER @ Nov 27 2006, 12:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Les jeux de mots sont superbes.LE VIEUX.

Mes respects cher WARGNIER!
bibi



#360089 Minuit...

Posted by bibi on 28 November 2006 - 06:32 PM in Salon de publication principal

Citation (noiraude35 @ Nov 28 2006, 10:55 AM) <{POST_SNAPBACK}>
J'm ^^

Merci noiraude35
bibi

Citation (WARGNIER @ Nov 28 2006, 11:14 AM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est mieux que moi.Comme dirais Léo Ferré : c'est extra. LE VIEUX.

Pour mes humbles mots, c'est un grand honneur ton passage WARGNIER.
Merci!
bibi



#360047 Minuit...

Posted by bibi on 28 November 2006 - 04:52 PM in Salon de publication principal

Béante la blessure
saigne douze gouttes
de silence pour l'absence,
et de la nuit qui enfante le jour
se réveille l'heure sereine
des grandes solitudes
du temps nostalgique.

Mais ces douze larmes silencieuses
qui par compte goutte se versent
au puits sans fond du vide,
ne rappellent-elles pas
aux âmes défuntes
la grande tristesse
des douze chants sans son
aux inaudibles gémissements
de chaque dernière heure de la nuit ?

Ah il est minuit!
Et la sentimentalité du poète
se place au centre des maux
et des ennuis de l'horloge...

bibi 2006



#359716 Les Mots Qui Passent Loin De Ma Tête.

Posted by bibi on 27 November 2006 - 04:04 PM in Salon de publication principal

Après les avoir crié mon grand amour,
ils deviennent orgueilleux.
Ils passent sans me voir.
Ils passent la tête haute
très loin de ma tête.
Ils ne me saluent plus.
Ne disent qu'au revoir
à mes inspirations.
Dans leur poche asphyxie ma Muse
qu'ils emportent, emportent loin de moi.
Ils sont des nobles qui ne s'inspirent pas
des chants de la plèbe.
Des aristocrates qui fuient
les pensées menu-peuples.
Ils sont snobs, petits-bourgeois,
m'as-tu-vus, prétentieux,
les mots qui me passent loin de la tête.
Pourtant, j'ai la tête encore pleine
de merveilleuses métaphores.
J'ai la tête remplie de beaux rêves.
Alors, je souhaite
qu'ils changent d'idée
et me reviennent
simples, joyeux,
beaux et, sincères
comme les paysans
à l'Aurore souveraine
disent bonjour
au Gouverneur de la rosée.


bibi 2006



#359082 Bleues...

Posted by bibi on 24 November 2006 - 04:20 PM in Salon de publication principal

Ce soir la Lune est tombée
sur le miroir de l'étang
et la brise tendre et légère
fait frissonner le calme serein de l'eau
alors, sur la cadence lente des flots,
comme de merveilleux feux-follets,
love et scintille une éternité de cristaux.

Dans l'eau qui frémit, frémit encore
pleurent toutes les étoiles des cieux
et pareille à la Lune, j'y noie tout mon temps.
Triste ! Car, sur les roulis de mon coeur nagent
encore seules, mes tendres pensées vers toi.

bibi 2006