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Paul Azzar's Content
There have been 10 items by Paul Azzar (Search limited from 08-June 23)
#280953 c'est tenir a deux,après
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 10:44 PM in Salon de publication principal
#280952 seventies et bicyclette d'hoffman
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 10:36 PM in Salon de publication principal
#280951 madame Rosy
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 10:30 PM in Salon de publication principal
#280922 Romane
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 03:20 PM in Salon de publication principal
Tout le monde est gentil aujourd'hui!
C'est Noël ou quoi?
Ben, ouais!
Joyeux Noël 'Paul'!
Juliet
Excellentes fêtes, c'est la trève des confiseurs....
Paul
#280906 Romane
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 12:38 PM in Salon de publication principal
Thank's a lot. J'aime bien aussi ce que tu fais. Continue ...
#280900 Romane
Posted by Paul Azzar on 24 December 2005 - 11:57 AM in Salon de publication principal
pour les bras d'une autre vite oubliée
perdre ta paume sur ma joue, tes arabesques,
le génie de ton sourire, le fil de tes pensées ?
Comment ai-je cru, Romane, mon amour,
que je ne parviendrai à dépasser
ni ma jalousie, ni mon orgueil, ni mes plaisirs rapides
alors qu'un mot, un souffle de toi me sanctifie ?
Comment ai-je imaginé, Romane, même ivre
même mort, que tu puisses vivre à plus d'un pas,
que tes enfants et que ton nom ne soient pas miens
que ta joie, que ton cri ne jaillissent pour moi ?
Comment ai-je accepté, Romane, à son bras
te croisant, te saluer poliment, mielleux,
quand une tempête déchainée sous mon crâne
emportait en naufrage nos plus belles années ?
Comment n'ai-je pas couru après toi, Romane
lorsqu'à son côté, marchant vers l'autel,
dans les feux et les bruits de la fête
l'homme en blanc vous fit prêter serment ?
Romane, en ces temps j'ai été lâche, vil, inconstant,
et je paie à crédit le mal perpetré contre toi,
me couvrant de sanglots ridicules et vains qui me broient,
pantin pitoyable et abusé au coeur saignant
Pourtant Romane, au delà du gâchis, je sais que tu vis,
Que tes gestes précis dessinent encore dans l'air tiède
Le souvenir de nos amours, et qu'observant tes enfants
Tu peins sur eux le visage d'un autre père...
#280628 Pleure
Posted by Paul Azzar on 22 December 2005 - 09:21 PM in Salon de publication principal
Mais pour ces rares poêtes d'élite (souvent maudits), combien de sublimes oubliés?
Mais pour toi comme pour moi, comme au fond pour tous ici (?), écrire et pouvoir être lu, c'est comme lancer une bouteille dans la mer solitude (amère) avec le secret dessein qu'un Robinson exangue se nourrisse de cette émotion....
#280613 Je porte les cris des enfants...
Posted by Paul Azzar on 22 December 2005 - 09:03 PM in Salon de publication principal
Si ça faisait moins mal à genoux, je serais à genoux.
Amitié
Hauteur
Simplement, merci.
#280601 Je porte les cris des enfants...
Posted by Paul Azzar on 22 December 2005 - 08:51 PM in Salon de publication principal
Par ailleurs et par hasard, en me documentant, je me suis aperçu que mon trajet de vie avait épousé géographiquement celui des lieux où ces enfants avaient été successivement hébergés.
En effet, je suis allé à 7 ans en Sanatorium à moins de 40 Km de la maison d'Ysieu, alors que j'habitais dans l'Yonne. Plus tard, j'ai travaillé à Montpellier pour le secrétariat général de la préfecture (à l'époque c'est le secrétaire général de cette même préfecture qui avait essayé de les protéger) et j'ai vécu partiellement plusieurs années durant à Agde, non loin du camp d'internement dans lequel on avait pu faire sortir les enfants ensuite transféré à Ysieu.
Le hasard, le hasard?....
#280548 Je porte les cris des enfants...
Posted by Paul Azzar on 22 December 2005 - 06:57 PM in Salon de publication principal
par vos deux voix entrelacées éloignées de 20 et 13 années
répondre à une chimère appelée
promesse, fidélité, amour et loyauté
Je pose ici ces mots pour vous
qui n'êtes nulle part, sourds, muets,
pétrifiés à jamais, réduits au silence
nuits sans signes et sans étoiles
Je vous traque, perdu, perplexe
vous ne m'avez pas dit, pas écrit
pas appris à vous perdre
et qu'il fallait s'y préparer
J'emporte vos deux visages inquiets
dans les poches de mon sommeil
les mains brisées, les bras ballants
qui ne peuvent plus vous enlacer
Je reste au milieu des êtres
une ombre désolée, un souffle de vie
obsédé de vos yeux, de vos voix,
qui marmone et prie sans dieu
Dans ce train gris, lourd, grinçant,
je compte les rails, les feux, les gares,
je parle au passé, je vous pleure,
je porte les cris des enfants d'Izieu
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