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#332344 Comme

Posted by richard anne-marie on 01 July 2006 - 08:55 AM in Salon de publication principal

Merveilleux poème! je l'ai trouvé merveilleux, comme un coquillage trouvé sur l'écume nacrée des jours qui passent puis disparaissent.
Merci de faire partager votre écriture.
AM RICHARD



#298301 Franchement, M Shankly.

Posted by richard anne-marie on 13 February 2006 - 11:53 AM in Salon de publication principal

Citation (Théagène @ Feb 13 2006, 06:30 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Franchement, M SHANKLY, le poste que j’ai
Me paie assez mais, c’est sûr, il corrompt mon âme ;
Aussi je veux partir, tout mon être réclame
Gloire, gloire et bien plus ! La gloire est mon projet.

Franchement, M SHANKLY, je fais le trajet
Chaque jour mais pourquoi ? J’ai toujours cette flamme
Qui de gloire m’étreint plus que de vertu, femme
Du XXIéme siècle en proie au rejet.

Oh, je n’avais rien lu de votre « beau » poème,
Ouvrage abject et sot, sanguinolent emblème…
Je n’aspire qu’à vivre et je ne veux qu’aimer.

Et même si vraiment je frise l’insolence,
Mais puisque nous parlons, vous êtes flatulence…
Je le dis franchement et je peux l’affirmer.



The Queen is dead!



#292876 L'ordre Du Chaos

Posted by richard anne-marie on 28 January 2006 - 09:44 AM in Salon de publication principal

j'ai retrouvé le désordre de mon coeur car ton poème qui m'a mis k.o; il est très beau.



#287376 Memento Mori

Posted by richard anne-marie on 15 January 2006 - 11:26 AM in Salon de publication principal

Citation (skybass @ Jan 15 2006, 11:27 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Marrant??? A la base cela devait etre triste, et exprimé une certaine tristesse et fatalité de vie



bonjour (ou bonsoir: chez moi, il fait nuit),
je suis complètement d'accord: la vérité est triste, à digérer, et surtout à chier.



#287373 Ce sang suret

Posted by richard anne-marie on 15 January 2006 - 11:19 AM in Salon de publication principal

Citation (irena @ Jan 15 2006, 08:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Excellent Anne marie !!!!!!!!

Sucré comme le miel,, chaud comme un baiser , j'ai adoré tes mots

..........Agglutine-moi dans l'enclos glissant de ta chair..............(j'ai aimé ce vers !!)
Amitiés, valérie



merci irena, ton compliment me touche beaucoup.
le côté positif des jours de déprime profonde, c'est de prendre une profonde inspiration. et la plupart du temps, ça fait du bon.
au plaisir de faire ta connaissance aujourd'hui.



#287340 Ce sang suret

Posted by richard anne-marie on 15 January 2006 - 09:50 AM in Salon de publication principal

Rêve-moi quand la lune sourit aux embruns
Chus dans le verveux jauni d'étoiles vernales
Vénus végétale s'évente des parfums
D'algues dorées. Délitescence générale.

Rêve-moi de voler mon odeur éthérée
De flamber le plat chaud à l'entrée de mes lèvres
D'un doigt de saveur goûte le fondant sucré
Des couleurs censurées au passage de ta fièvre

Agglutine-moi dans l'enclos glissant de ta chair

Ivre et gaie comme un gonfanon flottant dans l'air
Fangeux comme la géhenne dans mes veines
Antre rouge de l'amour Entre mon amour
Et le trésor crashé des hydres noires autour

Je tourne, je tombe, je traîne,

Je suis la clepsydre qui tue les heures vaines.



#286778 Sel Fin

Posted by richard anne-marie on 13 January 2006 - 11:18 AM in Salon de publication principal

Parfois je serai l'onde qui fraîchira sur les tombes de nos âmes spumescentes
L'embaumeur de nuages qu'un ciel abrite pour le ventre engrossé de la Terre
Je serai parfois l'arbre qui fleurira les lits blancs des cimetières
La feuille au verso que l'encre noire a bu en diabolo menthe
Je disparaîtrai...Puis je serai la fourrure féline sous tes caresses faciles
Le feu fragile parfumé aux essences volatiles
Je me disperserai...Parfois je serai seule à t'aimer, à te fuir,
Puisse la Mer de sel m'enfouir, me faire mourir.



#286450 En deux

Posted by richard anne-marie on 12 January 2006 - 03:33 AM in Salon de publication principal

merci pour vos commentaires et compliments.



#284813 Cérémonials

Posted by richard anne-marie on 06 January 2006 - 05:51 AM in Salon de publication principal

Cérémonials

Amour comme le jour célébrant l'Universel Accord
l'Ouvreuse de Nuit qu'un drap de peaux d'ombres nacre
Et recouvre le croissant de ta nébuleuse chair,
L'armure spéculaire, l'alliance simulacre,
Sur nos corps amants l'écarlate électuaire
Sang versé pour le spectre bleuâtre dès l'aurore
Lorsque nous refermerons nos glissantes lèvres
Sur la rive des enfers, nous scellerons ton sort
Quand brûle le cierge prieur de mon rêve, dans son rêve
L'empoisonneuse saveur de feu qui emprisonne l'ardeur
Respire comme ma bouche
Désire les volutes vengeurs où couchent
L'Amour avec l'Amour sur un lit de fleurs
Mortes ou moires, rouvrantes fenêtres jumelles,
Que renaître m'éprouve m'éventre et te transperce
Nous renouerons avec l'eau, les Verseaux qui ensorcellent,
Sources liquoreuses aux ancolies que je renverse
Pour nos coeurs encore plus lisses et polis dans le verre
Délassés nous défairons l'amour immiscé en douceur
Amour comme tes yeux, cette nuit refermante jetée de pétales verts,
Recueille ces deux corps désunis par leurs infâmes peurs.



#284401 Un jour, J

Posted by richard anne-marie on 05 January 2006 - 01:11 AM in Salon de publication principal

un jour, J

Juste un instant nous rassembler
Juste pour une fois te raconter
Les maux justes, l'amour injustifié
Juste à l'heure,
Justement te trouver-censure ajoutée-
Juste pour nous rêver, rajuster le vrai
Pour ne plus y croire, au Juste.



#284081 En deux

Posted by richard anne-marie on 04 January 2006 - 11:03 AM in Salon de publication principal

Terminus à l'appel...sus au premier passager...
Sangs déchus sous l'arc du ciel, doux stratus étalés sur le monde
Rouge hibiscus, sentez-vous l'onde de l'angelus qui s'agite?Terre hantée
Où coule en flux et reflux la marée torrentielle d'où l'angel gronde.
Mon coeur versus Ton coeur. Repliés,
En deux tresses, deux fichus, de pandanus séché.

Une pluie ronde adoucit l'ombre baissée
Que la douleur d'un adieu a dû laisser
Entre deux corps ciliaires distillant
Le doux alcool dans l'univers aux quatre vents.

Parce que l'océan n'est grand que pour ceux qui fuient
Puisque ton séjour se compte à rebours sur nos doigts
Puisses-tu pour toujours espérer ma voix en sursis
Se dissout sans recours dans le cri liquéfié des pourquoi

Et si tu entendais ce monde se réduire
Sur le sable gésir et périr

Intarissable Langue du désir.