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#363146 Les Moqueurs

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:52 PM in Salon de publication principal

zapiski, si j'ai pas répondu à ton premier commentaire, c'est parce que j'ai pas compris sa signification pour le moment, même l'outils linguistiques de google ne m'a pas éclairé et d'une.
maintenant si tu es l'avocat de remo ma réponse à été déjà faite, et si tu es remo aux deux pseudos la réponse est la même.

quand à ta citation

"Un crapaud! - Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue... - Horreur ! -

... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son oeil de lumière...
Non : il s'en va, froid, sous sa pierre."

saches que le chant du rossignol n'a pas son égal.
quand à ce chant d'horreur dont tu parles il ne peut provenir que de celui d'un oiseau de mauvais augures qu'on reconnaît à sa sale figure et qui a pour nom corbeau lequel rime bien avec crapaud



#363141 Sous Ta Candeur, Les Dames...

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:32 PM in Salon de publication principal

J'ai bien aimé, c'est vraiment beau.
Amicalement.



#363139 ça Crucifie

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:26 PM in Salon de publication principal

On appelle ça de la poésie interplanétaire, seuls les extras terrestres l'apprécieront.



#363137 Mosaïques Et Versifications.

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:21 PM in Salon de publication principal

Très beau poème surtout les rimes qui sont bien étudiées, tes poèmes sont une richesse littéraire, c'est ça la poésie.
grâce à tes textes j'ai appris pas mal de choses, merci bien pour cette lecture.
Amicalement.
grandvent.



#363134 Les Ingrâts

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:10 PM in Salon de publication principal

vent, j'aime beaucoup tes poèmes que je vais de ce pas commenter.
the child,je tiendrais compte de ton "bof"
merci à vous



#363132 Les Moqueurs

Posted by grandvent on 14 December 2006 - 07:03 PM in Salon de publication principal

Remo, voilà que je découvre ta partie cachée, je ne crois pas mes yeux, pour une surprise c'en est une, et de taille.
je n'ai jamais pensé que tu faisais partie de ceux dont je parle dans mon texte,mais de nos jours il n'y a pas de quoi s'étonner.
quand à vent ou mithra tu n'arriveras jamais à leur cheville tant que tu seras un moqueur.
et saches que la bave molle du crapaud ne pourra jamais atteindre son maître le rossignol,
tant que ce même crapaud ne fait qu'invectiver dans sa merde, alors que son maître ne fait que chanter dans les cieux.



#362935 Les Ingrâts

Posted by grandvent on 13 December 2006 - 09:17 PM in Salon de publication principal

Durant toute sa vie avec une grande envie
Des risques faisant fi aux grands et aux petits
Aux âmes suppliant secours, de nuit comme de jour
Il offrait son concours sans aucun malin détour

Même à celles des vendus, même à celles des maudits.
Ignorant la négation depuis qu’il était enfant
Mais voilà que ceux-là même s’avèrent êtres méchants
En dévoilant leur haine ainsi que leur jalousie,

Jusqu’à ignorer ses services sans aucune gêne,
Et ses sacrifices avec grande malice
Jusqu’à le traiter d’ennemie en lui causant supplice
Ah ! Sales vermines. Ah ! Mauvaises graines.

A l’avenir au grand jamais vous ne siégerez à sa table,
Car dorénavant vous faites partie du menu du diable.
Au grand jamais il croisera votre chemin

Irrigué de venin et parsemé d’embûches
Qui font qu’à chaque enjambée il trébuche,
Jusqu’à lui faire autant de mal que de bien

Désormais, advienne ce qu’adviendra il vivra
Le restant de sa vie comme il le voudra
En s’engageant pour toujours dans une seule voie
Qui n’a d’autre loi, que sa propre loi



#362934 Les Moqueurs

Posted by grandvent on 13 December 2006 - 09:13 PM in Salon de publication principal

Revêtus de leurs soutanes
Pour faire paraître moines
Alors qu’ils sont diaboliques
Ils pensent êtres uniques

En se faisant passer pour  meilleur qu’Hugo
Alors qu’en réalité ils ne sont que des sots
Incapables même de marcher au trot
Parce que limités à des démarches d’escargots

Alors qu’ils ne sont que le fruit périmé
Des milles et une intolérance héritées                
Depuis la nuit des temps de leur milieu

Qu’est ce monde de vers pernicieux      
Dont tous les scénarios
Sont côtés en dessous du zéro



#361368 Crimes Crapuleux (acte Final)

Posted by grandvent on 04 December 2006 - 07:17 PM in Nouvelles

Il prit une douche froide, se rhabilla et retourna au salon
Françoise toute étourdie baignait
Dans une marre de sang
Lequel lentement coulait

Du trou béant de sa tête
Suite au coup final, qu’était le coup sec
Elle ne pouvait pas bouger
Et ne faisait que gémir
De temps à autres elle tremblait
Et sentait son corps refroidir
Signes avant coureur qui invitaient la mort
Sans lui avoir demandé son accord

Quand elle revint péniblement à elle, elle lui dit
Pourquoi tu as fait ça, pourquoi henry,

Mais chérie c’est parce que tu me l’avais demandé

Dis-moi pourquoi, pourtant je t’aimais

Écoutes, je vois que ce coup là ne t’a pas ébranlé
Alors comme ma queue de bourricot
Encore me brûle
Je suis toujours disposé et cette fois-ci sans défaut
A défoncer ta chatte de mule

Pourtant je t’aimais

Ne disais-tu pas à Frédéric, pépé.
Parce que plus que toi il était âgé
Alors à mon tour de te dire mémé
Parce que plus que moi tu es âgée

Espèce de vieille sorcière
A chaque fois que tu me demandais de te faire sauter
C’était pour moi le calvaire
Tu me donnais toujours l’envie de dégueuler

Mais j’étais obligé de jouer la comédie
Car j’en voulais seulement à ton argent
Maintenant c’est bel et bien fini
Tu peux crever sale guenon

Mais avant de t’envoyer en enfer
Je vais encore te surprendre
Il prit alors son cellulaire
Et envoya ce message sans attendre
Tu peux venir ma chérie l’opération sauvage
Est terminée et réussie à notre avantage

Dés qu’apparut Marie
Françoise poussa un cri
Elle, sa meilleure amie
De connivence avec lui

La voyant choquée il lui dit, alors sale chouette
Tu ne t’attendais pas à cette surprise
Tu croyais qu’on était vraiment bêtes
Et qu’avec ton argent sur nous tu pensais avoir une emprise

Pourquoi Marie, pourquoi

Pourquoi, quoi, ma chérie

Me faire ça à moi

Mais Henry mon amour
Ma présence lui fait-elle jouer des tours
Je ne comprends rien, ma parole
Serait-elle devenue folle

Ne fais pas attention ma chérie, elle délire
C’est toujours comme ça avant de mourir
D’ailleurs son mari aussi était déréglé
Il ne cessait de me demander pardon
Pour l’avoir empoisonné
Il me disait aussi que le poison

Etait très doux
Qu’il n’a par inattention fait que goutter
Alors que ce n’était pas vrai du tout
Puisque je l’ai vu le manger tout entier

Non, ce n’est pas vrai, à ce point
Sont-ils alors tous les deux zinzin

Possible ma chérie surtout cette guenon
Elle me supplie de lui faire l’amour sardonique
Pour ensuite m’en vouloir à fond
D’avoir étais cynique

Ah, non, Françoise ma chérie
Je ne te permets pas de maltraiter mon futur mari
Lui répondit Marie

Ton futur mari, ah, non, non.

Mais qu’as-tu ma chérie
Tu n’étais donc pas au courant
Pourtant avec Henry
Notre liaison remonte à longtemps

Je vous déteste, vous êtes diaboliques
Mais vous n’échapperez pas à la justice

Tu vois Marie, elle devient une fois encore cynique
Malgré tout ce qu’on lui a rendu comme service

Tous les gens savent que tu étais mon amant
Les policiers jusqu’à toi remonteront

T’inquiètes pas pour moi j’ai tout prévu
Mon plan depuis longtemps dans les détails était déjà conçu
Écoutes cette version, tu avais fait l’amour avec ton mari
La preuve ta chatte exprès je l’avais dilaté
Ensuite tu l’as empoisonné avant minuit

Ton mari avant de mourir empoisonné, à toi s’était agrippé
Tu l’as griffé à sang, d’ailleurs c’est ce que je t’avais fait faire
Ensuite Marie et moi nous allons l’aider
Pour qu’à son tour il te griffera à notre manière

Alors dans un ultime effort il t’a donné un coup
Avec ce cendrier que je mettrais dans sa main
Et avec lequel dans ta tête j’ai fait un trou
A tout le monde tu as annoncé que demain

Tu emménageais
Les outils de coupe resteront tel quel
Pour que la police conclura que c’était un crime passionnel
Et que tu n’avais pas eu le temps de le découper

Au passage je te rappelle que Marie avait téléphoné au pâtissier
En imitant bien sur ta voix, et lui avait dit
Papillon veilles à ce que ce gâteau soit spéciale
Qu’il ne soit pas trop cuit
Pour Frédéric ce sera son dernier régal

Je te promets aussi qu’à contre cœur à ton enterrement
Je ferais partie de la cohorte
Je ferais de sorte
À paraître malheureux en pleurnichant
Jusqu’à m’effondrer
Devant le curé

Ensuite avec Marie on s’installera à Paris
Dans notre nouveau nid
Tout en héritant de ta bijouterie

Maintenant assez parlé
Marie, viens m’aider à ranger la voiture
Il faut nous en aller
A vive allure

D’accord Henry
Dépêchons pendant qu’il fait nuit
Mais avant de foutre le camp
Il faudra la tuer sur le champ

Ne t’inquiètes pas ma chérie, c’est une question de temps
Ils feignirent d’êtres sortis en courant
Alors qu’ils s’étaient cachés soigneusement
Derrière les tentures du hall pour voir sa réaction

Profitant de cette belle occasion
Françoise rampa difficilement
Vers le téléphone pour appeler police secours
C’était son ultime recours

Dés qu’elle arriva à la commode elle prit le combiné
Subitement henry de ses mains le lui avait arraché
Pour ensuite le passer à Marie qui portait des gants
Afin de ne laisser que les empreintes de Françoise pissant le sang

En lui disant, à toi Marie.
Ensuite, il bâillonna Françoise et lui dit
Tu viens de me sauver la vie
Maintenant que les empreintes de ta main
Sont sur le combiné du téléphone, je ne crains rien.
Tu m’aimais donc à ce point

L’emballage de la tarte en forme de branche était sur la commode
Il y avait inscrit en gros caractères de style
Téléphoner sans vous déranger c’est plus commode
Et votre commande par Papillon sera livrée à domicile

Marie composa le numéro de téléphone sans aucune hâte
La réponse par contre était immédiate
Pâtisserie Papillon à votre service
Alors Marie imita la voix de Françoise avec vice

Papillon au secours, appelles la police,
Vite, vite, sinon appelles Henry du sang je pisse

Françoise, c’est bien toi

Oui Papillon, fais vite je t’en supplie, ne m’abandonnes pas
Appelles la police et dis à Henry mon amant de venir vite, j’ai peur de passer à trépas
Ah, ah, mon mari veut me tuer, il est devenu fou
Il m’a assommé avec un cendrier, en me donnant un grand coup

D’accord, d’accord, Françoise, tiens bon
J’appelle la police et je viens avec Henry sur le champ

Viiiiite, viiiiiite, ahhhhhhhh

Tout de suite Marie raccrocha toute narquoise
Ah, ha, ha, ha, sait-tu Henry
Papillon a reconnu dans ma voix celle de Françoise
A croire qu’elle a déjà couché avec lui

Cela ne m’étonne pas venant de cette oie
Pendant toute l’année elle est en chaleur
Maintenant c’est fini elle va goutter un peu au froid
Allez, sale chienne c’est ta dernière heure

A l’aide, au secours, à moi, non, non
Hurlait Françoise tout en rampant
A la voir on aurait dit un crocodile
Tellement ses mouvements étaient ridicules

Henry la suivait à petits pas en lui disant tout joyeux
Allez, dandine un peu, mieux que ça, encore mieux
Je sais que ta chatte de mule
A grand feu te brûle

Vite, vite, que je te donne le deuxième coup fatal
Mais je te jure que cette fois-ci, ce sera vraiment bestial
Eloignes-toi Marie, va au coin là-bas
Je ne veux pas que tu assistes à cela
Et les oreilles bouches-toi.

Elle s’exécuta, mais le regarda faire
Jusqu’à s’y plaire

Henry tourna alors le visage de Françoise a moitié morte
Face au sol et lui dit espèce d’animal
Maintenant tiens, le voilà le coup final
Et que le diable dans son enfer t’emporte.

Ahhhh !
Aaahhhhhhhhhhhhh !

Deux cris stridents
L’un court et l’autre long
Les deux plus forts que ceux précédents
Retentirent dans le salon
Accompagnés d’un coup de feu tiré à bout portant

Marie tenait dans sa main le pistolet encore fumant
Frédéric n’en revenait pas et lui dit
Pourquoi, dis-moi, pourquoi Marie

Parce que je ne suis pas folle pour passer ma vie
Avec un salaud comme toi

Je suis encore jeune moi

Maintenant ouvres bien tes oreilles bientôt la police va rappliquer
Le temps que Papillon les ramène ma version je vais te la raconter
Ils vont conclure que le mari a été tué par l’épouse et l’amant
Lequel amant s’est retourné contre sa maîtresse
Laquelle maîtresse dans un ultime effort, et de justesse
A tué l’amant stop et fin du plus beau roman

Tu oublies le pistolet lui répondu henry

Je n’ai rien oublié connard, je sais qu’à Françoise il appartient
Je le lui ai volé lors de son passage à Paris
Rappelles-toi, nous étions ensemble tous les trois cette nuit
C’était le jour du réveillon vous vous êtes saoulé jusqu’à ne vous rappeler de rien
Au matin Françoise ne trouva pas son pistolet, je lui avais proposer de porter plainte
Toi tu t’es opposé, tu ne le voulais pas, de peur que ce vol te porte atteinte

Ainsi donc, depuis longtemps de moi tu voulais te débarrasser

Disons plutôt de Françoise, avec toi je n’avais aucun intérêt
Sinon celui de t’avoir utiliser pour exécuter mon plan avec virtuosité

Espèce de sale garce tu me le payeras,
Il se releva difficilement pour vouloir l’agripper
Un autre coup, celui là meurtrier
Au sol le cloua

Entre temps Françoise mourante la supplia de l’aider

C’est pas possible, encore en vie toi
Je ne suis pas trompée, en disant toujours que tu avais une tête de bois
Sûr que je vais t’aider, elle lui asséna un coup fatal sur la tête avec le cendrier
Et disposa le pistolet dans sa main une fois sa mort confirmée

Vérifia aussi que Frédéric est réellement passé à trépas
Et décida de quitter les lieux rapidement en activant le pas
En passant par le salon elle fut attirée par le reste de la tarte au chocolat
Mangea un morceau qu’elle trouva succulent et tomba ainsi dans l’appât
Ne pouvant se retenir gourmande qu’elle l’est, de tout ce qui reste elle s’empiffra.

Une heure après la police arriva sur les lieux, accompagnées d’Alain et de Papillon
Ils furent accueillis par le corps de marie gisant prés du portillon
Distancé de cinq cent mètres et plus, de la maison

Papillon, connais tu cette femme lui dit l’inspecteur

Non, pas du tout je ne l’ai jamais vu

Et toi, Alain l’as-tu déjà vu

Non, je ne l’ai jamais vu avant cette heure

Nous allons bientôt le savoir, ne touchez à rien
Boucler moi le secteur tout entier
Et faites un ratissage complet du jardin
Ordonna à voix haute l’inspecteur à ses policiers

Les chiens au loin aboyaient à mort
Tellement la faim leur rangeait leurs corps
A l’approche de l’inspecteur qui était curieux
Ils sautèrent sur le grillage immaculé de sang
Celui de leurs pattes, de leurs museaux et de leurs queues
Il n’en croyait pas ses yeux, c’était vraiment horrifiant

Et s’était dit que peut-être un autre cadavre s’y trouverait
De nouveau il appela l’officier de permanence du commissariat de proximité
En lui demandant de dépêcher sur le champ un vétérinaire
Ensuite il se dirigea vers la maison, ouvrit la porte et alluma les lumières
Trois cadavres étendus sur le sol l’accueillirent
Bordel de merde, c’est un abattoir ou quoi, il était sur le point de vomir

Elle c’est Françoise, celui là c’est Frédéric son mari
Lui, c’est henry de la paillette son amant, mais il y a de quoi s’étonner
Au téléphone elle me suppliait de le ramener, je n’ai pas pu le trouver
Et maintenant le voilà gisant à son côté mort, mais pas en vie

Ne vous étonnez point Papillon, celle qui vous a parlé au téléphone c’était Marie
Elle avait imité la voix de Françoise, preuve en est, qu’elle était une de ses amies

Mais comment le saviez vous, et qui donc est cette Marie, avec eux étiez vous

Non pas du tout j’ai suivi la scène de bout en bout
Marie c'est surement celle qu'on a trouvé au portillon
Frédéric avant de mourir m’avait téléphoné
Comme promis il ne l’a fait qu’en cas de nécessité
Que dieu de son âme aie pitié

L’inspecteur retourna le corps de Frédéric avec précautions
Et retira le cellulaire de la poche de son pantalon

Vous voyez inspecteur rétorqua Alain il est encore allumé

Heureusement qu’il vous a appelé
Et que tout ce que vous m’aviez dit est bel et bien constaté
Toujours est t-il que l’enquête n’est pas terminée, elle ne fait que commencer
Comme on dit, nous les policiers, il n’y a jamais de crime parfait

De retour chez lui, Alain qui mijotait un éventuel crime crapuleux
Contre Jeanne sa femme ainsi que son amant s’était rétracté
Et toléra cette complicité de gaieté de cœur, jusqu’à devenir heureux
Depuis qu’il est devenu le confident de l’amant de sa femme, complètement désarçonné

Comme l’a si bien dit l’inspecteur, l’enquête ne fait que commencer,
Car comment va-t-il réagir lorsqu’il trouvera les mêmes instruments
Dans le sac marin de Frédéric, s’en tiendra t-il rien qu’aux probabilités
Ou se rabattra t-il sur Alain le dupé ou sur le pâtissier de renom qu’est Papillon
Et qu’adviendra t-il de Cauchemar l’entrepreneur qui va se pointer pour couler le béton
Dans tous les cas de figure, pour la police le témoin est le premier suspect
Sauf si son casier judiciaire est vierge en plus d’un alibi bien justifié

Acte final

Ce texte a été rédigé à la limite de mon niveau intellectuel, donc avec des défauts
De tous genres (orthographe, grammaire, présentation, etc.)
Que je n’arrive pas encore à maîtriser, aussi ne m’en veuillez pas trop
Et merci beaucoup de m’avoir lu
Respectueusement
Grandvent.



#361175 Crimes Crapuleux (3)

Posted by grandvent on 03 December 2006 - 08:09 PM in Nouvelles

Françoise et Henry à leur tour
Mettant de côté l’amour
Faisaient l’inventaire des outils nécessaires
A leur besogne avec grand empressement
Et maladroitement jusqu’à rendre Henry en colère
Qui lui répondit méchamment

Françoise tu me tapes sur les nerfs
C’est un travail qui me revient à moi
Assieds-toi et laisses-moi faire
Et pour l’amour de dieu calmes-toi

Excuses-moi mon amour, tu as raison
Il faut être calme dans pareille situation

Bon on a les sachets et les paires de gants en plastique
Les tabliers de boucher et la scie électrique
Les couteaux qui sont bien aiguisés
La rallonge, les bonnets de pâtissier

Dans le jardin est branché le tuyau d’eau
Dans la cuisine il y a le grand robot
Tout est complet reste maintenant à récapituler
Vas-y pour voir si tu n’as rien oublié

Une fois qu’il crève on le transporte jusqu’au jardin

Non, non, voilà que le plus important tu l’as déjà oublié
On s’est entendu qu’une fois qu’il crève je te fais sauter

Oh ! Oui, mon amour, et avec grande volupté

O.K ! Continue

Bon ! On le transporte jusqu’au trou aménagé dans le jardin
Je retourne brancher le courant électrique sur la rallonge
Je reviens avec le robot et toutes les affaires dans le sac marin
Revêtus de nos tabliers, de nos bonnets et de nos gants on l’allonge
Sur le trou de terre et on le déshabille avec soins

Avec les couteaux et la scie électrique on le découpe en petits carrés
Exception faite pour ses fesses et ses mollets
Qui sont à ma charge pour en faire des tranches de filet.

Une fois, qu’on aura branché le robot
Nous broierons alors tous ses os
Nous mettrons dans les sachets tout cet amas de chair dépecé
Qu’on aura pris soins au préalable d’avoir assaisonner

Nous donnerons Frédéric à manger aux quatre chiens-loups
Qui sont enfermés depuis deux jours et complètement affamés
Ils n’en feront qu’une seule bouchée et apprécieront son goût
Pour la simple raison qu’il est bien assaisonné

Ensuite nous nous laverons à l’eau savonneuse grâce au tuyau
Nous prenons aussi bien soin de désinfecter le robot
Nous mettrons toutes ses affaires dans le sac en le rangeant dans la voiture
Après cela, complètement nus et à vive allure
Nous irons reprendre une douche dans la salle de bain
En la désinfectant ensuite avec grands soins

Le temps de mettre de nouveaux habits
Aura déjà disparu la nuit
Car le tout doit être terminé avant la levée du jour
Quelque soit le risque qu’on encourt

Au matin nous irons vérifier si Frédéric par les chiens est bel et bien liquidé
Je ferais sortir les chiens pour que leur niche soit désinfectée
Toi, tu iras contrôler le trou de terre
Pour y apporter les retouches nécessaires

Ensuite j’appelle Cauchemar pour couler du béton dans le trou
C’est l’entrepreneur qui est marié à ma copine
D’ailleurs c’est lui qui m’a fixé rendez-vous
Croyant bêtement à mon projet de piscine

Maintenant à toi la suite

Jusqu’à la montagne j’irais en voiture
Je brûlerais à l’essence toutes les affaires à coup sûr
En les faisons ensuite répartir aux quatre vents sans faille
Ensuite j’emmènerai la voiture à la station de lavage
Quand au robot vaille que vaille je le jetterai à la ferraille
Je reviens te prendre pour quitter les lieux avec tes bagages
Comme tu as raconté de partout que tu allais emménager en Espagne
Nous vendrons ta maison de campagne
D’ailleurs elle est tellement isolée
Qu’à bas prix elle sera cédée

Personne ne demandera plus des nouvelles de Frédéric
Ils penseront qu’il s’est installé en Amérique
Ensuite nous irons se la couler douce à Paris.
Tu retrouveras ton amie Marie
Que tu n’as pas depuis un an revu
Et laquelle nous a acheté un nid comme convenu

Elle reprit

Ensuite avec mon amie et confidente Marie
Nous irons rendre visite au notaire
Elle se désistera de la bijouterie
Et de pas mal d’autres affaires

Qu’en son nom j’avais inscrit en toute confiance
Tout en lui confiant toujours la gérance
Pour lui prouver ma reconnaissance

Si elle me parle au sujet de Frédéric
Qu’elle n’a d’ailleurs connu qu’à travers mon verbiage
Je lui dirais qu’au vu de la différence d’âge
J’ai préféré mettre un terme à cette musique

D’ailleurs elle sera toute contente d’apprendre la nouvelle
Puisqu’à chaque fois elle me recommandait de m’en débarrasser
Au profit de quelqu’un plus jeune et plus sensuel
Je lui ferais croire que son conseil m’a éclairé
Jusqu’à épouser Henry de la paillette
Qu’elle te connaît déjà depuis belle lurette

Comme cela nous aurons commis le crime parfait
Répondit-il avec un air satisfait

WAO ! Si j’écrirais un roman policier
« Crime crapuleux » je l’intitulerais
Lui rétorqua t-elle avec un baiser

Ils avaient tous les deux, sans qu’ils le sachent
Préparés les mêmes outils de coupe pour la même tache

Entre-temps Frédéric commençait à suer
Des douleurs au ventre se faisaient ressentir
Il avait la nausée et l’envie de vomir
Il s’était dit que c’était passager

Et que dans pareille situation cela était normal
Il se rappela même une scène identique dans un feuilleton
Où l’acteur principal avant de commettre un crime bestial
Avait les mêmes symptômes avant d’entrer en action

Il contrôla sa montre et constata qu’il n’était que 23 heures
Il s’était dit qu’en faisant un peu de gymnastique
Rapidement s’écoulera cette maudite heure,
A le voir c’était vraiment comique

Mais les douleurs de plus en plus aigus étaient là
Alors dans son bas ventre il enfonça ses deus mains
Et pour ignorer ces nausées qui ne s’arrêtaient pas
Il se recroquevilla pour atténuer la douleur sans résultat aucun

Devant une telle situation
Il commençait à avoir peur
Il ressentait de forts tremblements
Le long de tout son corps inondé de sueur

Alors il se rendit aux toilettes.
Des vomissements de sang
Lui faisait mal à la tête
Jusqu’à lui faire donner des hurlements.

Qui se répandirent jusqu’au salon
Une forte fièvre envahissait tout son corps
Et de plus en plus les tremblements.
Le rendaient plus faible que fort

Les douleurs augmentaient et devenaient de plus en plus fortes
Jusqu’à l’obliger d’appeler Françoise et Henry pour le secourir
A l’aide, à moi, je vais mourir, je pisse du sang, qu’on m’emporte
En urgence à l’hôpital je vais mourir

Ne voyant personne venir à la rescousse
De plus en plus fort des cris il pousse
Jusqu’à s’effondrer de tout son corps
Alors dans un sublime effort et à moitié mort,

A quatre pattes il se mit à ramper
Jusqu’à Françoise et Henry qui le voyaient venir
Sans pour autant s’inquiéter
Pire encore, ils éclataient de rire

Qu’attendez-vous emmenez-moi à l’hôpital
Pourquoi vous ne réagissez pas, je souffre, j’ai mal

Mais comment se fait il que l’effet du poison
Capable d’assommer sur le champ un éléphant
N’a pas réagit sur toi instantanément
Lui dit Françoise méchamment

Tu étais donc au courant

Mais bien sûr, espèce de con

Et pourquoi ne me l’as-tu pas dis

Sans blague tu aurais bien aimé que je te le dise
Moi qui te méprise
Moi qui voulais voir ta réaction
Sous l’effet du poison

Pourtant j’avais pris toutes mes précautions

On ne prend jamais assez de précautions
Quand on invite la mort dans pareille occasion

Pourtant je n’avais goutté à rien
Je m’étais bien lavé les mains

Non seulement tu as goutté
Mais tu en à mangé

Je n’en ai pas mangé non, non
Peut-être en ais-je goutté par inattention
Pourtant j’avais pris toutes mes dispositions
Pour ne pas effleurer ce poison

Françoise pardonnes-moi
Je reconnais ma faute envers toi
Je t’en supplie secours-moi
A ï ï ï ! A ï ï ï ! Ahhhhhh !

Heureusement que je te hais
Jusqu’à éprouver un grand plaisir
A te voir chialer
À te voir souffrir.

Françoise je t’en supplie je me meurs
Appelles les services d’urgence
Aie pitié de moi je te sais bon cœur
Dis leur de me dépêcher une ambulance
Ahh ! Aïïïï! Ohh ! Ahh !

Espèce de sale porc
Tu insistes à vivre encore
Moi qui aimerais te voir mort
Pour retrouver le réconfort

Françoise pour l’amour de dieu aides-moi
Je sais que je n’aurais pas dû
Je ferais tout ce que tu voudras
Maintenant que tu as su

Minuit n’a pas encore sonné
Il reste encore une heure
Le poison n’a pas beaucoup d’effet
Avant cette heure
Je t’en supplie emmènes moi à l’hôpital
Ahhhhhhh ! Je souffre, j’ai mal

Tu sembles être bien renseigné même sur le poison
Moi qui te prenais pour un con

Oui, je le sais, c’est un poison
Qui est doux et son effet agît lentement
Emmènes-moi à l’hôpital pendant qu’il est temps
Ahhhhhhh ! Je souffre ! J’ai mal ! Ahhhhhhh

Dis-moi henry je ne comprends pas ce qu’il dit

Ne fais pas attention, au sujet du poison il délire.
C’est toujours comme çà avant de mourir
D’ailleurs je sais comment avec lui en finir

Dans le but de le choquer
Henry ramena les affaires et les lui montra
Pour ne plus avoir à le supporter
Tu sais ce que c’est ça ! Espèce de goujat

C’est une scie électrique
Capable de découper
D’un seul coup magique
Le plus dur des aciers

Et ça ! Sale cochon! C’est des sachets en plastique et un tablier de boucher
Et encore ça ! Petit merdeux, c’est des couteaux bien aiguisés
Et puis encore ça ! C’est des gants et un bonnet de boulanger

Alors ! De tout cela aussi, tu étais au courant ?
Espèce de sale cochon.

Oui ! Oui ! Je l’avoue, je sais tout cela
Je sais aussi qu’il y a le grand robot
Pour broyer les os
Henry pardonnes-moi,
Ahh ! Ahh ! Ahhhhhhhhhhhh !

Alors là !je trouve cela bien drôle
Que l’effet du poison te rende aussi devin
Il y a de quoi s’étonner, ma parole.
Franchement je ne comprends rien
Pourtant c’était un poison très fort
Qui donne sur le champ la mort.

Non Henry, je te jure qu’il est très doux
Et qu’il met du temps pour agir
La preuve je suis encore debout
Secours-moi sinon je vais mourir

Merde ! Moi qui je te prenais pour un imbécile
Voilà que je découvre que tu es très habile
Au point de me rendre débile

Henry ne m’abandonnes pas
Minuit n’a pas encore sonné
Il reste encore une heure secours-moi
Je te demande de me pardonner
A ï ï ï ! Ahhh ! Ahhhhhhhhh !

Mais pourquoi tu insistes tant à vouloir survivre jusqu’à minuit
Espères tu encore vouloir souffler avec nous les bougies
Où vouloir manger de ton chocolat fait spécialement pour ta femme
Dis le moi espèce d’animal

Non, non ! Henry de grâce surtout pas de chocolat

Surtout ne me dis pas que tu n’en veux pas
Parce que Françoise ne t’ouvre pas ce droit
Si tel est le cas franchement de plus en plus tu m’étonnes
Tu ne veux même pas manger un peu de son chocolat
Sachant que dans un moment tu vas passer à trépas
L’amour que tu as pour Françoise me désarçonne

Non Henry surtout pas de chocolat
Je t’en prie ne fait pas cela
Tu sais que ce chocolat est………

A Françoise, oui je le sais espèce de chimpanzé
Termina Henry qui n’y allait pas de main morte
Car avant qu’il ne termine sa phrase il avait fait en sorte
A ce que le chocolat dans sa bouche s’écrase jusqu’à l’étouffer jusqu’à le tuer

Dis-moi, mon chéri, c’était quoi au juste, comme poison

C’était de la mort aux rats bien sucré avec du jus de citron

Et pourquoi comme tu me l’avais dit son effet n’a pas été instantané

Pourtant quand je l’avais essayé sur le chien
Il avait succombé en moins que rien
Mais sur Frédéric il a mis du temps
Il l’a rendu gentil jusqu’à demander pardon
En plus il était au courant pour ce qui est des instruments
Donc il savait qu’on allait l’empoisonner et le dépecer
Mais alors pourquoi insistait t-il à ce qu’on l’emmène à l’hôpital

Parce que certainement qu’il voulait une mort instantanée
Et non une mort qui lui ferait endurer beaucoup de mal

Certainement, oui tu as sans doute raison
Toujours est-il qu’il t’aimait follement

Enfin ! Tout est bien fini, maintenant transportons jusqu’au jardin son corps

Françoise tu oublies encore qu’avant je dois te faire sauter a mort

Oh oui ! Mon amour, dans la chambre, allons nous divertir
Juste le temps de laisser son corps refroidir

Non je te fais sauter en sa présence
C’est ce qu’on appelle l’amour sardonique
Il nous donnera une jouissance
A sens unique
Deux jolis corps
Qui se défoncent en compagnie du mort

Hum ! Cela doit être bon
Après tout il le mérite ce cochon

Pour mener à bien l’amour sardonique
Tous nos actes doivent êtres cyniques

Hum ! J’ai déjà des sensations
Je suis certaine que ce sera bon

Allez ! Enlèves ta culotte
Pendant qu’à mon tour tous mes habits j’ôte

Voilà ! C’est fait

Bon ! Tu te positionnes de sorte à dominer de haut le mort
Tu me donnes du dos en penchant ta tête vers l’avant
Entre tes jambes bien écartées sera disposé son corps
De manière à le fixer avec ton regard, ce cochon.

Voilà ! Ça va comme çà.

Oui ! Écartes bien tes jambes et ouvres ta chatte
De la pénétrer j’ai hâte
Soulève ta chemise de nuit
Déjà le désir m’envahit
Maintenant je prends ma queue
Je frotte ta chatte jusqu’à l’exciter
Entre-temps dandine un peu
Comme si tu es en train de danser

Comme ça ! C’est bon !

O.k ! C’est parfait

Maintenant je sens ta chatte en chaleur
Dandines toujours et baisses toi un peu
Pour que j’entre et je sors avec ardeur
Afin de raviver ton feu

WAO ! C’est bon ! C’est bien !

Ce va et vient te fait-il du bien ?

Oh oui ! Mon amour, mais accélères un peu
Ne me tue pas à petit feu

Voilà ! J’entre et je sors…

Hum ! C’est bon ! Oh ! Ah ! Vas-y ! Plus fort !

T’inquiètes pas il nous reste du temps encore
De nouveau j’entre et je sors

WAO ! C’est extra
Vas-y défonces-moi

Est-ce que tes gémissements et tes cris
Sont une invitation à posséder ton corps ?
Où est-ce le signe d’une folle envie
Que jalouserait ce mort ?

Oui, oui, mon amour prend tout mon corps
Fais-moi sauter je brûle à petit feu
Oh ! Ah ! Ah ! Encore plus fort
Je sens le feu

Est-ce que tu m’aimes assez fort ?
Plus que ne t’a aimé ce mort ?

Oh ! Oui mon amour

Alors prouves-le moi en pinçant son visage
Arraches lui ses cheveux
A ce sale sauvage
Et jusqu’à écoulement de son sang griffes-le

Oui mon amour, voilà je le griffe ce sale vieux
Je sens même son sang dans mes mains
Mieux encore je lui arrache ses cheveux
Ah ! Que cela est bien

Si tu m’aimes à mort
Et si tu veux que je te fasse pousser de grands ouille
De son sang badigeonnes ton corps
Pour qu’à mon tour ta chatte je la barbouille

Oui mon amour, voilà je badigeonne mon visage, mes seins,
Ma poitrine, ma chemise de nuit et mes cheveux du sang de cet andouille
Hou lala ! Comme c’est bien
Ouille ! Ah ! Vraiment ça me chatouille

Maintenant vas-y éjacules
Dans ma chatte de mule
Je t’en supplie je brûle

Non, pas avant de te donner un coup fort

Oui, oui, donnes-moi un coup assez fort
J’aime cet amour à sens unique
Surtout en compagnie du mort
C’est vraiment sardonique

Pour que cet amour à sens unique
Fasse vraiment mouche
Et qu’il soit réellement sardonique
Je vais le compléter avec une dernière retouche

Oui, oui, mon amour fais-le
Je sens en moi le feu

Le voudrais-tu vraiment

Puisque je te le demande ardemment

Alors ma chérie ferme les yeux
Et redresses ta tête un peu

Ça y es j’ai fermé les yeux
Maintenant je t’en supplie fais feu

Ma retouche c’est d’être bestial
Alors dandine comme un animal
Pour que je te donne le coup final

Oui, oui, vas-y, je veux que tu sois bestial
Éjacule donc ! Qu’est ce que tu attends
Vas-y donnes-moi le coup final
Je suis en plein orgasme vas-y maintenant

Puisque c’est comme ça !
Tiens ! Le voilà !

AAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !

Elle poussa un grand cri strident
Différent de tous les autres cris et gémissements
Il venait de lui asséner un coup sec
En clouant pour un moment son bec

Le coup était tellement fort
Qu’elle s’écroula de tout son corps
C’était cela l’amour à sens unique
L’amour sardonique

C’était cela l’amour bestial
C’était cela le coup final
Elle le voulait tellement
Il le lui avait donné au bon moment

Henry était complètement épuisé
Suite aux efforts fournis
Il s’allongea sur le canapé
Pour reprendre un peu son énergie

Françoise sur Frédéric était allongée
Son visage sa poitrine ses seins et ses cheveux
Sont immaculés de sang encore frais
Le diable lui même n’aurait pas fait mieux

Juste à ce moment là minuit venait de sonner.
C’est le moment de prendre une douche disait henry
Encore de son sperme taché
Car à la dernière minute il avait éjaculé sur lui

Acte (III)



#361043 Crimes Crapuleux (ii)

Posted by grandvent on 02 December 2006 - 08:38 PM in Nouvelles

Là ! C’était quand j’avais 25 ans
Les cheveux châtains coiffés à la James Dean
La mode patte d’éléphant,
Les soirées dans les bals dansant.

Là ! J’ai un peu poussé
J’avais exactement 30 ans.
C’était le jour ou j’ai connu Bébé,
Nous étions encore amants.

Celle là ! C’était le jour de mon mariage
Il y eut un grand tapage
Je me rappelle que ce jour là
Ma femme et moi avons pleuré de joie
Jusqu’à émouvoir le curé
Et tous les invités

Ceux là ! C’est la chine avec sa muraille et ses dragons
L’inde et ses curiosités magiques
L’Égypte avec ses pyramides et ses pharaons
La Grèce pays magnifique
Venise avec sa tour de pise et le pont des soupirs
Ces merveilles qui remontent à des temps lointains
Avaient toutes quelque chose en commun

C’était Bébé qui me les avait fait découvrir
Ils faisaient partie de sa vie car elle était versée dans l’archéologie
Et moi j’étais professeur de chimie

Là ! C’était l’anniversaire de notre mariage
Déjà quinze ans de vie commune sans dérapage
Bébé ressentait dans de pareilles occasions
L’absence d’enfants qu’elle souhaitait ardemment

Celle là ! C’était le jour de l’enterrement
Bébé m’avait quitté à l’âge de cinquante cinq ans j’avais soixante ans
Je me sentais perdu, à la vie je n’avais plus de goût
Pendant cinq années j’avais vécu comme un fou

Ça ! C’est Françoise le jour où dans ma vie elle entra.
Je l’avais connu dans le cabaret Santa-Monica
Situé au centre ville de Fort de l’Eau et au bord de la mer méditerranée
De la terrasse du cabaret on pouvait admirer la grande baie d’Alger

Et son port dans lequel sont encrés des dizaines de bateaux tous illuminés
Ainsi que ses eaux scintillantes et dorées calmées par des vagues berceuses
A l’intérieur du cabaret il y règne une ambiance tellement agréable et chaleureuse
Qu’on ne sentait pas le fardeau du temps pour la bonne raison qu’il n’était jamais invité.

On y jouait tous les airs, on y dansait au rythme des chansons
Et on y mangeait le plus frais et le plus appétissant poisson
Françoise à ses heures pleines était serveuse,
Et à ses heures creuses elle devenait danseuse

Dés que je l’avais vu je m’en suis amouraché
Parce qu’elle ressemblait étrangement à Bébé
Petit à petit on avait lié connaissance elle m’avait redonné goût à la vie
Jusqu’à ne plus supporter son absence tellement d’elle j’avais follement envie

Là ! C’était lorsque je l’avais demandé en mariage
Après lui avoir raconté tout mon passé
J’avais soixante cinq ans et elle la moitié
Elle accepta sans ambages

Là ! C’est Françoise à la tour Eiffel
De plus en plus belle
Toujours Françoise
Tachée de glace à la framboise.

Encore Françoise et moi sur la plage
Fêtant notre première année de mariage
Ce jour là ! Je lui avais cédé mon héritage

Celui là ! C’est Henri de la paillette
Un soit disant poète
Il était son amant
Avant notre liaison

Ici ! C’est moi imitant le cochon
Avec Françoise comme cavalière
Encore moi imitant le chien
Pour avoir droit à des câlins

Toujours moi ! Complètement nu, sur le sol assis
Ce jour là par Françoise j’avais été puni
Pour avoir utiliser un langage qui m’était interdit
Celui de l’avoir invité dans mon lit

Il n’en pouvait plus et referma son album photo
En versant de chaudes larmes
Ses seules inoffensives armes.
Et cria de toutes ses forces assez haut.

Vois-tu ce que je deviens Bébé
Pourquoi de sitôt m’as-tu quitté
Pour que je sois ainsi malmené

Par cette maudite ogresse.
Sous l’apparence d’une déesse
Qui a souillé ma dignité avec allégresse.

Car il ne pouvait plus supporter cette vie
Enfermé dans la maison comme un minable
Totalement soumis à ses caprices et ses folies
De plus en plus insupportables.

Vivement que tombe la nuit s’est-il dit
Car moi aussi Aujourd’hui,
Une décision importante j’ai pris.
Moi aussi je te ferai une bise
Qui te fera une amère surprise.

Pour m’avoir traité de pépé
Sous prétextes que je suis plus que toi âgé.
Tout en me disant que vouloir aimer
Une femme plus jeune, c’était un pêché

Que je dois payer cher
En gouttant le calvaire
De ma chair.

Oui ! Une surprise aussi pour ce prétendu poète
Qui à chaque fois d'imbécile me traite.
Oh ! Oui ! Cette nuit je serai libre comme le vent
Cela fait longtemps que j’attends ce moment.

Il a ouvert la radio à fond
Et s’est mis à danser au rythme de son sang bouillonnant
Accompagné d’une belle chanson d’antan.

La sonnerie de la porte annonçant l’arrivée de Françoise
L’obligea à éteindre la radio assez vite
En allant ouvrir la porte de suite
Jusqu’à briser un vase.

Tu as mis du temps pour ouvrir
T’es-tu oublié pendant mon absence
Avec tes souvenirs
Qui ne font que te porter nuisance

Non, pas du tout, ma chérie, j’étais occupé
A préparer avec grand soin le dîner.

Et pourquoi la radio à fond

Je vérifiais le réglage du son
Pour être sûr qu’il était bon.

Et pourquoi le vase est-il fissuré

En essuyant les fleurs avec maladresse
De mes mains sur la moquette il est tombé
Je suis vraiment désolé je te promet de le recoller avec adresse

Heureusement pour toi que je sois de bonne humeur
Sinon je t’aurais corrigé sur l’heure.
J’espère que la tranche de veau rôti

Sera appréciée par mon invité
Lequel d’ailleurs ne saura tarder
A nous rejoindre pour nous tenir compagnie.

C’est toujours ce jeune poète

C’est toujours Henri de la paillette.

Vous allez veiller jusqu’au matin

Avec Henri de la paillette on ne connaît pas la fin
Il vous transporte dans des horizons lointains
Avec de si belles phrases
Pleines d’extases

Jusqu’à vous donner l’envie
De ne jurer que par lui.
Et c’est ce que je ressens toujours
Surtout quand il évoque les poèmes d’amour.

Dans tous les cas, cela m’embête

C’est pourquoi t’as intérêt à ne pas lui tenir tête
Avec tes commentaires bêtes.

Je préfère rejoindre mon coin.

Cela est certain.

La sonnerie de la porte retentit à nouveau
Françoise toute contente courut accueillir son invité
C’était Henry de la paillette, jeune homme élancé et beau
Tenant dans sa main une rose comme cadeau

Après lui avoir fait une bise il salua Frédéric
Et tout en sifflotant un air de musique
Il s’installa dans la salle à manger
Il n'y avait pas de quoi s'étonner c'était un habitué

Une fois qu’ils avaient mangé de bon appétit
Henry de la paillette félicita Frédéric pour ce veau rôti
Et s’installèrent dans le salon dont la table était garnit
De toutes sortes de liqueurs et de petits mets
Présage d’une longue veillée

Alors mon cher Henry
J’espère que cette nuit
Tu me donneras l’envie
D’apprécier ta poésie

Sois certaine Françoise que je ne te décevrais pas
Je te lirais avec une douce voix
Mon nouveau poème Intitulé je t’aime
Conçu rien que pour toi

Voilà une nouvelle qui me rassure
Et pour joindre l’utile à l’agréable
De ce pas je vais me mettre une tenue sur mesure
Pour que je paraisse adorable

Pendant qu’elle se préparait
Frédéric sur le comptoir bar accoudé
Faisait mine d’être indifférent
En fredonnant une vieille chanson
C’était le meilleur moyen de se contenir
Pour éviter de vomir

Henry de la paillette, qui éprouvait une grande haine
Pour Frédéric qui lui était une gêne
Faisait semblant de relire son poème

Françoise réapparut avec une tenue extravagante
Elle portait une chemise de nuit transparente
D’un rouge vif excitant qui laisse apparaître
Sans faire trop paraître

Des seins bien replets
Enfouis dans un soutien gorge bien serré
Ainsi que sa culotte noir corbeau
Cachant son sexe bien entretenu au chaud

Un mariage de couleur bien étudié
Pour valoriser son corps bien enveloppé
Avec des cheveux longs défaits pour l’occasion

Signes avant coureur d’une passion
Enviée et inassouvie depuis longtemps
Que jalouserait même le démon

WAO! S’écria Henry
Tu es pareille à celle que j’ai décrite
Dans mon poème à croire que tu domines mon esprit

Détrompes toi Henry, laisse moi faire la suite
La lumière des veilleuses
Une musique douce et rêveuse
Sont là, mon très cher, ma dernière retouche
Pour que je fasse mouche.

A chaque soirée le décor est différent
Franchement tu me surprends !
C’est vraiment magnifique je dirais même féerique
N’est ce pas Frédéric
(En se disant intérieurement
Admire pour la dernière fois pauvre con,
Ta femme laquelle demain sera à moi
Une fois que cette nuit tu passeras à trépas)

Oui c’est tellement beau
Que je ne trouve pas les mots
(Répondit Frédéric en se disant Intérieurement
Bien heureux le tombeau
Qui va vous accueillir bientôt
Abominables tourtereaux)

Chacun avait prémédité pour cette nuit son coup
Car il fallait bien qu’il y soit une occasion
Et l’anniversaire de Françoise en est la raison
La mort allait être bel et bien au rendez-vous

Françoise allongée sur le canapé, sentait fort la rose
A chaque fois qu’Henry lisait une prose
En faisant retentir de temps à autre des soupirs
Qui se voulaient êtres un flagrant désir

Frédéric faisait semblant de somnoler
Il donnait même l’impression de ronfler
Manière de faire dire qu’il dérangeait

Il n’avait pas envie
Que Françoise souffle ses trente cinq bougies
Juste à minuit

Il voulait que bien avant cette heure son anniversaire
Soit fêté en enfer en compagnie de Lucifer.

Pour cela il décida d’entrer en action, il était vingt deux heures exactement.
Il s’était dit qu’il était temps qu’ils doivent manger de son chocolat
Qu’il avait au préalable bourré d’un doux poison
Pour être sûr qu’ils souffriront avant de passer à trépas

Alors sans se gêner, il se leva
Et à Françoise s’adressa
Ma chérie j’aurai bien souhaité avec vous veiller
Pour ne pas vous quitter comme à l’accoutumé

Malheureusement aujourd’hui je me sens las
Ronfleur en plus comme un chat
Je risque de gâcher votre soirée.
Alors, accordes-moi la permission de me retirer

Tout en me faisant le plaisir de goutter à ce chocolat
Fait amoureusement par moi
Juste pour toi ma chérie
Ainsi que pour le poète des mille et une nuit

Bien volontiers mon amour
C’est gentil à toi d’y avoir pensé
Mais saches aussi qu’Henry et moi, à notre tour,
Avons pour toi ramené.

Ton gâteau préféré qu’est la tarte au citron.
De chez le pâtissier de renom surnommé Papillon
Tu prendras cette nuit, uniquement cette tranche
Que j’ai moi-même commandé sous forme de branche
Sinon comme je te connais gourmand,
Tu n’hésiteras pas à manger la tarte entièrement.

Chérie, c’est vraiment gentil, je suis tellement surpris
Que je me permets de te faire une bise
En te souhaitant une longue vie
Pleine de bonheur, et de plaisirs à ta guise

Elle lui fît manger elle-même la tranche de gâteau
Qu’elle avait repéré avec une fraise entourée de meringue
Et qu’elle avait bourré de poison injecté avec une seringue
Tout en mangeant avec Henry les autres morceaux

Ensuite elle l’invita à danser sous la lumière tamisée
En le caressant de bas en haut, en lui donnant quelques baisers
Tout en lui chuchotant qu’il était son unique chevalier
Et que de lui, seul la mort les séparerait

Il a fallu de si peu
Pour que des larmes coulent de ses yeux
Tellement qu’il était heureux

Mon amour tes pleurs
Sont pour moi, un signe de bonheur
Dés demain tout changera
Un ménage radieux renaîtra

Tu n’auras plus à supporter mes caprices
Mes colères et mes supplices
Tu pourras même revivre le passé de Bébé
Pour tout cela, je te demande de me pardonner

Mais ma chérie je t’ai aimé et je t’aime telle que tu es
C’est à moi de te demander de me pardonner

Soit ! Pardonnant-nous avec ce baiser

De nouveau ils s’embrassèrent goulûment
Comme s’ils étaient des amants

Il ne croyait pas un mot à tout ce qu’elle disait
Il savait que c’était de la comédie et qu’elle mentait
Mais alors pourquoi cette confidence
Dans pareille circonstance

Peut-être a-t-elle senti sa mort prochaine
Pour vouloir devenir subitement humaine
D’ailleurs ne dit-on pas qu’avant de mourir
Des signes avant coureurs de la mort nous font prévenir
Sans qu’on sache les pressentir

Si c’est le cas pourquoi alors j’ai pleuré
Pourtant il n’y avait aucune raison majeure
D’ailleurs j’étais insensible à ses caresses et ses baisers
Dois-je comprendre que moi aussi cette nuit a sonné mon heure

Mon amour à quoi penses-tu

Excuses moi chérie, j’étais tellement ému.

Je te comprends, vas te reposer
Et je t’en supplie ne t’amuses pas à nous déranger
Demain tout va s’arranger

Mais tu n’as pas goutté au chocolat ?

Je te promets que quand sonnera minuit
J’en mangerais avec une grande envie

Il leur souhaita bonne nuit et regagna le balcon
Un peu déçu, parce qu’elle n’avait pas mangé
Le chocolat empoisonné au moment où il le souhaitait
Enfin tant pis s’était t-il dit c’est une question de temps
Une question de deux heures cela n’est pas méchant
Je vais m’occuper à revérifier minutieusement les instruments


Il ouvrit alors son sac marin qui était caché avec soins
Et contrôla pour la une nième fois de ses propres mains
Ses affaires pour voir s’il n’a pas par mégarde, rien oublié
Bon, récapitulons disait-il à voix basse les couteaux de boucher

Bien aiguisés, le tablier et le bonnet de pâtissier
Les sachets et la paire de gants en plastique
Dans la cuisine le grand robot
Qu’aujourd’hui j’ai testé de sitôt
La machine outil magique
Qu’est cette scie électrique

Tout y est, c’est parfait, il ne me reste plus qu’à attendre
Que le poison à minuit fasse son effet
Du balcon je peux les entendre
Comme des loups hurler

Je brûle d’impatience de les voir souffrir
Et si jamais ils me supplient de les secourir
Je le ferai avec grand plaisir

En actionnant devant eux la scie électrique
Qui leur fera tordre leurs tripes à sa vue
Pour leur démontrer qu’en plus de cocu
Je sais aussi devenir diabolique

Ensuite je les découperais en petits carrés
Mieux que ne saura le faire un boucher
Et alors sans tarder du haut des rochers

Je les balancerais aux requins
Qui n’en feront qu’une bouchée
Pas plus tard qu’hier ils avaient tellement faim
Qu’en leur jetant de la viande hachée ils l’ont de suite happés

Le lendemain au soir j’irai porter plainte auprès de la police
Pour leur signaler l’absence injustifiée de ma femme
Sûr qu’ils ne vont pas en faire un drame
Me sachant cocu ils déduiront avec malice
Qu’elle m’a abandonnée au profit de son amant
D’ailleurs eux aussi depuis longtemps ils sont au courant

De nouveau il s’impatienta
Et commença à tourner en rond
Deux heures d’attente cela paraissait trop long……….

Acte (II)



#360831 Crimes Crapuleux. (i)

Posted by grandvent on 01 December 2006 - 08:07 PM in Nouvelles

Debout sur le balcon de sa grande maison
Qui domine son vaste jardin
Surnommé illusion d’évasion
Frédéric contemplait les sapins
Dont la plantation anarchique
Leur donnait une forme géométrique
Qui rendait le paysage féerique

Tout en sentant de si tôt le matin
Leur incomparable parfum
Qui enveloppait son corps
Plus faible que fort

Et qui envahissait petit à petit la maison
A travers la fenêtre grande ouverte du salon
Pour joindre et jalouser avec arrogance
Celui des roses, complètement putréfiées
Malgré les grands soins par lui prodigués
Et qui s’avèrent êtres en réalité que nuisance

Il admirait le réveil majestueux de l’aurore,
Que les variétés d’oiseaux multicolores
Accueillaient avec leurs chants hétéroclites
Accompagnés de prouesses fantastiques

Pour narguer le rossignol dans sa cage dorée
Qui essayait de les rivaliser tant bien que mal
Avec son chant oriental
Sans malheureusement y arriver

Parce que dominé par celui du coq
Dont l’écho qui choque,
Au loin porte
Jusqu’au firmament et ses portes

Et lequel ne peut effectuer que des petits envols
Limités rien qu’au niveau du sol,
Malgré le déploiement de ses grandes ailes
Qu’il effectue avec excès de zèle

Tout en admirant au loin l’écoulement serein
Des eaux limpides d’un ruisseau
Qui suit mollement son chemin
Tout en étant protégé par des altiers roseaux,
Et bercé par les caresses d’une brise matinale
Qui l’accompagne fidèlement dans son dédale.

Mon dieu ! Comme cela est beau,
Dommage que Bébé ne soit plus là
S’est il dit tout haut,
Pour apprécier dame nature avec moi.

Il était heureux
Tellement de beauté il était envahi
Il ferma les yeux
Et semblait être au paradis.

Lorsqu’une voix effrayante,
De la chambre à coucher émanent,
Lui ordonna qu’à elle de suite il se présente
En refermant la fenêtre sur le champ.

D’accord, chérie j’arrive dans un moment.
Je n’en ai pas pour longtemps.

Une fois l’ordre à la hâte exécuté,
Il se présenta tout tremblant
A Françoise sa nouvelle épouse, mal réveillée.
En lui disant gentiment

Bonjour ma chérie.
As-tu bien dormi ?

J’ai passé une nuit agitée
Parce que tu ne faisais que ronfler.

Pourtant j’ai fait tout mon possible
Pour que tu passes une nuit paisible.

Et bien ! Tu m’as dérangé et je t’en veux.
Tu n’as pas fait de ton mieux.
La prochaine fois tu dormiras au balcon
Et non sur le canapé du salon.

Est-ce une punition ?
Ou un avertissement ?

C’est une punition
Qui durera longtemps
Tant que tu ronfleras encore
Pendant que je dors.

Mais chérie tu vas un peu fort ?
Et j’ose dire que tu as tort ?

Lorsque j’irai fort,
Tu seras sans doute mort.
Lorsque j’aurai tort,
Je te jetterais dehors.
Maintenant assez parlé,
As-tu préparé mon petit-déjeuner ?

Oui ma chérie il est prêt.

Sert moi un bol de lait, avec une goutte de café noir,
Ensuite fait couler l’eau tiède dans la baignoire.

Est-ce que je peux masser ton dos
Quand tu seras dans l’eau ?

Tu feras mieux d’arranger le lit
Et de me préparer mes habits.

Mais je ne fais que ça toute ma vie !

Alors pourquoi cette subite envie
De vouloir changer les règles.
Deviendrais-tu par hasard espiègle ?

Moi !le niais.
Jamais je le pourrais.

Alors pourquoi ce vif intérêt ?

J’avais juste besoin de quelques baisers.

N’es-tu donc pas rassasié
De tous ceux que je te donne.
En toute liberté
Sur ma personne ?

Mais c’est uniquement sur ta photo,
Alors que je les voulais sur ta peau.

Contentes toi pour le moment
Des baisers par substitution
D’ailleurs ne te font ils pas ressentir du plaisir
A chaque fois que tu me désires

Et toi ! Tu n’éprouves rien
En l’absence de baisers et de câlins ?

Oh ! Que si ! Mais quand j’aurais l’envie
D’une telle fantaisie !
D’ailleurs c’est ce que nous avons convenu
Une année après qu’on s’est connu.

Oui. Cela est vrai.

Alors pour la dernière fois
Taches de ne pas l’oublier.

C’était plus fort que moi.

Il faut savoir dominer ta passion
Sinon tu deviendras comme un cochon
Car la volupté doit se faire en son temps
Avec un réciproque consentement
Quand seront remplit toutes les conditions.

Je me souviendrais de cette leçon.

De nos jours c’est ça l’amour. quand on a le bonheur
D’aimer une jeune femme comme moi,
Il ne faut jamais commettre l’erreur
De la contrarier à chaque fois.

Je te demande pardon.
Tu as raison.

Avant que je termine mon bain,
Tu prendras le couffin
Pour aller chez l’épicier du coin,
Pas Marcel mais plutôt Alain.

Tu m’achèteras du fromage, du homard,
Une bouteille de champagne et du caviar.
Avec Alain taches de ne pas être bavard,
Sinon tu vas rentrer en retard.

A chaque fois que je te sonne
T’as intérêt à répondre au téléphone.
Ne t’amuse surtout pas à me dire,
Comme tu as l’habitude de me mentir,
Qu’il n’y avait pas assez de champ dans l’air.
Car je t’ai acheté le meilleur des cellulaires.

Elle s’enferma dans la salle de bain,
Et lui s’en alla faire ses courses
Juste pour les achats quotidiens.
Avec une limite bourse.

Il se rendit jusqu’à la place « du champ de manœuvre. »
Depuis l’ère coloniale française ainsi Baptisée
Jusqu’à l’indépendance de l’Algérie devenue place du 1er mai
Et connue grâce à son immense fontaine qui est un chef d’œuvre

De par les dizaines de jets d’eau
Qui s’élèvent dans le ciel, jusqu’à hauteur à vol d’oiseau,
Du grand hôpital Mustapha pacha baptisé à la mémoire
Du gouverneur d’Alger du temps de l’empire ottoman.
Et à mi-hauteur du siège du ministère de la jeunesse et sport avoisinant.
De forme circulaire, la fontaine sert de carrefour giratoire

Pour vous faire déboucher sur les 4 avenues principales
de belle coure, de la RN 5, de la grande poste et du val d’Hydra
Qui sont un vrai dédale pour atteindre Alger la capitale
Tout en vous donnant l’occasion d’admirer avec joie

Son eau limpide dans l’air valser
Sous le jeu de lumières variées
Ainsi que les fleurs multicolores qui l’entourent
Travaillé par de grands jardiniers avec amour

Sans pour autant vous fatiguer
À partir de bancs publics en fer forgé
Servant de pieds aux assises en chêne traités
Et en la circonstance installés

A tous les coins de rue Personne ne le salut,
Lui qui est pourtant bien connu.
Alors que du temps de bébé sa première épouse décédée,
Tous ceux qui le connaissent le saluaient tellement il était apprécié

Mais depuis son mariage avec Françoise
Il vit l’enfer au quotidien.
Elle est arrivée à le rendre un moins que rien
Au vu et au su de tous ceux qu’elle croise.

Dont la plupart sont ses amis,
Lesquels l’avaient avertit
De ne pas épouser une fille

Plus jeune que lui de 30 ans,pour ne pas dire sa fille
Qui n’aurait d’intérêt que pour son argent
Pour ensuite se la couler douce avec son amant.

Surtout son ami d’enfance Archibal
Qui ne cessait de lui faire la morale
En lui rappelant la différence d’âge
Qui n’était pas à son avantage,
De tous ces conseils il a fait fi
Et regrette de ne les avoir pas suivis.

Il savait que Françoise avait un amant
Bien avant leur union
Et que de tout le quartier il était connu. .
Il savait aussi qu’on le traite de cocu.

Il reconnaît son état de fait
A chaque fois qu’il met son nez dehors.
Raison pour laquelle Françoise le garde enfermé
Pour qu’il ne se rappelle pas son sort,
En lui accordant dans des cas de force majeurs
Une sortie contrôlée et limitée de pas moins d’une heure.

Arrivé chez Alain il se sentit bien,
C’est d’ailleurs son seul confident.
Il le salua de la main
Avec un air tout content.

Alors mon cher Frédéric ! Comment vas-tu ?
Cela fait presque un mois que je ne t’ai pas vu.
Serais-tu passé en mon absence ?
Car si tu n’es pas au courant saches que j’étais en vacance
Dans ce beau pays lointain qu’est le Bénin.
Lui répondit avec entrain Alain.

Toi au moins tu as changé d’air.

Franchement parlé, j’étais plutôt en enfer,
Tu sais avec Jeanne je vis toujours le calvaire.
Je n’ouvre droit ni aux câlins, ni aux baisers,
Comme toujours elle me dit que c’est une chasse gardée.
Mon œil ! Oui. Une chasse gardée par son damoiseau,
Cet amant qui se la tape sur mon dos

Sans que je puisse placer le moindre mot.
Et combien même j’ose ouvrir mon museau,
Ils m’enferment dans la cave et me torturent
Jusqu’à avoir l’envie de mourir.

Ah ! Vivement que se présente l’occasion
De pouvoir les envoyer en prison,
Seulement ces tourtereaux prennent toujours leurs précautions.
Mon cher Frédéric que cela reste entre nous,
A toi seul je me confie, pour ne pas devenir fou.
Cela m’encourage à tenir le coup.

Je ne te cache pas que moi aussi je vis le même calvaire.
La preuve elle m’a acheté aujourd’hui un cellulaire
Pour contrôler tous mes déplacements
En m’appelant à tous moments.
Au fait tu peux me donner ton numéro de téléphone ?
Je ne l’utiliserais qu’en cas de nécessité.

A toi je ne peux te le refuser,
Mais ne le donnes à personne

Tu as ma parole d’homme.

Il sortit de chez Alain
Et se rendit au bistrot du coin
Pour noyer un peu son chagrin.
Tout en buvant son préféré vin.

Des commentaires sur sa personne
Qui n’étaient pas du tout à son goût
Dans ses oreilles résonnent.
Ils émanaient de ces quatre hommes debout
Devant le comptoir du bar
Lesquels de temps à autre lui jetaient un furtif regard.

Tu vois ce qu’il devient
Depuis qu’il s’est amouraché de cette putain.
Alors que c’était une personnalité
De tout le voisinage respecté.
Disait le premier sans se gêner.

C’est cela la folie de l’amour !
Quand on aime quelqu’un qui ne vous aime pas.
Je ne souhaiterais jamais que cela m’arrive un jour,
D’ailleurs je touche du bois.
Disait le second à haute voix.

Moi à sa place j’aurai épousé une femme de mon âge
Et non une plus jeune que moi pleine d’énergie,
Qui m’exigera l’amour à chaque fois qu’elle est en rage
Sachant que je ne pourrais jamais satisfaire ses envies.
Disait le troisième à demi assis.

Et ses envies n’ont pas de limites,
Il faut les satisfaire de suite.
Sinon à chaque déception
Elle se fera un amant.
Disait le quatrième tout content.

C’est d’ailleurs comme cela que naissent les cocus.
Et je vous assure qu’il y en à, a chaque coin de rue.
Personnellement je n’en ai jamais connu de pareil
Mais j’entends parler de bouche à oreilles
Reprenait le premier

C’est grâce aux cocus qu’il y a des putains,
Lesquelles d’ailleurs vont de paires
Jusqu’à s’entendrent très bien
Jusqu’à en être fiers.
Reprenait le deuxième qui les a fait éclater de rire
AH! Ha! Ha! Ha!  Oh! Ho! Ho! Ho!


Oh! Lala! Elle est bien bonne celle-là !
Alors dans ce cas il faut les gratifier d’une médaille d’or
Pour tous les sacrifices qu’ils fournissent encore.
D’ailleurs je toucherai un mot au ministre d’état.
Reprenait le troisième en les faisant encore rire
Ah ! Ha ! Ha ! Ha ! Oh! Ho! Ho! Ho! Ho!

Une médaille d’or, ornée d’une chatte pour les cocus
Et d’une queue leu -leu pour les putains.
Allez que soit servie une tournée générale de vin
A la santé générale des putains et des cocus
Reprenait le quatrième avec plaisir
Ah ! Ha ! Ha ! Ha ! Oh ! Lala! Ho! Ho! Ho!

Alors, à l’unisson ils levèrent leurs verres
Et chantonnèrent un air qu’ils improvisèrent
Si les gens ont su
Que je suis cocu
C’est la faute à ma queue molle
Qui en a ras-le-bol

Si les gens ont su qu’elle est putain
Et cela est certain.
C’est la faute à sa chatte folle
Laquelle tout le temps en raffole. 

Il ne pouvait plus supporter leurs railleries.
Et s’était dit que c’était trop fort.
Non pas parce qu’ils n’avaient pas tort,
Mais le connaissant, ils auraient pu avoir pour lui

Un minimum de respect et éviter de le gifler de plein fouet.
Alors avec empressement il quitta le coq hardi
Ce bistrot situé au 102 rue Michelet et avoisinant la faculté d’Alger
Dans lequel en toute démocratie tout haut tout se dit
Sous prétextes qu’il est fréquenté rien que par des érudits
Et qu’il fréquente en souvenir du temps où il enseignait la chimie

il décida alors de rejoindre à la hâte son domicile
Chez lui plus au moins il sera tranquille.

Françoise le reçut sur le perron
Et lui donna gentiment
Les nouvelles instructions.

Tu sais qu’aujourd’hui c’est mon anniversaire !
Si tu veux vraiment me plaire,
Prépares-moi ce bon chocolat que toi seul sait faire.

Ensuite prépares le dîner, et décors le salon.
Ce jour là est pour moi très important
Car j’ai à prendre une importante décision
Qui m’ouvrira je l’espère les portes de l’horizon.

Serais-je dans la mise ?

Ce soir je te ferai la surprise
Encore mieux, tiens, je te fais une bise.

Elle s’engouffra dans la voiture
Et démarra à vive allure
Comme si elle voulait le fuir.

Profitant de ce moment de liberté 
Il s’installa sur le canapé,
Prit son album photo
Et commença à le feuilleter en tout repos
Pour se rappeler sa jeunesse
Pleine d’allégresse.

Acte premier......



#359649 La Belle

Posted by grandvent on 27 November 2006 - 02:48 PM in Salon de publication principal

Merci pour les commentaires.
grandvent



#359646 Toutelapoésie

Posted by grandvent on 27 November 2006 - 02:47 PM in Salon de publication principal

Ah! bon, cela paraît utopique pour vous!
grandvent



#359639 Les Barbares

Posted by grandvent on 27 November 2006 - 02:43 PM in Salon de publication principal

ça parle tout simplement de barbares.
grandvent



#359635 L'histoire D'un Roitelet

Posted by grandvent on 27 November 2006 - 02:40 PM in Nouvelles

Merci quand même.
grandvent



#359259 L'histoire D'un Roitelet

Posted by grandvent on 25 November 2006 - 04:55 PM in Nouvelles

Il était une fois un roitelet
D’un royaume de chimère
Qui rêvait de gouverner ses sujets
A sa manière, en se disant tout fier

Si je veux m’éterniser comme roi
Et détenir à vie le pouvoir
Promulguer du matin au soir des lois
Sur mesure est mon premier devoir

M’armer et ma famille aussi, avec du savoir.
Pour demeurer une minorité compétente
Est l’une des conditions obligatoire
Pour exploiter une majorité ignorante

Que je priverai de la révolution culturelle
En l’occupant avec la révolution artisanale
Bienfait de leur tradition ancestrale
Tout en m’accaparant des richesses naturelles

J’inviterai à l’occasion de mes anniversaires
D’impressionnantes autorités de toutes les nations
Beaucoup plus pour impressionner la masse populaire
Plutôt que de fêter l’événement

En visite dans les villes et les villages
Pour que le sol de mes pieds ne soit foulé
J’exigerai à ce que des tapis soient déroulés.
Tout en imposant à mes sujets de tous âges

A ce que l’échine soit courbée
Au passage de leur roitelet
Jusqu’à imiter les montures
Jusqu’à avoir des courbatures

Je veillerai à ce qu’en totalité
Ils n’ouvrent droit ni à la réflexion ni à la suggestion
Pour cela au jour le jour je les occuperai
Dans les médias lourds avec des feuilletons

Liés à des faits tragiques
Des événements fantastiques
Liés à une politique de mascarade
Une politique de façade

J’encouragerai les chansons impropres à la culture
En laissant libre court à la prostitution sans aucune censure
J’encouragerai la corruption, l’injustice et les jeux du hasard
Pour que davantage ils s’égarent

Ensuite pour absorber le chômage
Je leur ferai croire que j’ai eu le courage
D’avoir prit une décision sage
Pour eux ayant beaucoup davantage

En leur accordant des prêts d’argent
Limités à des montants insignifiants
Pour les occuper à tort et non à juste raison
Tout en les endettant.

Je rendrai la vie infernale aux gens de compétence
Jusqu’à les pousser à vaquer dans d’autres pays
Pour ensuite leur retirer toute confiance
En les cataloguant de traîtres à la nation, d’ennemis
Si jamais ils s’aviseront à retourner au pays.

Dans mes discours populaires
Pour davantage plaire
J’utiliserai des phrases qui satisfassent
Dignes des hypocrites de ma classe

J’insisterai sur le patriotisme
Sans évoquer le clanisme
Œuvre de mon machiavélisme
Pour faire oublier mon césarisme

Je ferai semblant de défendre les misérables
En leur promettant bientôt un avenir meilleur
Sous prétextes que je ne suis pas un diable

Mais beaucoup plus leur bienfaiteur
Sachant qu’au fond de moi-même, que tant qu’ils perdurent
Mon royaume est prémuni à coup sûr.

Et pour faire mouche
Je ferai quelques retouches
En remaniant de temps à autre les gouvernements

Prétextant qu’il y aura des améliorations
Sans pour autant perdre ma place
Ni mes biens investis à l’étranger dans des palaces

J’autoriserai le maximum de partis de tous bords
Avec des lois sur mesure et mesquines
Pour les diviser afin de les rendre plus faibles que forts

Et les occuper dans des querelles intestines
Avec une liberté d’expression
Limitée à des ragots sans fondement

Toutes ces performances me donneront à coup sûr une référence
Auprès des pays démocratiques qui me donneront un coup de main
En déclarant ouvertement avoir envers moi une totale confiance
Tant que leurs intérêts sont entre mes mains

J’aurai à faire à des antagonistes
Je sais qu’ils utiliseront des armes pacifiques
Qu’ils feront tout pour me rayer de la liste
À travers des manifestations publiques

A l’image de leur maître Gandhi
Qui a réussit sans violence à libérer son pays
Qu’ils utiliseront la plume dans tous les quotidiens
Qu’ils organiseront des débats télévisés dans des pays lointains

Qu’ils ranimeront toutes les ONG ces dur à cuire
Qui sont contre toute sorte de dictature
Je sais que ces antagonistes n’auront sans cesse de repos
Tant qu’ils ne m’auront pas fait la peau

Jusqu’à me faire payer tous mes crimes
Pour rendre justice aux victimes
Et bien ! À ceux là qui me casseront la tête
Je les accuserai de trouble fête.

Je clamerai sur tous les toits qu’ils sont des rebelles
Pire encore qu’ils sont des renégats
Qui veulent s’emparer de la citadelle
Pour imposer leur diktat

Et si jamais ces parasites réveilleront le peuple de sa léthargie
Je les mettrai en veilleuse en faisant diversion
Une diversion qui soulèvera mes sujets en légions
Prêtent à une sois disant guerre avec un pays

Et pas des moindres, je choisirai un pays voisin
Que d’avance j’aurais catalogué d’ennemi
Tout en sachant que de mes menaces, il s’en lavera les mains

Qu’importe le résultat ! L’essentiel pour moi
Est de faire d’une pierre deux coups
Non seulement mes sujets vont s’unir autour de moi
Pour préserver la sécurité nationale avant tout

Mais ils vont aussi me soutenir dans mon branle de combat
En braillant dans tout le royaume, viva le roi
Confirmant ainsi mon despotisme avec joie
Et leur soumission aveugle pour moi

En conclusion ma seule et unique chance
Pour demeurer dans la dominance
C’est de veiller à ce que la manipulation ajoutée à l’ignorance
Soient toujours en pleine croissance.

Tout en étant l’unique acteur
D’un feuilleton sans fin et tellement captivant
Que tous mes sujets qui en forment les spectateurs
Doivent admirer avec passion

Oui ! Que le monde entier sache que tout ce que je fais est légal
Et que je suis dans mon plein droit, en tant qu’héritier du trône
A l’avenir, celui qui osera s’amuser à me donner des leçons de morale
Parole de roitelet, sans prendre de gants, sur le champ je le gomme

Pauvre roitelet ridicule qui feint d’ignorer
Que son trône bascule et que son règne est au périgée
Heureusement que ce roitelet de science fiction

N’existe que dans notre imagination
Sinon on serait tous condamnés à êtres ignorants
Dans un royaume qui nous servira de prison

Mais si jamais un roitelet se reconnaît à travers ces écrits
Voilà venu pour lui l’occasion de sa vie
De revoir avec sagesse son bilan

Vis-à-vis de son peuple asservi
Jusqu’à se rétracter en instaurant une réelle démocratie
Tout en demeurant le prince des croyant



#358999 L'eau

Posted by grandvent on 23 November 2006 - 11:22 PM in Salon de publication principal

Toi ! Source de vie,
Au nom si jolie
Toi ! La plus belle
Qu’eau on appelle

Toi ! La bénite
Tant que suspendue.
Très haut dans les nues
Qui sont ton gîte

Toi ! Laquelle, quand une fois fange
Subitement tu deviens étrange
Rien que pour préserver la vie
Jusqu’à sa période définie

Toi dont on ignore
Par où tu nous sors
Serais-tu l’esprit
Du dieu bénit



#357695 Toutelapoésie

Posted by grandvent on 17 November 2006 - 03:45 PM in Salon de publication principal

Veillez à ce que toujours soit accueillante votre tour de Babel
En laissant grandes ouvertes les portes de votre citadelle
Et faites de sorte à ce que les labours
Soient tout le temps inondés d’amour

Pour rendre fertile
Toute terre stérile
Jusqu’à réveiller la semence
De son éternelle dormance

Laissez rayonnez  le soleil en toute liberté
Afin  que les esprits soient toujours éveillés
Et ne puissent dans le sommeil s’éterniser
Et mettez  une barrière aux raz de marée.
Pour que la mer ne devienne agitée
Jusqu’à rejeter les pêcheurs et leurs filets

Veillez à ce que les muses
S’éternisent
Pour que toutelapoèsie
Donne toujours goût à la vie
A travers son inépuisable langage
A l’image de celui des sages



#357694 Les Barbares

Posted by grandvent on 17 November 2006 - 03:42 PM in Salon de publication principal

Sous couverts de leur démocratie sardonique
Choisie pour semer le mal à sens unique.
Ils réussiront à exterminer toute une race
Pour accaparer son territoire et prendre sa place

Ils utiliseront cette victoire comme référence
Pour contraindre les autres à leur prêter allégeance
Ils iront même à croire qu’ils sont prééminents
Jusqu’à se répartir aux quatre vents

En semant la terreur à tout bout de champ
Dans le but d’assujettir toutes les autres nations
Mais voilà qu’ils s’embourberont à chaque occupation

Sans se rendre compte que c’est le commencement de leur déclin
D’ailleurs n’était ce pas ainsi par le passé le châtiment des diablotins
Qui leur a été réservé à chaque fois par le dieu tout puissant

Signature : je voudrai voir sans encombres mon ombre dans mon miroir



#353433 La Belle

Posted by grandvent on 24 October 2006 - 09:38 PM in Salon de publication principal

Etoilés ses yeux
Royaume sans dédales
Epis d'or ses cheveux
Toison d'or sans égale

Roses ses joues
Nénuphars sans épines
Séduisant son cou
Roseau qui s'incline

Caressantes ses mains
Labours sans fin
Mélodieuse sa voix
Sirène en émoi

Désaltérant ses seins
Source en effervescence
Saccadant ses reins
Raz de marée en dormance

Soyeuse sa peau
Verger plein d'eau
Captivant son sourire
Océan sans navire

Fascinante sculpture
Merveille de la nature
A ma porte venue et de suite m'invite
Miracle! voilà que vieillesse rajeunie
Que passion au tréfond de mon âme assoupie
Sursaute, s'agite et ressuscite

Alors tel un cheval fougueux
Dans son antre
J'ose et je rentre
Ah! qu'il est bon de raviver son feu

grandvent



#353220 Liturgie Lysergique

Posted by grandvent on 23 October 2006 - 05:24 PM in Salon de publication principal

Je voudrais bien voir, rien que voir
L'ombre de mon ombre
Sans encombres
Dans mon miroir

Mais savoir d'abord ce qu'est une ombre
Ce qu'est un miroir
Je suis trop curieux
Trop malheureux
Lorsque je constate
Sans aucune hâte
Que je ne suis qu'une épave...

grandvent   wink.gif  wink.gif  wink.gif



#353136 Que La Pensée Du Poète, S'imaginera Des Poésies.

Posted by grandvent on 23 October 2006 - 12:37 AM in Salon de publication principal

C'est pure folie qu'un texte pareil ne soit pas commenté par les membres de ce site comparativement à certains autres textes, franchement je m'y perds, encore une fois bravo bernardo, je vous tire chapeau, vous êtes le meilleur et ne croyait surtout pas que je vous jette des fleurrs, mais sachez en toute sincérité que c'est du plus pofond de mon coeur.
gandvent.



#353135 À Moi-même

Posted by grandvent on 23 October 2006 - 12:26 AM in Salon de publication principal

Votre texte est tellement fort que les petites cultures (comme moi) ne pourront jamais commenter à sa juste valeur, sinon se limiter à dire que c'est trés, trés beau.
grandvent



#353133 Nuit Solitaire.

Posted by grandvent on 23 October 2006 - 12:20 AM in Salon de publication principal

J'ai beaucoup beaucoup aimé l'enchaînement des mots, des phrases qui vous donnent l'envie d'aller jusqu'à la fin du texte qui font de lui une richesse littéraire.
Merci pour cette lecture.
gandvent