Etiolement,
Jamais plus le sang ne circulera en ces veines,
Il s’est figé dans sa course folle, et décoloré,
Bleu, bleu d’asphyxie, pollution exagérée,
Etat latent d’une mort prochaine.
Les membres ne répondent que par des sursauts,
Lourds, pris dans le ciment d’une tristesse,
S’étale un corps sur une couche, on lui offre une messe,
A lui qui va mourir, à cette chair, à ces maux.
Moi je ne suis qu’une enceinte fissurée,
Une muraille qui se creuse de l’intérieur,
Victime de l’érosion, par ma peine et ma peur,
Un autre château en ruine, bientôt hanté.
Plus rien ne répond, mon cerveau suffoque,
Les nerfs ne renvoient plus de douleur,
Sauf l’âme désespérée qui toujours demeure,
Pleine d’un néant, sans lieu, ni époque.
Je souffre mille tortures abominables,
L’esprit déchiqueté par des lames rouillées,
Le regard aveugle, perdu et voilé,
J’endure, je lutte contre ce mal qui m’accable.
Mon enveloppe subit une pression du temps,
Mon cœur s’est lové prés d’un estomac plein,
Et lentement, il le mange, l’aval et devient,
L’essence même des entrailles, surpuissant.
Je n’ai plus de cœur, plus de passion,
Juste un guide imprimé dans le bas ventre,
Grand Livre de l’inspiration que j’éventre,
Pauvre exutoire frappé de trop d’émotions…
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#314206 Etiolement
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on 11 April 2006 - 04:26 PM
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#314216 Etiolement
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on 11 April 2006 - 04:38 PM
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Merci pour ces deux réponses.
Mmh... mais non je viens tout juste de m'inscrire, c'est mon pseudo habituel !
Même pas peur moi d'abord
Mmh... mais non je viens tout juste de m'inscrire, c'est mon pseudo habituel !
Même pas peur moi d'abord
#314236 Etiolement
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on 11 April 2006 - 05:20 PM
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LOL
Ca c'est le gros problème le narratif...
Je le fais en prose et en poème je n'arrive pas à le détacher. Il y a encore du travail !
Ca c'est le gros problème le narratif...
Je le fais en prose et en poème je n'arrive pas à le détacher. Il y a encore du travail !
#314247 Envie D'été
Posted by
on 11 April 2006 - 05:34 PM
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C'est d'une douceur...
Il fait du bien à l'âme ce poème, merci.
Il fait du bien à l'âme ce poème, merci.
#314297 Dissection De Genre
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on 11 April 2006 - 06:22 PM
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J'ai lu "elle" également, c'est cela Alzeno ?
Parfois, je me dis que le plus court reste le plus percutant.
Mais dans le cas présent, "heurtée" comme le dit Héloise, serait le bon mot.
Parfois, je me dis que le plus court reste le plus percutant.
Mais dans le cas présent, "heurtée" comme le dit Héloise, serait le bon mot.
#314540 Etiolement
Posted by
on 11 April 2006 - 09:58 PM
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Merci Cloud.
La suggestion c'est là où je me plaît le mieux, mais il est vrai que ce n'est pas forcément émotionnellement accessible à tout à chacun... c'est le problème du style
Mais je suis heureuse qui tu ai au moins ressenti quelque chose, c'est qu'il n'est pas trop mauvais en soit.
La suggestion c'est là où je me plaît le mieux, mais il est vrai que ce n'est pas forcément émotionnellement accessible à tout à chacun... c'est le problème du style
Mais je suis heureuse qui tu ai au moins ressenti quelque chose, c'est qu'il n'est pas trop mauvais en soit.
#314575 Trajectoire
Posted by
on 11 April 2006 - 11:45 PM
in
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Un peu trop haché à mon goût, mais si explicite qu'on ne peut pas ne pas l'aimer 
#314645 Création
Posted by
on 12 April 2006 - 08:44 AM
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Création,
Je me tords, je me contorsionne,
J’ai mal et je souffre sans mourir,
Pourtant j’implore et, qu’on me pardonne,
J’en appel au suicide, car je souhaite en finir.
Il bouge dans mon âme ce soir,
Il grandit, il gonfle, devient plus fort,
Il s’imprègne de maux, il boit ma mémoire,
Ce collectionneur de morts…
Une profonde irritation m’enrage,
Alors qu’il remonte des abîmes,
Ma raison est faite prisonnière, en cage,
Et j’attends patiemment… une rime.
Le voilà ! Soufflez, soufflez !
Mais les hurlements ne suffisent pas.
Et la plume en main, écrire ce qui m’est commandé.
Félicitations ! C’est d’un poème que vous avez mis bas !
Je me tords, je me contorsionne,
J’ai mal et je souffre sans mourir,
Pourtant j’implore et, qu’on me pardonne,
J’en appel au suicide, car je souhaite en finir.
Il bouge dans mon âme ce soir,
Il grandit, il gonfle, devient plus fort,
Il s’imprègne de maux, il boit ma mémoire,
Ce collectionneur de morts…
Une profonde irritation m’enrage,
Alors qu’il remonte des abîmes,
Ma raison est faite prisonnière, en cage,
Et j’attends patiemment… une rime.
Le voilà ! Soufflez, soufflez !
Mais les hurlements ne suffisent pas.
Et la plume en main, écrire ce qui m’est commandé.
Félicitations ! C’est d’un poème que vous avez mis bas !
#314649 La Tulipe
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on 12 April 2006 - 08:59 AM
in
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Un accent champêtre, une douce odeur de printemps, on entend presque la tige sortir de terre et donner sa couleur aux pétals.
#314652 Soupirs D'anges
Posted by
on 12 April 2006 - 09:07 AM
in
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La poésie d'atelier n'est pas la plus remarquable, mais elle contient des profondeurs qu'il est difficile de travailler sans abîmer.
Ton moment de fatigue nous offre un de ces vunérables écrit qui bouscule les mots sans dire pardon.
Moi, j'aime.
Ton moment de fatigue nous offre un de ces vunérables écrit qui bouscule les mots sans dire pardon.
Moi, j'aime.
#314710 Création
Posted by
on 12 April 2006 - 12:21 PM
in
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Merci beaucoup...
J'hésitais vraiment à le mettre.
Merci pour vos commentaires !
J'hésitais vraiment à le mettre.
Merci pour vos commentaires !
#314711 Mon Réveil, C'est Un Deuil
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on 12 April 2006 - 12:24 PM
in
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Terriblement réaliste 
#314748 Hommage A Ma Souris
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on 12 April 2006 - 02:56 PM
in
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Comme quoi chaque chose a une âme !
Merci pour la fraîcheur
Merci pour la fraîcheur
#314755 Création
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on 12 April 2006 - 03:23 PM
in
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Citation (heloise @ Apr 12 2006, 04:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ah ben oui !
Des fois aussi ça me fait mal
Comme un orgasme qui ne prendrait pas son envol
Non ?
J'abuse un peu là !
Des fois aussi ça me fait mal
Comme un orgasme qui ne prendrait pas son envol
Non ?
J'abuse un peu là !
A peine
On le vomit
On l'accouche
On l'expulse
Comme une mauvaise toux
On le jouit à peine...
Un poème, c'est une naissance, quoi qu'il arrive.
Qu'il soit crée par du beau ou du laid, il aimera toujours son Créateur.
Ainsi sont les vers !
#314772 Le Poète, Les Choses Lui Parlent
Posted by
on 12 April 2006 - 04:07 PM
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Je n'aurai pas dit mieux...
J'aime beaucoup ce poème, son travail, ses rimes.
Le poéte ne se lasse jamais de ces choses si insignifiantes pour tant et tant de gens que rien ne passionne.
Très belle entrée en matière en tout cas.
J'aime beaucoup ce poème, son travail, ses rimes.
Le poéte ne se lasse jamais de ces choses si insignifiantes pour tant et tant de gens que rien ne passionne.
Très belle entrée en matière en tout cas.
#314781 Le Poète, Les Choses Lui Parlent
Posted by
on 12 April 2006 - 04:21 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Charlie @ Apr 12 2006, 05:09 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Celui qui comprend sans effort
le langage des fleurs et des choses muettes
Baudelaire.
le langage des fleurs et des choses muettes
Baudelaire.
Tiens, je ne m'en souvenais plus !
*va s'auto flageller dans son placard*
#315052 Conscience Tronquée
Posted by
on 13 April 2006 - 09:26 AM
in
Salon de publication principal
Conscience tronquée,
L’amour des choses, du beau, du bien,
Comme un peu d’épices dans mon vin,
Qui opte pour une robe verte
Douce Fée que rien n’arrête.
C’est bien comme cela que je t’ai connue,
Belle, fragile, sans la moindre vertu,
Splendide Nymphe qui me conduisit
Hors des eaux troubles de ma triste vie.
Toi, ma Déesse au sang de feu,
Que je ne puisse jamais formuler le moindre vœu
Car je sais que je te demanderai pour femme,
A jamais, avec toi, ivre et sans âme,
Pourtant, belle Fée, Rêverie,
J’y songe devant ma lampe et que sorte ce génie,
Tandis que dans ton bain tu m’auscultes,
Et rencontre tes cousines, ces opaques volutes…
Fumée de plaisir qui me fait t’apercevoir…
Bien-être qui me détruit dans l’illusoire…
Dame… il semblerait que je meurs, mais qu’importe…
A ton bras, je jalouserai la Mort d’une telle escorte !
L’amour des choses, du beau, du bien,
Comme un peu d’épices dans mon vin,
Qui opte pour une robe verte
Douce Fée que rien n’arrête.
C’est bien comme cela que je t’ai connue,
Belle, fragile, sans la moindre vertu,
Splendide Nymphe qui me conduisit
Hors des eaux troubles de ma triste vie.
Toi, ma Déesse au sang de feu,
Que je ne puisse jamais formuler le moindre vœu
Car je sais que je te demanderai pour femme,
A jamais, avec toi, ivre et sans âme,
Pourtant, belle Fée, Rêverie,
J’y songe devant ma lampe et que sorte ce génie,
Tandis que dans ton bain tu m’auscultes,
Et rencontre tes cousines, ces opaques volutes…
Fumée de plaisir qui me fait t’apercevoir…
Bien-être qui me détruit dans l’illusoire…
Dame… il semblerait que je meurs, mais qu’importe…
A ton bras, je jalouserai la Mort d’une telle escorte !
#315088 Le Poète, Les Choses Lui Parlent
Posted by
on 13 April 2006 - 10:48 AM
in
Salon de publication principal
Personnellement, cette longueur ne me gène pas.
Je l'ai ressenti, à la lecture, comme une douce apothéose.
Mais ta vision donnerait tout aussi bien, je l'avoue.
Je l'ai ressenti, à la lecture, comme une douce apothéose.
Mais ta vision donnerait tout aussi bien, je l'avoue.
#315111 Conscience Tronquée
Posted by
on 13 April 2006 - 11:34 AM
in
Salon de publication principal
Tu dois sacrément t'emmerder toi...
#315616 Conscience Tronquée
Posted by
on 15 April 2006 - 09:45 AM
in
Salon de publication principal
Je suis là.
Je ne suis pas blessée. Seulement très occupée.
Je vous remercie tous pour vos commentaires, papotage, révolte, autour de ce poème.
Je suis sur TLP non pour m'exposer et pleurer derrière de brutales critiques, mais je souhaite travailler ma poésie, la rendre plus vivante, plus accessible, étoffer mon style, partager avec vous ce que vous partagez avec moi.
De la poésie, tout simplement.
Je n'ai pas payé l'accès à ce forum pour m'intégrer dans une équipe élitiste.
Et je vois qu'il y a de tout, comme partout.
Alors je souris.
J'ai longuement été jugé sur mon orthographe aussi, mais je prends des cours pour corriger ces lacunes d'enfance...
Alors je prendrai des cours ici en réunissant vos conseils, car je vois tes poèmes magnifiques, tant sur le fond que sur la forme.
Je ne suis pas une petite pétasse imbue de sa personne (et non Vallée ) alors les commentaires à la "pandanstesdents" ne m'impressionnent pas. Je les prends et je les garde.
Mais après... tous les goûts sont dans la nature, alors si mon style ne plaît toujours pas, il ne faudra pas chercher trop loin pour ceux qui ça rebute.
Je ne suis pas blessée. Seulement très occupée.
Je vous remercie tous pour vos commentaires, papotage, révolte, autour de ce poème.
Je suis sur TLP non pour m'exposer et pleurer derrière de brutales critiques, mais je souhaite travailler ma poésie, la rendre plus vivante, plus accessible, étoffer mon style, partager avec vous ce que vous partagez avec moi.
De la poésie, tout simplement.
Je n'ai pas payé l'accès à ce forum pour m'intégrer dans une équipe élitiste.
Et je vois qu'il y a de tout, comme partout.
Alors je souris.
J'ai longuement été jugé sur mon orthographe aussi, mais je prends des cours pour corriger ces lacunes d'enfance...
Alors je prendrai des cours ici en réunissant vos conseils, car je vois tes poèmes magnifiques, tant sur le fond que sur la forme.
Je ne suis pas une petite pétasse imbue de sa personne (et non Vallée
) alors les commentaires à la "pandanstesdents" ne m'impressionnent pas. Je les prends et je les garde.Mais après... tous les goûts sont dans la nature, alors si mon style ne plaît toujours pas, il ne faudra pas chercher trop loin pour ceux qui ça rebute.
#316441 Conscience Tronquée
Posted by
on 18 April 2006 - 07:39 PM
in
Salon de publication principal
Allé, temps mort.
Laissons ce poéme mourrir dans les archives du forum et postons en d'autres, plus minables ou meilleurs, mais d'autres !
Vallée : on dit qu'il n'y a que les véritables amis qui ne tartine pas et n'hésite pas à mettre la tête dans la merde que l'autre ne voit pas. Tu vois, je t'aime déjà.
Laissons ce poéme mourrir dans les archives du forum et postons en d'autres, plus minables ou meilleurs, mais d'autres !
Vallée : on dit qu'il n'y a que les véritables amis qui ne tartine pas et n'hésite pas à mettre la tête dans la merde que l'autre ne voit pas. Tu vois, je t'aime déjà.
#316455 Hirondelle
Posted by
on 18 April 2006 - 08:32 PM
in
Salon de publication principal
Oh, j'aime !
A la lecture je vois en toile de fond des voiles blanc, des nuages, des cages dorées et je sens un air printanier.
Belle lecture pour un bon texte.
Néanmoins, pour la rime suivante :
"Elle tomba de son perchoir un matin
Quand il voulut l'étrangler de ses mains"
je ne la trouve pas chantante par rapport à tout le reste, l'image est brutale (réussie) mais la rime facile.
A la lecture je vois en toile de fond des voiles blanc, des nuages, des cages dorées et je sens un air printanier.
Belle lecture pour un bon texte.
Néanmoins, pour la rime suivante :
"Elle tomba de son perchoir un matin
Quand il voulut l'étrangler de ses mains"
je ne la trouve pas chantante par rapport à tout le reste, l'image est brutale (réussie) mais la rime facile.
#320343 L'invitée De Ma Tombe
Posted by
on 07 May 2006 - 07:11 AM
in
Salon de publication principal
L'invitée de ma tombe,
J'avais un creux dans le coeur,
Un vide absolu dans lequel se confondait
La tristesse, la peine et le bonheur,
Des pensées d'hier qui me torturaient.
"Mais à quoi peut bien me servir la mort ?
Je nage dans cette torpeur, cette solitude,
Elle m'abîme l'esprit et mords
Mes pauvres chairs victimes de la décrépitude !"
A l'horizontale, même le néant devient vertigineux,
Les ténèbres se fondent en un paysage
Éden lugubre, entre deux mondes vaporeux
Qui façonne un monde conçu de sombres nuages.
C'est alors que l'on frappa sur ma tombe.
Des coups de pioches – les pelles de Dieu ?
- Désensablait ma couche d'ombres,
Puis un rubis éclata en un torrent merveilleux.
Fiole de sang, presque noir, venue se briser ici
Ou sabrée par le couteau d'une main experte,
Une cascade inonda ma vision affaiblit
Chaude, onctueuse, que je reconnu, le parfum d'un être...
Un corps s'effondra sur mon cadavre
Et je compris que venait mourir ma reine
Douce, encore vivante, accrochée à cette épave
Pressant ses lèvres bleutées contre les miennes.
La pluie a engloutit nos reste et nous a but.
Puis le soleil a gravé de ses rayons
Un « Ci-gît, deux amants éperdus,
Dont l'amour n'était que folle passion. »
J'avais un creux dans le coeur,
Un vide absolu dans lequel se confondait
La tristesse, la peine et le bonheur,
Des pensées d'hier qui me torturaient.
"Mais à quoi peut bien me servir la mort ?
Je nage dans cette torpeur, cette solitude,
Elle m'abîme l'esprit et mords
Mes pauvres chairs victimes de la décrépitude !"
A l'horizontale, même le néant devient vertigineux,
Les ténèbres se fondent en un paysage
Éden lugubre, entre deux mondes vaporeux
Qui façonne un monde conçu de sombres nuages.
C'est alors que l'on frappa sur ma tombe.
Des coups de pioches – les pelles de Dieu ?
- Désensablait ma couche d'ombres,
Puis un rubis éclata en un torrent merveilleux.
Fiole de sang, presque noir, venue se briser ici
Ou sabrée par le couteau d'une main experte,
Une cascade inonda ma vision affaiblit
Chaude, onctueuse, que je reconnu, le parfum d'un être...
Un corps s'effondra sur mon cadavre
Et je compris que venait mourir ma reine
Douce, encore vivante, accrochée à cette épave
Pressant ses lèvres bleutées contre les miennes.
La pluie a engloutit nos reste et nous a but.
Puis le soleil a gravé de ses rayons
Un « Ci-gît, deux amants éperdus,
Dont l'amour n'était que folle passion. »
#320349 Y A Des Matins Comme ça...
Posted by
on 07 May 2006 - 07:43 AM
in
Salon de publication principal
Citation (ambreance @ May 6 2006, 04:10 PM) <{POST_SNAPBACK}>
les images apparaissent au fil de tes mots
les sensations naissent à leur écho
je suis là...
sur le quai, et regarde émue
J'aime beaucoup
Ambréance
les sensations naissent à leur écho
je suis là...
sur le quai, et regarde émue
J'aime beaucoup
Ambréance
Idem.
Je ne sais quoi dire de plus...
#320351 L'invitée De Ma Tombe
Posted by
on 07 May 2006 - 07:49 AM
in
Salon de publication principal
Citation (Desmaudesmots @ May 7 2006, 08:44 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tu gagnerais à en parfaire la forme.
Certaine formules tombent mal comme :
A l'horizontale, même le néant devient vertigineux
PS : Tes bébés vont bien ?
Certaine formules tombent mal comme :
A l'horizontale, même le néant devient vertigineux
PS : Tes bébés vont bien ?
Oui, il semblerait qu'un caillot d'encre bouche le flux de ma plume...
Je vais le retoucher encore et encore... cela faisait des mois que je n'avais écris.
Merci.
Et les bébés vont au mieux !
