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Artemisia's Content
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#364015 J'ai Horreur De Noël
Posted by Artemisia on 22 December 2006 - 04:32 PM in Salon de publication principal
pour mieux étouffer les religions païennes célébrant le solstice d'hiver,
c'est à dire le retour de la lumière au coeur de l'hiver.
Et ensuite elle a été récupérére par le marketting pour mieux étouffer la spiritualité de la fête.
On n'est pas obligé d'adhérer à la consommation ambiante, personne n'est derrière nous pour nous dire: "achète , achète...! On peut très bien refuser le système.
On peut toujours fêter le retour de la lumière très simplement. C'est une question d'état d'esprit.
Il suffit d'allumer une bougie en plein coeur de la nuit.
Il suffit de donner un peu de réconfort à ceux qui n'ont rien.
Et la lumière est là, aussi.
Artemisia
#363988 L'infidélité
Posted by Artemisia on 22 December 2006 - 01:34 PM in Le petit salon...
dommage.
Artemisia
#363974 L'essayage
Posted by Artemisia on 22 December 2006 - 11:00 AM in Salon de publication principal
de beaux souvenirs,
qui nous rappellent les nôtres...
Artemisia
#363969 Les Loups
Posted by Artemisia on 22 December 2006 - 10:29 AM in Salon de publication principal
Et connais-tu les loups les plus terribles ?
Skoll, Hati, Fenrir...
Eux sont capables d'engloutir la lune et le soleil dans leur gueule ouverte...
Artemisia
#363870 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 05:59 PM in Salon de publication principal
bisous
Artemisia
#363842 Serons Nous Un Jour Cette Moindre Douleur
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 02:03 PM in Salon de publication principal
Au vertige continu de lèvres naufrages
Ecouter l'instant fragile de mots les plus beaux
A la dentelle de l'aube
Froler le bleu d'un soupir
A fondre la mémoire d'un tourment
Mais est-ce qu'un jour serons nous cette moindre douleur
Où nos pas se reflètent
Au delà des terres........
Le flou, le fragile, la dentelle et les reflets...
j'aime ta poésie à fleur d'eau, à fleur de peau,
entre deux, entre l'aube et l'aurore
entre soupir et silence
toute en nuances tellement délicates
Que même la terre perd sa pesanteur...
bisous
Artemisia
#363841 Bon Appétit !
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 01:58 PM in Salon de publication principal
c'est que plus personne ne sait ce que c'est
que d'avoir faim.
Artemisia
#363840 Ralenti
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 01:46 PM in Salon de publication principal
comme dans l'infiniment petit...
c'est un changement d'échelle
qui nous donne une toute petite idée
de ce que peut -être
l'infini
l'éternité...
Bisous
Artemisia
#363838 L'audible Et L'inaudible, Feuille D'herbe
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 01:43 PM in Salon de publication principal
Artemisia
#363820 Les Loups
Posted by Artemisia on 21 December 2006 - 10:59 AM in Salon de publication principal
De leur nombre
Filant sur la neige;
De leur crocs
Et du sang
Qu'ils versent
De ton cou
À la neige?
Leurs gueules rouges
Assassinent,
Leurs gueules noires
Grondent.
Ton peuple a-t-il peur des loups?
J'aime beaucoup la première strophe.
Elle nous fait drirectement entrer dans le poème.
Avec peu de mots elle est très imagée.
Et silencieuse ...
j'imagine tout de suite la marche silencieuse des loups dans la neige.
Comme Socque, la répétition du mot neige à la 2° strophe me dérange un peu.
j'aime aussi beaucoup le glissement , l'élargissement du "tu" au début et "ton peuple" à la fin...
Vraiment, oui, cela peut donner un petit bijou si tu le cisèles et le tailles bien ...
Artemisia
#363723 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 08:00 PM in Salon de publication principal
c'est sublime, avec toutes tes qualités d'écriture, la composition de ce poème est un vrai travail d'artiste........Amitiés et merci de nous offrir ces mots.......
Valérie
Merci , Valérie, pour ce gentil commentaire qui me touche beaucoup.
Amitié
Artemisia
#363720 Carte_du_tendre
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 07:57 PM in Salon de publication principal
ça me fait penser à une chanson ancienne,
une chanson de folklore.
Un peu comme celles qui inspiraient Brassens.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Artemisia
#363719 Chimères Envolées
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 07:52 PM in Salon de publication principal
Artemisia
#363718 Jour De Lessive
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 07:45 PM in Salon de publication principal
C'est un beau texte, tout y est...
l'ambiance, les souvenirs, la nostalgie
et surtout beaucoup d'amour.
De nos jours, on n'a plus qu'à remplir le bac de lessive
et puis appuyer sur un bouton, c'est moins poétique,
mais aussi beaucoup moins rude !
Rendons hommage à nos mères qui avaient la fierté de leur beau linge blanc.
Il y a de la noblesse dans ces gestes immémoriaux.
Et le texte les souligne bien, je trouve.
On trouve aussi l'idée de la transmission de quelque chose entre la mère et le fils: à la fin, dans le paquet de linge propre, elle lui transmet beaucoup plus que ce qui est dit.
Et lui, il respire à fond et se tient prêt...
Et il nous en fait tout un poème...
Artemisia
#363642 Déjà Demain
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 10:39 AM in Salon de publication principal
Aux creux de la peau, arrachée au ventre
D’une mère sarclée de miradors en bois.
Le coffre ouvert, les iris libérés,
Elevés comme des murs intransigeants,
Sous le feu des missiles anciens.
Demain alors, vous serez un arc plié,
Menaçant l’outrage de son tronc décent.
Pourtant déjà, vous devenez sans cesse vous-même.
Je ressens la peine et la douleur d'une génération
nouvelle, qui cherche à (re)surgir au delà des souvenirs et
des terreurs anciennes...
Bisous, Féefée,
Artemisia
#363635 L'oeuf à Repriser
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 10:30 AM in Salon de publication principal
Et combien savent encore ce qu'est un oeuf à repriser ?
Moi qui ai le même genre de souvenirs, ton texte m'a tiré des larmes.
As tu connu aussi le temps des lessiveuses en zinc, où dans la cour, sur un réchaud, on faisait bouillir le linge ? Odeur de savon, odeur du "propre". Vapeur, chaleur. L'eau laiteuse qui s'écoulait sur les pavés du sol. La mousse qui sortait par le champignon posé au centre de la lessiveuse et s'échappait sous le couvercle...
Et les draps blancs qu'on étendait sur le fil du jardin...
Souvenirs des mères et des grands mères courbées sous la tâche, souvenirs de femmes.
Merci, Jacques.
Artemisia
#363634 L'escargotin
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 10:22 AM in Salon de publication principal
Je dis ça pour la bestiole.
Parce que le texte mignon tout plein,
je l'aime beaucoup.
Artemisia
#363633 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 20 December 2006 - 10:19 AM in Salon de publication principal
Je ne m'étalerai pas +
tant de vérités explosent,
je dirai une "promenade à fleur de peau" ;
j'affectionne ta sensibilité, (les 6 dernières strophes sont un enchantement)
Une belle leçon Poète. Bravo!
Merci, Alba, d'avoir laissé
cette trace de ton passage
A fleur de peau...
Artemisia
J'ai suivi le texte depuis ses débuts, l'écriture s'est affinée, le rythme est plus coulant, et comme le souligne Paname, les mots sont choisis avec délicatesse.
Tu as su offrir, par le jeu des questions réponses, une ambiance mystérieuse, quelque chose de surnaturel ou d'intemporel, plutôt.
Un grand bravo pour ce très joli texte, vraiment.
balila
Je suis très heureuse que ce texte
ait su te toucher, Balila.
Oui, intemporel, c'est ce que je voulais:
quelque chose entre le rêve et la réalité.
Artemisia
#363515 Et Puis Sans Un Cri.....
Posted by Artemisia on 19 December 2006 - 06:13 PM in Salon de publication principal
Et sur les lèvres des éclats d'étoiles
Comme une libration ces épaules habillées d'un voile d'horizon
Ont parsemées le ciel d'un sentiment d'abandon
Alors
Nous avons laisser glisser la terre endormie
La douceur d'un baiser
Et puis sans un cri
Nous avons parler d'amour......
Le premier vers est un alexandrin,
Il nous entraine musicalement dans le poème,
et c'est une très douce et très belle envolée ...
Artemisia
#363514 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 19 December 2006 - 05:58 PM in Salon de publication principal
Merci.
Heureuse de ton passage, Salam,
C'est moi qui te remercie pour ta lecture.
Artemisia
amitiés
C'est gentil !
Amitié
Artemisia
En tout cas, tu m'as bien aidée à voir tout ce qui n'allait pas.
merci encore.
Artemisia
#363492 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 19 December 2006 - 02:40 PM in Salon de publication principal
Et je n'utilise pas souvent ce qualificatif...
Tout y est, dans cette subtile ambiance en demi teintes si propice à votre "mood".
Et quel lexique de haute tenue, sans jamais un soupçon de pompe ou de trop recherché, c'est du grand art.
Voilà ce que j'appelle de la belle ouvrage, dont vous pouvez être fière.
Une fois de plus, en poésie comme ailleurs (plus qu'ailleurs ?) on ne peut se passer de travail.
Le résultat ici en est sans doute un exemple fort.
Bravo, Artemisia, et bien amicalement à vous.
Paname.
(Qui est donc votre muse en nostalgie ?...Onsouhaiterait presque le/la connaître...!)
Merci, Paname,
pour votre lecture si attentive et amicale.
Alors vraiment, pas un pied de trop, plus rien de bancal ?
eh bien, j'y ai mis le temps , en corrigeant un mot par ci et un vers par là, et je suis contente d'y être parvenue !
Mais c'est étrange, je n'ai pas eu l'impression de faire un "travail".
C'était plutôt un jeu, dont la règle stricte m'invitait à la suivre, malgré le fait que parfois les mots se dérobaient...
Je crois qu'il faut être un peu têtu et obstiné quand on veut écrire un poème. Il faut que les mots et les émotions se plient à la règle...mais pour devenir plus forts et encore plus évocateurs.
Et surtout il ne faut pas se presser. Le temps aide. Si un mot récalcitre, le laisser reposer, n'y plus penser quelques jours. Ensuite, comme par magie, la chose se présente avec évidence, telle qu'elle doit être et on se demande comment on n'y a pas pensé tout de suite la première fois.
Je crois en fait que l'on murit le temps de faire un poème. Oui, c'est cela, le poème mûrit en soi et l'on en est tout enrichi à l'intérieur.
La nostalgie, dites-vous ?
C'est un entrainement depuis de (très) nombreuses années
Amitié
Artemisia
#363469 Gouttes
Posted by Artemisia on 19 December 2006 - 12:59 PM in Salon de publication principal
J'aime l'inéluctable de votre (re) transformation en eau bienfaisante...
Cette pluie de vos vers, douce et fluide, glisse à l'oreille
telle un torrent , inéluctable... comme l'amour quand il nous captive et nous capture...
Amitié
Artemisia
#363437 La Morte Saison
Posted by Artemisia on 19 December 2006 - 09:51 AM in Salon de publication principal
— C’est la morte-saison
Mais de quoi meurent-elles ?
La princesse lointaine aux cheveux d’amertume
Ne chevauchera plus parmi les châtaigniers.
Sa fière jument blanche évanouie dans la brume
Fuyant le souvenir de sa haute lignée.
— Les chimères s’en vont
Quand l’hiver les appelle…
Elle est peut-être allée dans les pas de la nuit,
Au trot, le regard clair fixé sur les mystères,
Tournant dans l’allée sombre au-delà des grands buis,
Dissoudre son désir dans l’obscur des jachères.
— Sournoises sentinelles,
Les démons guetteront.
Près des bassins de marbre aux statues de soupirs,
Elle ne viendra plus vous offrir son attente.
Le rosier s’est fané, l’eau calme va croupir,
Un souffle froid disperse au vent les vies mouvantes
— Que nous dévoile l’eau
Immobile et profonde,
Le poète errera feue la rose à la main,
Chère rose incarnat ensemencée de pruine,
L’espoir ourlé dans l’âme et le coeur en chemin,
Fantôme opalescent hâve lambeau de bruine….
— Des gouffres abyssaux,
L’intime de nos mondes ?
La statue vert-de-gris de belle nymphe nue
Se penche : elle contemple un trésor incolore,
Le clair cristal que voile un souffle si ténu
Et dans la profondeur le reflet s’évapore.
— Que gravent les chagrins
Aux paupières des marbres ?
Les sources débordantes ne couleront plus
Qu’en fontaines à l’onde insondable et ombreuse,
Réfugiées et noyées dans les recoins feuillus,
Ne réfléchiront plus les nuées voyageuses.
— Les secrets, les écrins
De nos soupirs funèbres ?
La forêt murmurante et obscure enfouira
Pour toujours les regrets, les amours, les ivresses,
Dans les murs ivoirins d’un château d’opéra
Dissimulé au cœur de l’ombre forteresse
— Nous le découvrirons
En cherchant les cachettes
Où nous protégerons
Nos rêves et nos quêtes.
A la source défunte enceinte en nostalgie
Je reste seule assise au bord de pierre grise
Ma main trouble l’eau noire, immobile, assagie,
Résurgence sereine, un amour s’éternise...
Artemisia
#363251 Des Petits Riens
Posted by Artemisia on 18 December 2006 - 02:18 PM in Salon de publication principal
Ces souffles
Ces bruits
Ténus
Improbables
Chuchotés
Sont en vérité
L'Âme des choses...
Celui qui les ressent
L'Âme lui parle
Et c'est ainsi que l'on devient
En harmonie avec le monde
Et que l'on se retrouve chez soi
Partout.
Par des petits rien.
Merci Guilllaume de nous les offrir,
Artemisia
#362651 Désillusions
Posted by Artemisia on 12 December 2006 - 09:59 AM in Salon de publication principal
Artemisia
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