J’irai par les prés
M’entendre de long
Dans l’herbe grasse
Perdre la matinée
Et le sens
De l’orientation
J’irai sur le champ
Dans un carré vert
Prendre mes quartiers
Et puis me fendre
D’un grand sourire
Très terre à terre
Dans l’herbe folle
J’irai gagner tranquille
L’esthétique des idées
Ondoyantes
Qui ne frémissent plus
Sur la ville
Auprès d’un épineux
Au pied d’un chêne
N’importe où, où cela
Est possible
J’égarerai mes heures
Mes semaines
Et j’aurai ce répit
Bien mérité
Le bonheur béat
D’un troupeau bovin
A moi seul
L’humain aliéné
J’irai pour paître
Et sangloter fort
Des monts charnus
Aux vallées étroites
Communier d’esprit
Et de corps
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There have been 9 items by BillyBones (Search limited from 28-September 23)
#353883 Stricto Sensu
Posted by
on 27 October 2006 - 08:41 AM
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Salon de publication principal
#353414 L'instant Lyrique
Posted by
on 24 October 2006 - 06:38 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Théagène @ Oct 24 2006, 05:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Billy, çà c'est du costaud!
Impeccable prosodie, sens du verbe, fluidité, émotion...
Bienvenue parmi nous!
Impeccable prosodie, sens du verbe, fluidité, émotion...
Bienvenue parmi nous!
Merci bien... je te retourne le compliment, tes textes sont souvent reussis (avec ceux du hamster, dans un style plus libre)
#353410 L'instant Lyrique
Posted by
on 24 October 2006 - 06:26 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Gaston Kwizera @ Oct 24 2006, 04:57 PM) <{POST_SNAPBACK}>
elle pensait déjà au sexe ?
C'est bien connu les filles ne pensent qu'à ça !
#353388 L'instant Lyrique
Posted by
on 24 October 2006 - 03:52 PM
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Salon de publication principal
Tandis qu’igné, je lui déclamais haut et court
Des vers superbes sur ce qu’est le fol amour
Des vers courbes tels qu’on n’en vit peu de mémoire
Mortelle, de ceux qui sûrement firent l’histoire
Tandis que je tenais cet effort solitaire
Elle me confia : "C’est beau", doucement, de son air
D’ingénue qui ne sait de quoi il retourne
"C’est beau", à vrai dire, tels les maux qu’on ajourne
Sans en faire cas, cherchant un digne épilogue
Je poursuivais mon prodigieux monologue
Je croyais perpétuer l’art des aubades
Précieuses, estimées des saintes naïades…
Elle écoutait sans rien entendre à ma science
Souhaitant juste que j’en revienne au silence
Tandis que je dédiais ces rimes à l’infante
Elle pensait : "Il y a des choses plus pénétrantes ! "
Des vers superbes sur ce qu’est le fol amour
Des vers courbes tels qu’on n’en vit peu de mémoire
Mortelle, de ceux qui sûrement firent l’histoire
Tandis que je tenais cet effort solitaire
Elle me confia : "C’est beau", doucement, de son air
D’ingénue qui ne sait de quoi il retourne
"C’est beau", à vrai dire, tels les maux qu’on ajourne
Sans en faire cas, cherchant un digne épilogue
Je poursuivais mon prodigieux monologue
Je croyais perpétuer l’art des aubades
Précieuses, estimées des saintes naïades…
Elle écoutait sans rien entendre à ma science
Souhaitant juste que j’en revienne au silence
Tandis que je dédiais ces rimes à l’infante
Elle pensait : "Il y a des choses plus pénétrantes ! "
#349469 Jack The Ripper
Posted by
on 08 October 2006 - 06:14 AM
in
Salon de publication principal
Citation (jkounine @ Oct 7 2006, 10:59 PM) <{POST_SNAPBACK}>
ton psedo et le titre promettait du cool, mais je suis decu;
J'aime pas.
J'aime pas.
La prochaine fois promis, je n'écrirai que le titre !
Citation (.ds. @ Oct 7 2006, 11:05 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Moi, j'aime, sauf que je trouve superflus ces derniers mots :
"Une larme coulant
Sur le coin
De ma joue
Et si j'avais
Eu tort ?"
Ils nuisent à l'ensemble.
Sinon j'aime !
"Une larme coulant
Sur le coin
De ma joue
Et si j'avais
Eu tort ?"
Ils nuisent à l'ensemble.
Sinon j'aime !
il s'agit effectivement d'une rupture avec le reste mais je pensais trouver là une chute interessante... moi aussi je suis déçu, snif (une larme coule sur le coin de ma joue)...
#349278 Jack The Ripper
Posted by
on 07 October 2006 - 05:11 PM
in
Salon de publication principal
Je tue...
Mon âme ployant
pour un rien
Mais surtout
Pour le reflet
De l'or
Je tue...
La lame tranchant
Avec soin
Juste un bout
Dans ce quartier
De corps
Je tue...
Une femme frappant
Des deux poings
Quelques coups
Pour conjurer
Le sort
Je tue...
Ce drame étant
Sous ma main
Bien plus doux
Qu'un doux baiser
D'aurore
Je tue...
Le charme poussant
L'assassin
Comme le fou
A vénérer
La mort
Je tue...
Une larme coulant
Sur le coin
De ma joue
Et si j'avais
Eu tort ?
Mon âme ployant
pour un rien
Mais surtout
Pour le reflet
De l'or
Je tue...
La lame tranchant
Avec soin
Juste un bout
Dans ce quartier
De corps
Je tue...
Une femme frappant
Des deux poings
Quelques coups
Pour conjurer
Le sort
Je tue...
Ce drame étant
Sous ma main
Bien plus doux
Qu'un doux baiser
D'aurore
Je tue...
Le charme poussant
L'assassin
Comme le fou
A vénérer
La mort
Je tue...
Une larme coulant
Sur le coin
De ma joue
Et si j'avais
Eu tort ?
#348450 Le Nombril
Posted by
on 04 October 2006 - 02:55 PM
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Salon de publication principal
c'est un sujet qui dérange...
personne n'ose en parler !
personne n'ose en parler !
#348404 Le Grain
Posted by
on 04 October 2006 - 01:11 PM
in
Salon de publication principal
Mille mats, droit tendus, toisaient le plafond bas
Quand la mer, fille furieuse, vous ravala
Fi de la fierté des êtres de la rade
Bouffi de gros sel, le ciel est gris maussade
La tête en l’air, les poings au fond des poches
Sillonnant le port où la mer était moche
Vous alliez, négligemment, jusqu’à la jetée
Grimée d’écume ; le temps s’apprête, mauvais
Liés aux amarres d’une amitié de docker
Mille mats tendaient droit vers un ciel à revers
Et vous, fille curieuse, vous déambuliez…
La mer, trop souvent, corrompt nos velléités
Quand la mer, fille furieuse, vous ravala
Fi de la fierté des êtres de la rade
Bouffi de gros sel, le ciel est gris maussade
La tête en l’air, les poings au fond des poches
Sillonnant le port où la mer était moche
Vous alliez, négligemment, jusqu’à la jetée
Grimée d’écume ; le temps s’apprête, mauvais
Liés aux amarres d’une amitié de docker
Mille mats tendaient droit vers un ciel à revers
Et vous, fille curieuse, vous déambuliez…
La mer, trop souvent, corrompt nos velléités
#348401 Le Nombril
Posted by
on 04 October 2006 - 01:09 PM
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Salon de publication principal
Le nombril bordé d’un ourlet chair
Rend l'âme fébrile, un peu outrée
S’il subit les coups de boutoir
Du bout des doigts de l’être cher
Le nombril petit enclos supplicié
Mais rigolard de tant d’assauts
Ré-assénés entre deux exils
Se fait l’écho poli de nos secrets
Le nombril pensé en bouton rond
Posé sur sa panse fripée, pâle
Sous des griffes pas malhabiles
Se ferme, se dégrafe ; c’est selon
Rend l'âme fébrile, un peu outrée
S’il subit les coups de boutoir
Du bout des doigts de l’être cher
Le nombril petit enclos supplicié
Mais rigolard de tant d’assauts
Ré-assénés entre deux exils
Se fait l’écho poli de nos secrets
Le nombril pensé en bouton rond
Posé sur sa panse fripée, pâle
Sous des griffes pas malhabiles
Se ferme, se dégrafe ; c’est selon
