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#350121 Une Fin De Cet été

Posted by glw on 10 October 2006 - 07:35 PM in Salon de publication principal

Déjà un matin frais.
Septembre.
Des nuages
et pas beaucoup de lumière.

Les enfants du voisin sont à l’école.
Il pleut sur leurs jouets.
Si l’on parlait d’hier,
on dirait que le vent

s’entêtait,
qu’une robe floue verte
flottait autour de l’érable,
pas encore écarlate.

Lorsque nous étions jeunes,
vous savez,
nous n’avions pas de peur.
Le passé devient

un livre où je ne veux pas lire.
L’avenir est les nouvelles
qu’a jeté au jardin
un garçon de 10 ans,

ce journal
gonflé
et gris sous la pluie.



#350117 Une Fin De Cet été

Posted by glw on 10 October 2006 - 07:31 PM in A corriger

Merci, soque.

Je vais publier ce poème au salon principal....

Amicalement,
glw



#350035 Une Fin De Cet été

Posted by glw on 10 October 2006 - 02:38 PM in A corriger

Déjà un matin frais.
    Septembre.
Des nuages
    et pas beaucoup de lumière.

Les enfants du voisin sont à l’école.
    Il pleut sur leurs jouets.
Si l’on parlait d’hier,
    on dirait que le vent

s’entêtait,
    qu’une robe floue verte
flottait autour de l’érable,
    pas encore écarlate.

Lorsque nous étions jeunes,
    vous savez,
nous n’avions pas de peur.
    Le passé devient

un livre où je ne veux pas lire.
    L’avenir est les nouvelles
qu’a jeté au jardin
    un garçon de 10 ans,

ce journal
    gonflé
et gris sous la pluie.



#349565 Une Question Brisée

Posted by glw on 08 October 2006 - 05:12 PM in A corriger

Peut-on se taire?
C’est entendu que le silence est difficile.

On peut cracher du sang
et des mots impératifs comme du sang
aux yeux de ceux qui rongent sa chair.

Mais à qui appartiennent les mots, qui a gâté
ces petits souffles de sens
en y laissant des empreintes de dents?

....tandis que le silence—l’espace
où une colombe se réfuse à la consolation,
où la grêle éveille les feuilles mortes d’un frêne,
un matin quand un enfant erre dans son sommeil
vers le monde sans brisure—

est-il possible que le silence soit mon silence?

Pourrais-je cacher du silence entre mes mains—
délicatement—comme la coquille d’oeuf d’une grive,
vidée et d’aucune pesanteur,
qu’a trouvée mon fils hier
dans un sous-bois ombreux.

En rêve,
il vient me montrer cette coquille,
toujours entière, cachée toute la nuit sur sa langue.
C’est le matin, et il ouvre la bouche.



#349467 En Octobre La Maison Sera Plus Près De La Forêt

Posted by glw on 08 October 2006 - 04:38 AM in A corriger

Serioscal, merci d’avoir lu et commenté.

Socque, merci de m’avoir aidé. Je ferai les corrections immediatement.

Amicalement,

glw



#349138 En Octobre La Maison Sera Plus Près De La Forêt

Posted by glw on 07 October 2006 - 03:17 AM in A corriger

1.
Le vent défait le jour.

Regarder par la fenêtre
les feuilles rouges
de l’érable
qui lèchent le vent maladroit
pendant toute une heure
et s’envolent
une à une,

c’est apprendre
que les langues sèches de l’arbre
aient soif,
que le vent soit un fleuve.

2.
Je voulais m’envoler pendant si longtemps,
le désir comme une absence de sel.

En attente,
je pensais à la saveur de la terre,
sablonneuse et riche.