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#352186 Elle Que Je Haie

Posted by Mystra on 18 October 2006 - 08:14 PM in Salon de publication principal

Bonsoir, A vous qui avez su pronocer quelques mots chaleureux ou non je voulais vous remercier.
Inscrite depuis hier soir je ne m'attendais pas à autant de réponses. Comme vous vous doutez peut être je n'ai pas un âge très avancé mais j'aime écrir et témoigner de ce que ej vois malgré ma nulité totale en orthographe.
Merci Med37 d'avoir pris le temps (que je n'avais pas à cause des études) de mettre cette mise en page à mon "poème", en vérité j'appelerais plutôt cela un récit rimé... enfin...

Sinon, que voulais je dire... je ne sais plus. enfin si je vais faire un effort:

-Elysa, je ne te connais pas et n'ose te juger (et pourtant en disant cela je le fait tu va te dire) mais ton simpel mot, ton premier mot "Cloché" m'a interloqué... n'aurais tu pas pu simplement argumenter un minimum afin que je comprenne ma faute... Enfin, sache qu ej'accept les critiques mais que cette fois ci je n'avais pas écrit pour faire un "grand art" mais simplement pour témoigner d'un fait qui s'est passé. Voilà, bonne chance.


-Dedalus, je ne me suis jamais proclamé artiste, jamais! et n'aurais pas pu trouvé un autre mot que "nul" ("ce texte est bel et bien nul dans le fond comme dans la forme") enfin... Merci au moins d'avori été franc;

-Remo, je n'ai pas telement aimé ton humour.

Artemisia, merci. simpelemnt merci.

Et à tous les autres, merci d'avoir lu mon témoignage...

Chloé ARAGON



#351924 Elle Que Je Haie

Posted by Mystra on 17 October 2006 - 08:43 PM in Salon de publication principal

D’avoir passé des nuits blanches à penser
En étant complètement défoncé,
J’ai fini par me demander
Quel était ce monde où tu étais parti
Il y à plus de trois et demie
En emportant ma vie…
Sans même me dire « au revoir »
Tu es passé de l’autre coté du miroir,
Ce fut terrible et je peinais à y croire,
Comment, toi, mon frère
Avais-tu pue m’abandonner sur cette Terre ?
Mais le plus dur ce fut devant cette plaque de marbre blanc :
Dans mes bras, un bouquet de dix-sept roses rouges sang,
Dans cette tombe, ton corps inerte reposant,
Et dans ma peine, ton souvenir et tes larmes d’enfant…
Ta mort, je la dois à Elle
Cette salope si pur, si belle,
Qui t’as entraînée dans son Carrousel,
Manège qui tourne toujours de la même façon
Jusqu’à vous faire perdre la raison
Sans même que vous vous posiez de questions…
J’en ai vu qui, avant toi, s’était livrés à Elle,
A présent ils vivent au milieu des poubelles
N’ayant plus d’argent pour un tour de Carrousel.
Je t’avais prévenue, je t’avais dit de ne jamais la toucher,
Tu n’as pas voulu m’écouter,
Tu voulais juste essayer,
Mais ce « juste » fut de trop
Car quelques semaines après t’étais déjà accro…
Je t’ai alors demandé de la quitter
Mais là encor tu m’a ignoré
Alors je me suis énervé…
A présent, je le regrette amèrement :
J’aurais dut te parler calmement,
Et surtout prendre mon temps,
Mais ma colère avait emporté la raison…
Tu as claqué la porte de la maison
Et je t’ai dit que j’m’en fichais de toute façon….
Mais rien de ce que j’avais dit n’était vrai
Et tu le savais…
Pourtant tu es parti à sa recherche dans les sombres rues,
Tu l’as paya, et ne fut pas déçu,
Elle te défonça une Ultime fois, mon ange déchu…
J’ai voulu te conseiller,
Tu ne m’as pas écouté ;
J’ai voulu t’aider,
Tu m’as ignoré ;
Je me suis énervé,
Tu t’es envolé….
A présent, je suis là, seule, désemparée…
De mes mains tombent mes armes,
De mes yeux coulent mes larmes,
Je suis par terre, je sens ton regard sans vie
Renversant ma tête en arrière, je pleure et crie,
Le monde est si triste, j’aimerais m’envoler,
Te rejoindre, te dire pardon, m’excuser
De ne pas avoir sue te faire arrêter…
Je sens alors l’atmosphère m’étouffer,
Je n’arrive plus à respirer,
Je ne comprends plus grand-chose,
Enivrée par l’odeur des roses
Je laisse tomber ma prose…
Je rouvre les yeux,
Le ciel est bleu,
Ce nouveau monde ne m‘inspire que douceur,
Je suis envahie de bonheur et de chaleur…
Un ange approche, me prend la main,
C’est toi, je n’y crois pas bien
Mais je suis persuadé que je ne me trompe pas,
Il n’y à que toi qui me prenne dans tes bras
De cette manière là…
Tu me dis que je ne dois pas m’en vouloir,
Qu’il faut que je garde continuellement espoir,
Qu’il faut que je profite de la vie
Avant que je ne le rejoigne dans ce Paradis,
Puis…
Le froid, la peur, le bruit,
Je sens mon corps frissonné, je suis de nouveau en vie,
Tu n’es plus là
Mais je sais que l’on se reverra
Dans ce monde où tu m’as pris dans tes bras.
Je en m’en ferais plus pour toi désormais,
Car je sais que tu reposes en paix…

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