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#360675 Merci D'être Dans Ma Vie!

Posted by Dolce66 on 30 November 2006 - 10:28 PM in Salon de publication principal

Citation (thalla @ Nov 29 2006, 10:45 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci d’être dans ma vie !

Parvenue des confins de mes rêves anciens, tu as embellis mes jours nouveaux en traçant de ton regard affectueux, les contours d’une foultitude de folles espérances.
Tu m’as enveloppé de ton regard d’amour pur et je prends conscience du sens de mon existence.
Du vide d’une vie sans rutilance où j’accomplissais sans ferveur les actes d’un quotidien indolent, tu as fais une mélodie aux notes cristallines qui charment mes nuits remplies de ton visage.
Ton appel du haut de notre espoir de bonheur m’a réveillé de mon léthargique engourdissement où m’ont immergé les innombrables défaites de la vie.
Je n’étais qu’une ombre parmi les ombres des heures résignées et me voilà une âme émerveillée par les délices d’une lumineuse chaleur apportée par le frémissement de tes lèvres.
Je n’étais nulle part et me voilà maître des Orients, ami et confident des Occidents que ton sourire illumine des nuances violines et des ors azurés du soleil qui décline.
Je n’étais qu’un cœur frustré de la tyrannie de l’amour dont les soupirs ponctuent la fuite inutile des jours et me voilà, aube nouvelle irisée par la lumière de ton étoile qui contemple les nos nuits de connivence.
Je naviguais dans les eaux écumantes et troubles d’un quotidien souffrant d’aphasie et grâce à tes serments d’amour, mes jours et mes nuits se sont transformés en un océan dont les vagues ondulantes étalent des myriades de rêves sur le sable de mes rivages apaisés.
J’étais un coeur abandonné par l’amour, une parcelle d’amnésie et une portion de vie ballottée par les flots violents des incertitudes que ton arrivée a métamorphosés en un espace habité par l’éloquence des complicités des âmes et des cœurs.
Mon existence était une succession d’instants prenant naissance sans aucun enthousiasme dans le cœur d’une éphémère réalité et voilà ma vie transfigurée en un enchaînement de moments ensoleillés qui enlacent le cou des crépuscules fugaces où se refuge notre espoir de nuits de rêves insensés.
J’étais ce voyageur dont les utopies constituaient le seul et l’unique viatique, me voilà, grâce aux sources de ton amour, abreuvé à satiété de nectars sublimes qui guérissent mes mauvais souvenirs.
J’étais un soleil éteint que n’éclairait les rêves d’amour d’aucune femme dont le cœur se souviendrait de moi et grâce à ta proximité, je suis devenu une multitudes d’astres qui éblouissent nos aurores, préludes à la naissances de nouveaux jours.
Mes jours et mes nuits se déroulaient dans une ambiance vidée de la chaleur des cœurs qui s’aiment, tu es arrivée et voilà que devant moi, se pressent des instants neufs chargés de ton souffle dont les caresses ordonnent et équilibrent mes turbulences.
Mes espaces ont, pendant de trop longues années, plié sous le fardeau des silences dévorant des exils non assumés se trouvent, aujourd’hui, transformés en un jardin dont les allées resplendissent de la beauté magnifique de l’amour partagé.
Mon regard, délavé par les longues attentes d’un espoir qui tardait à prendre forme, a parcouru les cieux à la recherche de cette étoile qui scintille dans ton regard et dont la fulgurance dissipe les hésitations des heures résignées à la solitude.
Mes nuits monotones désertées par les turbulences assumées des passionnelles fusions et par les murmures envoûtants des amoureux, prennent les teintes colorées et chaudes des amours envoûtées.


C'est magnifique, c'est vraiment magnifique. Si un jour un homme devait m'écrire cela je crois que ma vie ne serait plus jamais pareille. Je suis sans voix... Je vais le lire et le relire souvent.



#360672 Fable

Posted by Dolce66 on 30 November 2006 - 10:24 PM in Salon de publication principal

Citation (Carla. @ Nov 30 2006, 02:24 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci Paname. Un peu de mal à trouver une suite pour le moment. smile.gif

D'accord avec Paname... j'attends la suite !



#360669 Musique

Posted by Dolce66 on 30 November 2006 - 10:20 PM in Salon de publication principal

Dans la salle chuchotante, bruissante et animée
Les musiciens sur l’estrade viennent s’installer
Des notes discordantes, des règlements de « la »
Sur mon siège frémissante, j’entends mon cœur qui bat

Il arrive enfin, porté par son musicien
Il n’est qu’un instrument mais pourtant
Je sais qu’à la minute où l’archet va jouer
Sa voix va s’élever comme un cri émouvant

Aux mains d’un virtuose, il passe tant de choses
Le bruit de la pluie, un oiseau qui s’enfuit
Les larmes d’une mère, le chagrin d’un enfant
Le bonheur de la terre et le vent rugissant

Lorsque dans un solo il se lance parfois
Le silence accompagne cette magnifique voix
Il arrache à nos cœurs de soupirs violents
Il fait frémir nos peaux tout en les caressant

Montant dans les aigus d’une telle volonté
Comme si un instrument enfin pouvait parler
Lorsque les notes douces viennent s’entrechoquer
Dans notre tête ouverte prête à être charmée

C’est comme une douleur lorsque le son s’éteint
Lorsque le musicien épuisé par l’effort
Eclatant de musique comme éclate de l’or
Clos son récital nous laissant à nos faims

Faim de l’entendre encore
Faim d’à nouveau vibrer
Faim de  bonheur que donnent  les sons d’un violon
Qui bouleversent les hommes leurs donnant le frisson !



#360663 L'enfance Abandonnée

Posted by Dolce66 on 30 November 2006 - 10:14 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 30 2006, 07:38 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La nuit puait Noël, lui, flairait l' abandon
En propète averti, la culotte bouffante
Le poulbot du quartier en bée contemplation
Au mythe poireautait le regard de l'attente,

Ses yeux ensevelis, sans lierre et sans veillée
Bleue matérialité issu d'un coeur de pierre
Sans miracle oublié devant la cheminée
Décort d'aliénation, l'enfance sans matière

Un clan de père noël distendu au plafond
S'émoustillait au vent, rêvant aux vieux santons
Feu gâteaux et bonbons furent émus de l'oubli

Du rêve familier, sortent les matadors
Quand se lovant faiblement au tapis s'endort
La nuit, au soupson étoilé, du Tout-Petit.


J'en ai des frissons...



#360520 Pot-pourri Champêtre

Posted by Dolce66 on 30 November 2006 - 12:23 PM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Nov 30 2006, 08:18 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Well done !
Bucolique et à servir bien frais...ce qui change un peu et ne fait pas de mal...
Amicalement
Paname


Effectivement très frais en apéritif du jour...bucolique à souhait...



#360394 L'épouvantail

Posted by Dolce66 on 29 November 2006 - 08:35 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 29 2006, 07:56 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il gisait là déguenillé, croque-mitaine
Pendu d'effroi au jardin, telle Mèlpomène,
Conçu pour une hypothétique éternité
Sur la vieillesse d'une terre à féconder.

Dans sa solitude désolée, en haillons,
L'effigie symbole de la malédiction
Prédateur des corbeaux picoreurs de semences
La poupée de chiffon attiffée d'insolence.

Froussard aux aguets, j'examinai, en tenaille
L'ultime protestation née sur mes limites
Nu comme un clou, l'oeil rivé, en contre-visite.

L'oeuvre populaire improvisée du bourreau
Fondait sur moi, utile objet pour louveteau,
Le protecteur des récoltes, l'épouvantail.





C'est un univers très Tim Burton...j'adore !



#360388 Ode Aux Femmes Rondes

Posted by Dolce66 on 29 November 2006 - 07:47 PM in Salon de publication principal

Ode aux femmes rondes

Femmes girondes ou potelées
Rondeurs tombant à point nommé
Nous sommes de plus en plus nombreuses
A vivre pleinement heureuses

Loin des carcans d’une mode pour fine
Notre beauté parfois se mine
Des tailles 36 trop prêt taillées
Où nous rentrons à peine un pied !

Vous nous considérez trop rondes !
Cessez donc de vouloir nous faire fondre
Sans avoir un jour essayé
Nos ventres qui sous la joue remontent
Au lieu de platement s’enfoncer

Avez-vous jamais eu connaissance
De notre infinie volupté
Nous sommes comme une mousse tendre
De couleur blanche, douces au toucher

Nos poitrines bien avenantes
Remplissent vos mains souvent prenantes
Nos hanches tellement accueillantes
Venez donc vous y réfugier

Nos rondeurs en courbes de collines
Vals et vallées incandescentes
Vous voilà pris dans nos abîmes
La sensualité en offrande

Nos visages souvent lisses et ronds
Sur lesquels le temps n’a pas prise
Pas une seule ride sur le front
Une fraîcheur toujours de mise

On nous dit pleines de partout
Nous nous voyons pleines de tout
De cœur, d’amour, de rire, d’envies
Et dans le fond n’est-ce pas la vie ?

Mises en valeur par les plus grands
Boticelli, Rubens,Rembrandt
Nous voilà Vénus hors de l’eau
Habillées de son seul manteau

Face au règne de la minceur
Nous opposons toutes nos rondeurs
Nous revendiquons la douceur
Du plus confortable des coussins

Pas besoin d’une première cover
Du plus célèbre magasine
Nous sommes belles dans nos cœurs
Bien plus que l’on ne l’imagine

Face à la violence du monde
Nous offrons encore aujourd’hui
Par nos statuts de jolies rondes
La force pleine de la vie



#360155 Fa, Sol, La, Et Si...?

Posted by Dolce66 on 28 November 2006 - 07:29 PM in Salon de publication principal

Citation (Unknown @ Nov 28 2006, 07:16 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Mon monde est gris,
Son sol ne soutient pas.
Mon monde est si petit,
Son sol suscite mon trépas.

Dehors le ciel est bleu,
Les murs sont tombés.
Des musiciens cadencés
Donnent le La. Si peu…

Une fille sourit là-bas,
Félicité transcendante de la Vie.
Un souffle, un mouvement, elle m’accorde le Fa.
Envolée lyrique. Un fil d’or à la main. Et si… ?

Le monde est gris, rouge.
Le liquide de vie coule,
Bat dans ses veines, il en est saoul.
Une mélodie, un sursaut. Il bouge.
Fa, Sol, La. Et si … ?


Jolie chanson poétique !



#360085 Le Peu

Posted by Dolce66 on 28 November 2006 - 06:26 PM in Salon de publication principal

Citation (Carla. @ Nov 28 2006, 01:44 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci Salam et Alba. Ce ne sont pas mes mains en particulier, se sont les mains de tous ceux qui créent quelque chose, qui expriment, transmettent, préservent quelque chose. Au plaisir de vous lire.

Les mains c'est l'expression de chacun...qu'elles servent à écrire, à peindre, à sculpter, à parler...
Très beau texte merci



#360057 Ode Aux Femmes Rondes

Posted by Dolce66 on 28 November 2006 - 05:20 PM in Salon de publication principal

Ode aux femmes rondes

Femmes « bouteille de Perrier »
Rondeurs tombant à point nommé
Nous sommes de plus en plus nombreuses
A vivre pleinement heureuses

Loin des carcans d’une mode fine
Notre beauté parfois se mine
De ces 36 poids plume léger
Où nous rentrons à peine un pied !

Vous pensez ronde vous pensez fondre
Mais avez-vous un jour essayé
Un ventre qui sous la joue remonte
Au lieu de platement s’enfoncer

Avez-vous jamais eu connaissance
De notre infinie volupté
Nous sommes comme une mousse tendre
De couleur blanche, douces au toucher

Nos poitrines bien avenantes
Remplissent vos mains souvent prenantes
Nos hanches tellement accueillantes
Venez donc vous y réfugier

Nos rondeurs en courbes de collines
Vals et vallées incandescentes
Vous voilà pris dans nos abîmes
La sensualité en offrande

Nos visages souvent lisses et ronds
Sur lesquels le temps n’a pas prise
Pas une seule ride sur le front
Une fraîcheur toujours de mise

On nous dit pleines de partout
Nous nous voyons pleines de tout
De cœur, d’amour, de rire, d’envies
Et dans le fond n’est-ce pas la vie ?

Mises en valeur par les plus grands
Boticelli, Rubens,Rembrandt
Nous voilà Vénus hors de l’eau
Habillées de son seul manteau

Au règne de la planche à pain
Nous opposons toutes nos rondeurs
Nous revendiquons la douceur
Du plus confortable des coussins

Pas besoin d’une première cover
Du plus célèbre magasine
Nous sommes belles dans nos cœurs
Bien plus que l’on ne l’imagine

Face à la violence du monde
Nous offrons encore aujourd’hui
Par nos statuts de jolies rondes
La force pleine de la vie



#359903 Pirouette

Posted by Dolce66 on 28 November 2006 - 08:20 AM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 27 2006, 05:39 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je vois bondir des mots,
je crois qu'ils font la fête,
ils ont bu, du stylo,
l'encre bleue, l'encre verte!

Ils s'étalent, remplis d'"o",
de vie, et ils pirouettent
sur la page, au recto,
Au verso, comme c'est chouette!

Puis soudain... dans les mots,
plus de queue, ni de tête...
C'est parc'que le stylo
A séché! Que c'est bête!


Charmant et tellement frais à lire de grand matin !



#359864 St Nicolas

Posted by Dolce66 on 27 November 2006 - 10:13 PM in Salon de publication principal

Plein d'émotion je te regarde
A vrai dire à la dérobée
Assis loin de moi à la table
Ton crayon est tout machouillé
Tes cheveux blonds tout chiffonnés
Les sourcils en arcades et froncés
Ecrire une lettre c'est compliqué
De grammaire en conjugaisons
Autant d'obstacles à surmonter
Pourtant tu es très appliqué
Tu réfléchis cherchant tes mots
La dernière lettre est-ce un O ?
Tu ratures, tu gommes, tu réécris
Mais l'inspiration est déjà au lit
Découragé, tu lèves enfin les yeux
Nos regards se croisent et ta détresse me touche
Il ne faut pas être fine mouche
Pour voir comme tu es malheureux
Alors je viens m'asseoir à tes côtés
Et peu à peu nous décodons
Tes rêves, ton imagination
Et ensemble nous créons
Des châteaux forts, des chevaliers
Des ponts-levis, des grandes épées
Des vaisseaux venus de l'espace
Des balais conduits par des fées
Des gnomes et des monstres voraces
Des batailles et de grands guerriers
Des voitures,  des cubes et j’en passe
Te voilà l’esprit libéré
Epuisé par autant d’efforts
La gomme noire de crayon
Mon petit homme tu t’endors
Sur ta petite feuille de brouillon
Alors je prends ma plus belle plume
Et j’écris comme au tableau noir
Tes rêves, tes pensées une à une
Et je clôture par ton espoir
Tu ne le sais pas mais moi oui
St Nicolas me l’a bien dit
Tu recevras tous tes cadeaux
Les petits les grands même les plus gros
Car avant que tu ne t’y mettes
Ma petit lettre déjà prête
Envoyée en temps et en heure
Au grand saint de ton petit cœur
Pour lui dire que tu étais sage
Peut être pas comme une image
Mais à mes yeux  bien assez
Pour que sur son âne soit chargé
De tout ce dont tu as pu rêver



#359851 Doute

Posted by Dolce66 on 27 November 2006 - 08:55 PM in Salon de publication principal

Ennemi certain des nuits sans lune
Tu es tapi dans mon cerveau
Guettant mon âme de ta dune
Tu m'envahis comme un cours d'eau
Je t'écarte d'abord rageusement
Dépitée, car je sais que je perds mon temps
Ta patiente n'a pas de limite
Tu t'insinues plus je t'évite
Plus corrosif que l'esprit de sel
Tu brûles en moi comme du fiel
Plus tu prends de place
Plus ma colère grandit
Nous voilà donc en face à face
Ma belle assurance a pâli
Tu me nargues comme si de rien n'était
Imperméable que tu es
A ma douleur à mon chagrin
Tu assassines mes certitudes
Tu terrorises ma solitude
Tu détruit mes histoires d'amour
Tu me poursuis jour après jour
Ennemi que je crée de toute pièce
Mais que je ne peux éliminer
Jouet de ma tête perverse
Mon oeuvre sans cesse modifiée
Pâle reflet de mes angoisses
Témoin de mes incertitudes
De ma tristesse tu es une face
Tu y puises ta plénitude
Doute cependant tu passes
Mais tu restes pourtant présent
Caché au bout de mon impasse
Tu attends le meilleur moment
Pour enfin reprendre ta place
Et me laisser dans tes tourments



#358887 Qu'est Ma Poésie Devenue

Posted by Dolce66 on 23 November 2006 - 01:09 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 22 2006, 08:29 PM) <{POST_SNAPBACK}>
je veux bien en me nomant vent emporter tes vers
belle plume,
n'oublies pas, elles sont 9 les Muses en tout
il y en a encore que tu n'as pas su rencontrer, surement
amitiés smile.gif



Bien d'accord avec toi... et pour quelqu'un en panne de muse qu'elle joli poème que voilà !
Un peu facile mais je n'ai pas pu resister... bonne chasse à la muse



#358885 Maternité

Posted by Dolce66 on 23 November 2006 - 01:05 PM in Salon de publication principal

Comme un éclat blanc sur un mur noir
Filament de tous nos espoirs
Imperceptible vie naissante pas encore matérialisée
Mon corps déjà se change pour pouvoir mieux te préserver


Au fil du temps qui te construit
Etrange mécano de membres
Des cellules qui se multiplient
Chaque jour un peu plus dans mon ventre

Quand à la vue de ce qui sera toi
Mes yeux plein d’amour se remplissent
Crevettes de petits bouts de moi
Que la magie s’accomplisse

Dans l’usine de l’humanité
Un petit homme en devenir
Chaîne de montage déjà rodée
Durant des siècles sans faillir

Voile dressée de mon esquif
Bateau te menant à bon port
Mon ventre peu à peu se glisse
Du haut vers le bas de mon corps

Quand éclate la tempête
Libérant la douleur et l’eau
Ta vie arrive enfin prête
Ton corps me quitte comme un ruisseau

Il ne reste plus entre nous
Que ce cordon qui nous retient
Lien essentiel à ta survie
Mais qui ne sert plus à rien

Enfin de moi on te détache
Te voilà vie à part entière
Libre de toutes tes attaches
Projeté en pleine lumière

Epuisé, par ce dur voyage
Lové dans le creux de mes seins
Tu cherches à renouer le lien
Brisé par ce trop dur passage

Mon amour comme seul berceau
Te chuchotant de jolis mots
Tu t’endors calme et apaisé
Ton corps tout recroquevillé

Te découvrir fut un grand choc
T’aimer vint instinctivement
Te vivre un émerveillement
Mon petit homme fort comme un roc



#358734 Dernier Tour De Piste

Posted by Dolce66 on 22 November 2006 - 06:47 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 22 2006, 06:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
enfin de la poésie comme je l'aime, je commençais à entamer un sérieux régime
Bnjour JC
Bien enveloppé ton Tour de piste, tout y est
du chapiteau planté aux tours qui se succèdent
en direct live, un spectacle de cirque sans sortir de chez soi
quelle aubaine par un jour de pluie
Merci, amitiés

Je sous tout à fait d'accord, quel joli texte, plein de tant de souvenirs ! Merci



#358733 Mal A Dit

Posted by Dolce66 on 22 November 2006 - 06:43 PM in Salon de publication principal

Dans l'espace infini qu'était ma maladie
Je me perdais sans fin dans des couloirs obscurs
La douleur y régnait suintant dedans les murs
Au hasard d'un recoin où je trouvais refuge
Un médicament comme arme subterfuge
M'effaçait un instant de la réalité
M'éloignait de ce mal provoquant la rupture

Dans l'espace infini auquel confine l'attente
De cette guérison qui s'en vient toujours trop lente
Les heures sont des jours, les jours sont des heures
Le cœur n'est qu'un battement qui égrène la peur
Demain, hier et même aujourd'hui
Notions très abstraites du temps qui court et qui nous fuit
Pour parfois s'arrêter sans raison apparente
Pour mieux nous tourmenter et prolonger l'attente

Dans l'espace infini qu'est l'angoisse de mourir
C'est l'errance de l'esprit qui est le seul sésame
Et c'est à lui seul qu'il évite à notre âme
De sombrer dans le vide de l'appel de la mort
De disparaître à jamais victime du mauvais sort
C'est l'imagination d'un jour une autre vie
C'est les souvenirs d'avant jaillissant dans la nuit
Qui libère l'inconscient de toute cette lourdeur
De cette chape de plomb qui s'appelle nos peurs
Qui pèse sur les épaules et qui nous détruit

Dans l'espace infini qu'était ma mal a dit
J'ai cherché tant de fois les mots qui auraient pu
Dire ma souffrance mon mal tout ce que j'avais vécu
Mon cerveau épuisé par tant de turpitudes
Laissait s'échapper comme en désuétude
Des idées, des images mais tuaient l'écriture
Couvrant toutes mes pages d'innombrables ratures

Dans l'espace infini de l'après maladie
Me quittant un beau jour pour me laisser guérie
Libre enfin d'exprimer les méandres inconnus
Que j'avais découverts vus et entendus
De ma croisière lunaire aux confins de la souffrance
J'ai trouvé tant de force j'ai une telle puissance
Que poussée à l'extrême des chemins de traverse
Que sont les douleurs dressées comme des herses
J'ai vaincu mes démons mêmes les plus effrayants
J'éclate pleine de vie, c'est cela être vivant !



#358485 Mise à Nu

Posted by Dolce66 on 21 November 2006 - 05:29 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 20 2006, 07:13 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Chevauchement à cru, boucles bleues en lasso
J'ai cloqué dans ton cou mes lianes de jasmin
Sentier inquisiteur où s'éveillent sans mot
Ton arôme, Andalou, ton spore masculin.

Mèches défilochées sur ton corps j'entremise
Un caramel de flou sur ta peau de café,
Goutte à goutte tu sens la double gourmandise
T'offrir en appétit mes noeuds coulant sucrés.

Broderies sans pudeur s'échappent du balcon
Au débotté rempli tu chavires devant
Mon sous-visage rond, tu plonges et je consens.

Se guirlande au décor ton astre en soumission,
Par ma toison, je prends le pouvoir et j'en use
Moi, femme aux cheveux longs, quand je deviens ta Muse.
rolleyes.gif



Je suis...sans voix ! C'est magnifique ! Et ça chante tellement bien. Je sens que je vais te lire souvent !



#358484 La Princesse Et Le Petit Ours

Posted by Dolce66 on 21 November 2006 - 05:25 PM in Salon de publication principal

Comme un souffle de vent puissant et continu
Tu as ouvert le passage quand je n'y croyais plus
J'étais tombée de haut, brisée, je ramassais
Les miettes de mon coeur ou ce qu'il en restait

Comme un raz-de-marée tu emportes avec toi
Toutes mes craintes, mes douleurs pour ne laisser que moi
Sur la plage de ma vie après ce turbulant passage
Ne reste que le soleil et de très beaux coquillages

Comme un jour nouveau qui semble être le premier
Tu égrènes d'heure en heure tout ce que tu peux m'aimer
Du petit déjeuner au moment du coucher
Chaque seconde de plaisir j'apprends à déguster


Comme un arbre qui pousse faible et décharné
Mais dont les premières pousses osent la vitalité
Notre amour est le fruit d'une pousse vivace
Qui peu à peu fleurit en prenant plus de place

Comme un soleil de printemps qui chauffe pour la premières fois
Nos corps avides de lui après le gel et le froid
Je me dore aux rayons que dardent ton sourire
Et ma peau pour une fois n'a pas peur de brunir

Comme par le chant des sirènes j'ai été envoutée
Les notes me portant sur une mer apaisée
Le bateau de mon âme s'apprête à accoster
Sur la rive du bonheur celle que j'ai tant cherchée

Comme une force puissante qui grandit chaque jour
Je puise dans ton regard l'énergie de mes jours
Dans chacun de tes mots dans chacun de tes gestes
Je trouve tout ce qu'il faut, je ne suis jamais en reste

Comme un cadeau de la vie, tu partages ma route
Otant de mon chemin mes peurs et mes doutes
Tu es tellement serein qu'il m'arrive de rêver
Que tu sois cet espoir que j'ai tellement cherché

Comme une douceur nouvelle qui enrobe ma vie
Lui donnant des couleurs chaque fois plus jolies
Comme un matin de mai qui sent le renouveau
Ton amour dans mon coeur a trouvé un berceau

Comme un imaginaire devenu réalité
Tu concrétises chaque jour une belle vérité
Ma vie n'est pas finie elle vient de commencer
Tu m'a ouvert la route c'est à moi d'avancer

Comme une découverte je vais en profiter
Je vais vivre chaque jour avec un coeur léger
J'ai fini de souffrir tu es à mes côtés
Je vais vivre la vie dont j'ai tellement rêvé



#358480 Homme !

Posted by Dolce66 on 21 November 2006 - 04:50 PM in Salon de publication principal

Ce texte est magnifique
Bravo, j'espère que beaucoup de femmes auront l'occasion de le lire et qu'autant d'hommes pourront enfin le comprendre !
Chapeau bas...



#358478 Quand Sert ?

Posted by Dolce66 on 21 November 2006 - 04:48 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 21 2006, 02:43 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ouais! Tu t'en ais bien sorti, belle "chute", bonne guérison

Belle chute en effet... un vrai bonheur, merci du message !
Au plaisir de te lire

Citation (Maisonnier Serge @ Nov 21 2006, 01:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Tu as vraiment l'air gueri(e). ça fait plaisir.

Oui j'ai eu de la chance mais aussi une grande envie de vivre ! A bientôt pour d'autres lectures



#358440 Quand Sert ?

Posted by Dolce66 on 21 November 2006 - 01:05 PM in Salon de publication principal

J'ai pris la mesure de ma vie
Quand tu as voulu me la prendre
J'ai relevé ton défi
Tu n'as plus qu'à te rendre

Tu m'as ouvert les yeux
Sur la beauté d'un matin
Tu m'as ouvert le coeur
Sur la richesse d'un petit rien

Tu as brisé mon corps
Mais mon âme à survécu
Elle a lutté encore
Quand mon corps n'en pouvait plus

Tu as ouvert mon coeur
Au bonheur quotidien
Au parfum d'une fleur
A la grandeur d'un jardin

Tu as battu en brèche
Mes idées les plus tristes
Tu m'as donné la pêche
Alors salut l'artiste

Cancer tu as été
Un compagnon de vie
9 mois tu m'as squattée
De jour comme de nuit

Quand sert ?
Quand après 9 mois de gestation
J'ai mis au monde la plus belle des filles
Elle s'appelle "Guérison"