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#359172 Pureté

Posted by alains1 on 24 November 2006 - 11:33 PM in Salon de publication principal

XXXVIII.PURETE

C’est un voyage dans l’espace et dans le temps : c’est l’accession à la perfection des hommes, c’est le principe de toutes choses qui renferme pourtant un violent poison sans lequel rien n’est possible.
-Il faut faire vite car le Temps est encore compté.
C’est le temps du poète au banquet pour rejoindre l’éternité qu’il a délibérément choisie. C’est le refus des choses finies ou finissantes, l’extraordinaire volonté d’exister malgré l’effroyable pauvreté de son existence et sa ridicule consistance face à l’Infini : néanmoins, elle est la pierre des bâtisseurs.
Celle qui fut créée d’une parole de poète, la lourde porte des savoirs oubliés.



#359011 Triste Mine

Posted by alains1 on 24 November 2006 - 02:11 AM in Salon de publication principal

Tu rumines ?

Moi, je fulmine (voir les commentaires de mithra sur mes poèmes)



#359009 Poésie + Noces Funèbres

Posted by alains1 on 24 November 2006 - 01:31 AM in Salon de publication principal

XI.POESIE


Entendez-vous parfois la voix qui souvent dit :
« Il faut avoir de sa pensée la connaissance » ?
Sage et chaste à la fois, comme une seconde vie
S’écrie : « Je vis toujours l’incessante naissance :

C’est toujours la seule ! Nous n’avons de nos âges
Qu’un souvenir ténu ! Et dès lors de savoir
Qu’il n’est plus temps de revivre en nos seuls voyages
Que des ans nous avons épuisé le pouvoir ! »

Nous voyons des rayons l’éternelle splendeur :
Vrai, nous sentons à présent les premières haleines
Des dernières secondes, de l’ultime soupir

Et le Doute toujours, l’indolent imposteur
Des perfides pensées, des uniques délires
S’ébat. Quoiqu’il en soit la pensée est sereine.


XXII.NOCES FUNEBRES


Ce soir funeste je vous perdis à jamais.
L’odieux aspic pour un temps assoupi songeait
A vos douces paroles qui nous avaient unis.
Vous pleuriez de bonheur : votre cœur infini

Plein d’amour dans le mien se fondait éternel.
Nous voulions, immortels, traverser le présent,
Faire don de nos vies à nos seuls descendants.
Vous avanciez vers le destin, sempiternel.

Les crochets en avant, l’implacable bestiole
S’éveilla. Thanatos s’empara de votre âme :
Vous quittiez des vivants le monde transitoire.

Depuis lors, j’ai vaincu des Enfers, belle dame,
L’effroyable mystère. De l’amour la victoire
Est sans fin. Et vous en êtes la parabole.



#358997 Avertissement + Souvenirs

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 10:59 PM in Salon de publication principal

Citation (Mithra @ Nov 23 2006, 10:44 PM) <{POST_SNAPBACK}>
--------------------

ton premier sonnet.

ABAB. =BDDB. CBB. CFF. Je n'ai pas vu ça toute ma vie comme sonnet. merci


Tu vois,
Il t'a fallu attendre jusqu' aujourd'hui pour le découvrir; mais comme tu le sais surement, "aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années."
D'autres attendent encore plus longtemps pour comprendre, et je ne parle pas de certains qui ne maîtriseront jamais l'orthographe....
Il faudrait ensuite m'expliquer comment la troisième rime rencontrée peut s'appeler D .... visiblement, la métrique n'est pas ton fort, non plus.....



#358992 Avertissement + Souvenirs

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 10:09 PM in Salon de publication principal

Citation (Mithra @ Nov 23 2006, 10:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
deux sonnets ratés comme l'auteur.
joli visage de faiblesse.
merci du détour.

Mon pauvre ami qui cherchez querelle,
Apprenez qu'un poète vit de vent et d'amour
Ce n'est pas de moi que vous aurez la réponse cruelle
Que vous semblez attendre : il suffit de lire vos vers !



#358990 La Morte Saison

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 10:02 PM in A corriger

Citation (Artemisia @ Nov 22 2006, 05:16 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci à toi Socque, c'est gentil d'avoir pris le temps de me corriger.

Un regard extérieur est vraiment utile!
Je vais revoir les vers qui claudiquent...

Au sujet des alexandrins, il me semble avoir lu quelque part qu'il existe des alexandrins classiques et des romantiques.les classiques, tout le monde connait, mais les romantiques... ? C'est une question de place des accents, je crois...

peux-tu m'en dire plus ?

Merci encore
Artemisia



L'alexandrin classique ou tétramètre comporte 4 accents toniques sur les 4 mesures de l'alexandrin, donnant ainsi un rythme de 3/3/3/3 Ex : Je levis, je rougis, je pâlis à sa vue (Racine)
et l'alexandrin romantique appelé aussi trimètre, inventé par Victor Hugo, ne compte plus que 3 mesures de 4 syllabes Ex: J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin (V. Hugo), donnant un rythme de 4/4/4.
Quant au décompte, je ne suis pas vraiment d'accord sur les 7/5 comptés auparavant.



#358985 Un Nouveau Jour.

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 09:50 PM in Le petit salon...

Ce n'est pas un sonnet :
les vers ne sont pas réguliers (rarement des alexandrins)
lorsqu'on en trouve, les rythmes sont cassés
pas de trimètre ni de tétramètre.
les rimes sont pauvres
Il n'y a pas d'alternance de rimes féminines et masculines
Et puis je ne parle pas du sens.


Bref ya du boulot....va falloir mettre du chocolat dans tes petits pains.

Courage !



#358983 Avertissement + Souvenirs

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 09:42 PM in Salon de publication principal

Citation (Mithra @ Nov 23 2006, 09:39 PM) <{POST_SNAPBACK}>
les sonnets j'en fais comme des petits pains et j'en ai plus de deux cent.
merci.

C'est bien...il faut nous les faire découvrir. J'adore les petits pains, surtout au chocolat.



#358979 Avertissement + Souvenirs

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 09:28 PM in Salon de publication principal

XLVI.AVERTISSEMENT


Dans le feu des étoiles, j’entendais revenir
Les âmes des défunts, à nouveau éveillées.
Elles qui attendaient sans jamais parvenir
A agir sur la scène soudainement dévoilée.

Elles disaient toutes du passé regretter
Les instants précieux. Entendant sourdement
Ces complaintes sans fin, j’avançai hardiment
Me pressant de sonder des mânes les pensées.

- Si tu cherches Eurydice, le chemin est fangeux !
Dans la nuit sépulcrale il te faudra ramper.
Comme un serpent filer dans l’aigue du Léthé

Que l’Amour soit ton guide, étranger courageux !
Les eaux se séparent des eaux laissant passage
Aux enfants de l’Amour, seuls maîtres des rivages.


XXXIX.SOUVENIRS


Dans la verte jeunesse, aux souvenirs absents,
Où l’avenir importe plus aux innocents,
L’Inconscience seule asservit la multitude
Et ne laisse à l’esprit aucune solitude.


Mais il vient un instant où le son du passé
Aux images se mêle et des ombres surgies
Invoque les mânes, éternelles bougies
D’un feu perpétuel et toujours effacé

Ravive ses flammes et emporte dans l’abîme
De la première vie, et de son devenir.
Il faut refaire ce chemin, il faut revoir

Le monde s’offrir aux improbables espoirs
D’une lumière aveuglante et nous souvenir
Que pour renaître il faut avoir vu l’ultime?



#358949 Sonnet à L'océan + Réminiscence

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 06:47 PM in Salon de publication principal

Citation (alains1 @ Nov 23 2006, 06:33 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Vivant en Martinique, je peux te dire que les alizés y soufflent (pas seulement à Nouméa) de décembre à avril et qu'en se promenant dans certains endroits, on y retrouve des senteurs orientales...
Pour les vers à 13 syllabes tu as raison pour certains, je dois corriger.
Dur métier !
D'autant plus difficile, si on vise l'acrostiche !


J'ai essayé un peu par déduction : ou Nouméa ou Papeete...J'ai longtemps habité Lifou. Alors....tu vois que nous sommes un peu de la même famille !!!, d'où la familiarité que je te demande d'excuser.
pardon.



#358944 Sonnet à L'océan + Réminiscence

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 06:33 PM in Salon de publication principal

Citation (Alba @ Nov 23 2006, 06:28 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L'alizé à l'orient me dérange
Pour y être née, sâches que celui-ci égoïste,ne souffle que sur les îles du pacifique Sud.
Certains vers me semblent avoir 13 syl (1 - 4 - 8 - 11 )

Vivant en Martinique, je peux te dire que les alizés y soufflent (pas seulement à Nouméa) de décembre à avril et qu'en se promenant dans certains endroits, on y retrouve des senteurs orientales...
Pour les vers à 13 syllabes tu as raison pour certains, je dois corriger.
Dur métier !

Citation (Alba @ Nov 23 2006, 06:28 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L'alizé à l'orient me dérange
Pour y être née, sâches que celui-ci égoïste,ne souffle que sur les îles du pacifique Sud.
Certains vers me semblent avoir 13 syl (1 - 4 - 8 - 11 )
---------------
"Réminescence" est un enchantement

j'aime les sonnets et, je sais bien que la maîtrise est difficile car
les règles sont strictes
Tes images mises en mots sont bien chaloupées
Bon courage



D'autant plus difficile, si on vise l'acrostiche !



#358937 Xxxi. Mers éternelles, Aux Profondes Sagesses….

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 06:05 PM in Salon de publication principal

XXXI. Mers éternelles, aux profondes sagesses….

Mers éternelles aux profondes sagesses qui vibrez d’orgueil et de vie, chants espacés comme des volutes pleines d’Orient, qui savez la Vérité, comme on sait l’évidence, qu’il faut à tout moment être prêts à traverser : le dernier instant sera le plus dur.

Où est le Temps, Où est la lumière ? Un poisson lune avait traversé l’Océan et porté de bien étranges nouvelles :



« Au commencement il y avait une histoire qui jamais ne se finissait, un peu comme celles que les enfants aiment…Cette matière s’est un jour contractée, pour accoucher d’une multitude de parties d’elle-même qui se sont projetées avec une violence inimaginable, au point même qu’elle continuent d’avancer, se conférant ainsi un caractère infini.

Les enfants croyaient que la vieille matière était morte, puisqu’elle avait disparu, mais au contraire, elle avait, à l’image du papillon, pris une autre apparence et une dimension spatiales.

Or, parmi ces parties, il y en avait une, parmi les plus importantes et qui portait en elle une grande part de lumière, qui voulut s’imposer en lieu et place de la matière initiale dont le siège de la pensée ne s’était pas dispersé.

Elle attira vers elle, comme le font les planètes, par sa puissance de séduction, tout ce qui pouvait l’environner : elle dévorait tout, car aussitôt qu’on approchait d’elle, on s’enflammait. Elle avait besoin de cette nourriture pour alimenter son feu, contrairement à celui de la matière première, qui est une salamandre, pour vivre et se nourrir du feu.

C’est alors que les éléments issus de la matière première qui en eurent la possibilité, rejoignirent leur matrice.

Celle-ci les accueillit alors mais la lutte contre le mal devint de plus en plus difficile. J’oubliais de dire que le mal était le nom que l’on avait donné à cette matière noire, comme un soleil sombre, porteur de lumière, mais non lumière, une sorte de crabe universel dévorant et énigmatique. »




Où est la vie ? Où est le sens ? Océans de connaissance qui savent l’Eternité comme on mord dans un fruit offert et odoriférant, et qui du Temps ne connaissent que le mouvement perpétuel des vagues incessantes : nous avons franchi le cap et les nouvelles terres se pressentent, et les oiseaux apparaissent, tout chargés de neuves visions. Oh vrai, nous irons, les yeux fermés, dans l’île lointaine et fumante !



Où sont les hommes qui savaient ? Que sont leurs livres devenus ? Dans la moiteur des danses retrouvées j’ai vu le ventre des femmes s’offrir aux regards indiscrets ; et j’ai entendu, au fond de mon oreille, le cri d’un nouveau-né.



#358936 Immortalité + Prière Orphique

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 05:48 PM in Salon de publication principal

Citation (lio... @ Nov 23 2006, 11:39 AM) <{POST_SNAPBACK}>
De la poèsie comme je l'apprécie.
J'ai simplement lu pour moi,

" Jamais ne cesse, encore, et dure sans supplice. "
Mais ce n'est que ma musique...

J'y avais pensé, mais dans ce cas l'alexandrin disparaît et le vers compte 11 syllabes.
merci en tous cas de vos encouragements.
C'est très gentil de votre part.

Citation (alains1 @ Nov 23 2006, 05:46 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J'y avais pensé, mais dans ce cas l'alexandrin disparaît et le vers compte 11 syllabes.
merci en tous cas de vos encouragements.
C'est très gentil de votre part.


RECTIFICATION : VOUS avez raison; c'est mon vers qui est bancale.. Je corrige donc:

" Jamais ne cesse, encore, et dure sans supplice. "

Merci encore



#358934 Sonnet à L'océan + Réminiscence

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 05:29 PM in Salon de publication principal

VIII.SONNET A L’OCEAN


Vieil Océan, miroir du temps, livre éternel
Vaste zénith à la splendeur immaculée :
Seul père de Vénus, à l’écume étoilée
Reflet des cieux divins et des gouffres d’archipels,

Lorsque l’astre porteur de lumière s’allume
Tes ondes frissonnent sous le vent tropical,
Alizés chaleureux des senteurs orientales,
Et le Temps se dilate comme vole la plume.

Oh les moments heureux ! Les savoureux instants !
J’avais de l’immortalité en contemplant
Senti un peu l’incroyable maçonnerie :

S’il fallait partager le savoir du Poète
(- Cela n’est pas humain, m’avez-vous déjà dit)
Il faudrait accepter la douleur des prophètes.

IX.REMINISCENCE


C’est une île lointaine et pourtant familière
Hantée d’un souvenir équivoque et distant
Réminiscence d’un plaisir désespérant :
Ivresse d’un passé qu’on savait adultère.

Si vous y revenez, c’est que nous y vécûmes
Tiraillés par le vide et l’obscure attirance :
Et amants nous allions au-delà des souffrances.
Le Temps revient : c’était hier, tout est posthume.

Lors, je vous vois et vous entends ; Etait-ce un rêve ?
Existe-t-il de ces instants un seul témoin ?
Aviez-vous en mon âme imprégné votre image ?

Du passé le présent n’est souvent qu’un mirage :
Et je vous aime encore, à jamais, du plus loin
Des recoins insensés d’une mémoire sans trêve.



#358865 Immortalité + Prière Orphique

Posted by alains1 on 23 November 2006 - 11:21 AM in Salon de publication principal

XIX.IMMORTALITE




Par mes vers, Madame, vous vivrez immortelle :
Dans les temps reculés ils s’aimaient bienheureux,
Autour, la musique les berçait amoureux
(Dira-t-on). Et pourtant, le présent éternel

Plus cruel encore, l’avenir assassin
Porte en lui les douleurs du mépris accablant.
Que vous m’aimiez ou non, j’écrirai simplement
Votre nom au recueil de mon livre importun.

Goûtez alors aux fruits de l’immortalité !
Savourez des instants l’insatiable délice
En pensant que l’amour, immuable infini

Jamais ne cesse, encore perdure, sans supplice.
Vous êtes, Madame, à mes vers attachée,
Aux temps futurs, comme au passé toujours unie.


XXI.PRIERE ORPHIQUE


Fils de la Terre et du ciel étoilé
C’est la seconde vie, ou c’est la seule.
J’ai trouvé aujourd’hui ta vérité :
C’est l’Oubli qui nous conduit au linceul.

Le vent transporte la bière au berceau.
Renaissons donc, jamais ne renonçons !
À nouveau le fleuve infernal passons
Et de Mémoire surtout gardons l’eau.

Buvons du temps le propice savoir
Jouissons du rarissime privilège :
Sur la lyre modulons les arpèges

Savants de la chanson du souvenir.
Vous y étiez aussi : je crois nous voir
Y retourner et nous appartenir.



#358833 Rivages Et Enfance

Posted by alains1 on 22 November 2006 - 11:47 PM in Salon de publication principal

XVIII. RIVAGES


Du large déjà nous avions suivi
Des mastodontes marins le sillage.
Rivages promis aux fiers équipages
Tout imprégnés de rêves assouvis.

Nous pilotions dans la nuit étoilée
Le vaisseau vers les moires opalines
Pressenties le jour, aux proches marines :
Citronniers amers, limons inviolés.

Le parfum des terres aux vents soulevé
Se mêlait aux paroles du poète,
Nouvelles contrées, par lui explorées

Les hommes toujours criaient au mensonge
Promesses parjures, récits de songes.
Et le vent portait des odeurs secrètes.


XXX. ENFANCE

Dans la vieille maison, nous allions folâtrer,
Insouciants et heureux, parmi les odeurs fades.
Nous rêvions et vivions à la fois nos croisades :
Le cours du temps, figé, s’échappait, égaré.

Hier, j’ai franchi la grille du souvenir :
J’ai tout revu : nos odyssées mystérieuses,
Le verger dans le bois aux senteurs vénéneuses
Et j’entendais inquiet notre père venir.

- Innocents ! La nuit tombe et les loups affamés
Dans leurs crocs vous prendraient ! Rentrez, vilains enfants !
Nous revenions alors sur terre et nos rêves prenaient fin.

Maintenant, le sol gelé s’est tu, le refrain
Des sermons paternels pour un temps reprochant,
Et l’Orient de nos chimères inventées.



#358759 Xxxvi. Cette Nuit Les Chamanes

Posted by alains1 on 22 November 2006 - 07:49 PM in Salon de publication principal

Citation (Artemisia @ Nov 22 2006, 07:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Les tambours des chamanes
Scandent le coeur du monde
Qui palpite partout
L'ordre des choses
Est une âme
Et nous n'y pouvons rien,
Petits esprits que nous sommes

Il faut juste écouter le tambour
Et ne plus rien ressentir
Pour que nous pénêtre enfin
Code
l’éphémère éternité de l’infini

Levons la tête vers l'Arbre du monde
Le Grand Arbre
Reliant les univers
Le chamane a lié les mondes

La Grande Analogie pénêtre tout

J'ai beaucoup aimé ton poème.

Artemisia



#358752 Vents D'est

Posted by alains1 on 22 November 2006 - 07:27 PM in Salon de publication principal

IV.

VENTS D’EST


Vents d’est, porteurs de pluie, qui plus haut toujours allez : c’est le fond de l’âme humaine qu’il vous faut explorer. C’est elle que vous fécondez de votre feu intense. Vous donnez naissance à de nouveaux hommes, germes de l’incontournable désespoir de la mort.
Vents d’est, porteurs de vins, qui plus loin toujours allez : le poète s’est enivré et c’est l’Esprit de celui qui fut qui parle à travers lui, maintenant plus qu’humain, divinisé par transmutation. Le poète est un porteur de vérité qui chante les louanges de son feu.
Vents marins, porteurs de bruines ultra-marines : la nouvelle terre est en vue, et des odeurs d’hommes nus nous sont parvenues. Par delà les mornes de l’île verte, il est un chant que seuls les oiseaux connaissent et le poète depuis des lustres tache de l’imiter.
Frères humains qui plus loin toujours cherchez, c’est de votre vie qu’il dépend ici, ne parlons pas de littérature, mais d’essence.
Alors je fais de ma vie l’offrande qu’il vous faudra comprendre.
Il est des Hommes dont l’Histoire des hommes se souvient ; nombre d’entre eux furent poètes.



#358737 Xxxvi. Cette Nuit Les Chamanes

Posted by alains1 on 22 November 2006 - 07:00 PM in Salon de publication principal

XXXVI.

Cette nuit, les chamanes…


Cette nuit, les chamanes ont senti le souffle de la vie ; sorciers tribaux, ou prêtres d’Amon, ils ont, autour d’eux rassemblé les innombrables vestales. Qu’elles étaient belles, les vierges pudiques !
Et qu’étions-nous alors ?
De simples voyeurs, ou d’antiques acteurs ?
Etrange pressentiment : le chemin le plus court est souvent le plus difficile.
Et nous vibrons tous de l’offrande aux dieux offerte.
Il est certains souvenirs étrangement pressentis qui font de la lumière une éternité toujours vivante.
Souffle des anges ou simple vent, brise marine des autres mondes ?
Poussière portée par le vent. Qui pourrait dire son issue ?
Et la fertilisation, quasiment hasardeuse qui tiendrait de la double volonté de naître dans une fleur, et d’exister comme pur esprit. N’y touchez pas ! Vous la flétririez ! Si elle pouvait vous rendre la connaissance oubliée, ou aider à la retrouver, y goûteriez-vous ?
Evidemment, vous ne savez pas, mais certains ont vu qui ont retenu.
Et les chamanes sentaient l’éphémère éternité de l’infini.
La fleur s’offrait à la naissance du jour, dans sa nouveauté suave et bariolée.
Quelles en furent pour l’Humanité les lendemains, ils le mesurent toujours.
Si vous ne savez pas, n’y touchez pas ! Vous bouleverseriez l’ordre des choses, et vous auriez peut-être d’autres pensées, de nouvelles terres à explorer, qui soudain apparaîtraient comme au sortir d’une brume tropicale, déjà tièdes de moiteurs prometteuses auxquelles vous pourriez goûter en toute quiétude.
Quel beau rêve, me dites-vous !
Et si par la pensée nous faisions de ce songe une réalité, comme un savant enchanteur,
Et si nous prononcions la parole toujours occultée, à tout jamais inécrite ?
Qu’en diriez-vous ?
Vous diriez qu’il est fou celui-là d’écrire ce qu’il sait.