Replying to L'avant-garde en dix leçons

Je suis d'accord avec toi archangemaudit : présenter les choses aussi lourdement ne peut que desservir sa cause...

avec un zeste d'auto dérision,
le texte de gandalf serait peut-être digeste

mais là on touche à un concept sans doute inconnu par certains

ben si justement !

NON : la vulgarité est un concept bourgeois, décadent, réactionnaire, conformiste et aliénant.

:twisted:

dédale a oublié un mot peut-être,

vulgaire

Désolé de te faire fantasmer, Anne... :oops:
Enfin, moi j'disais ça l'air de dire que quand on se vante faut apporter des preuves (genre photo, mais sans truquage... :wink: )

(P.S. : pour ta "culture personnelle" y avait un mec, un acteur du X dans les années 80 qu'en était capable - ben oui à l'époque je m'instruisais, je regardais C+ le samedi soir, j'en rougis pas, fallait bien s'instructionner - Je l'ai revu par hasard à la télé il y a peu ; maintenant il est producteur. Comme quoi, ça rapporte + que la poésie... De là à dire que je m'en s... :roll: )

vous êtes aussi caricaturaux que ceux que vous essayer de moquer.
manichéisme primaire pour esprits primitifs : vieux plumitifs versifiants et persifleurs contre jeunes rebelles sans but ni cervelle. d'un coté, l'autre : Janus. voilà le drame de notre temps. vous êtes des animaux débiles. d'un bord à l'autre. un seul point commun : l'absence de pensée comme celle de talent, et la haine comme subsitutif à votre vide.
ex nihilo nihil

Eh bien! arriver à se sucer tout seul seul, ça me laisse rêveuse

Ton exposé est presque parfait, Gardhalf. T'as juste oublié quelques petits points (mais qui ne sont pas facultatifs) :

- le poète avant-gardiste picole à donf ou sinon il fume du tush, se pique aux graines de moutarde ou fume de la colle d'avion... En tout cas il s'défonce à mort, avec n'importe quoi mais il est raide-déf du matin au soir.

Premier avantage : il dégueule sur ses pompes et sur tout le monde, accessoirement sur les pompes du voisin qui n'y est pour rien...

Deuxième avantage : ça lui permet d'extérioriser son mal être, d'imager le fait qu'il gerbe sur cette société ripoue...

Troisième avantage : ça lui permet de dire des conneries et des insanités, de vociférer des insultes et des doux mots (du style : "j'encule ta reum, mec") à n'importe quelle heure du jour et de la nuit en mettant ça sur le dos de la levée de l'inhibtion due aux psychotropes (devant un tribunal c'est devenu une circonstance aggravante, mais bon, l'avant-gardiste encule la justice ainsi que toutes les normes étriquées de cette société en décomposition)et pis, en plus, bah ça c'est de la poésie, man...!

Quatrième… : ça lui donne un teint cireux-verdâtre d'une belle couleur patate qui va bien avec son image de poète maudit, et montre qu'il va mal... (comme la société, quoua...)



Là tu as tout faux. Le poète avant-gardiste est seul et n'a pas d'amis.
D'abord parce qu'il est individualiste et en révolte, rebelle à toute socialisation.
Aussi à cause du sus-dit (ben oui, il gerbe sur tout le monde, donc il peut pas avoir d'amis... ou peut-être chez les masos...)

Ah si ! Une chose juste à propos du clan : l'avant-gardiste démontre dans son comportement sa logique qui est : "qui n'est pas avec moi est contre moi".
Il y a donc deux clans : les poètes miteux mièvres et bourgeois et le sien. Soyez donc du sien, pauvres minables, sinon vous serez appelés à disparaître dans les cendres de ce monde putride...

Par contre tu as raison : la victimisation secondaire au bannissement renforce son aura de poète maudit, et lui donne (enfin) une raison d'être, une identité. Plus facile à obtenir qu'avec l'écriture.
On se dit : "tu sais, Untel ?Mais oui, c'est celui qui m'a traité de pauvre merde et m'a injoint de lécher le cul d'Unetelle...?!"




Mais non... A s'le fourrer dans l'cul ! Keske tu peux être snob...

Enfin, le summum : t'encules tout le monde et tu te suces tout seul (enfin, le 2° avant le 1° parce que sinon t'auras tout faux : c'est comme si tu léchais le cul de ces pauv' nazes...Yeah)

je vais te dire ouais


regarde ton nombril

il est joli
comme une fleur pourrie