11 replies to this topic

Un silence étouffant, oppressant
Je me meurs dans ma nuit
Rouge pourpre qui s’étend
Et rampe sans un bruit
Un silence obscur et froid…indécent
Mon âme et moi mourrons d’insomnie
Le temps est long, ronge doucement
Mon Angoisse de ce calme sans vie
N’ayons point peur des mots : un silence dément
Qui s’inscrit dans mon esprit, à l’apogée de ma folie
Un silence languissant, qui gémit son ennui…….
Mon amour, mon bel ami dites un mot, je vous en prie
Un silence de quiétude, un silence de sommeil
Je vous regarde paupières closes au pays des merveilles ?
Tandis que moi, à côté, n’entends pas votre cœur qui bat
Je me torture, je lutte et me débats dans mes draps
Je te meurs dans la nuit
Un rouge pourpre de sang qui coule … sans un bruit.

[Marygrange]

Un poème sur l'indifférence, sur l'absence (ou le sommeil de l'autre) poignant... Très beau alliope !


Amitiés,
Béa

[peltador]

Il y a de très bonnes choses là dedans; le poeme est assez vif et direct, ce qui le rend poignant malgré quelques notes manquantes de ci de là.
J'aime bien cette honneteté vis à vis de la souffrance, la description sans masque.
a bientot.

Superbe. Ca me fait penser a ce poeme de baudelaire ou Verlaine sur ce soldat mort sur le bord de la route... Droit au but sans bla bla.
Bravo!
Dorsey

Merci de vos commentaires bien sympathiques!
......
Marion

ca me plait beaucoup et je ne suis pas déçu.

en souvenir d'un AM à l'illustration.

(=fredgev)

j'aime bien le rythme, mais un peu moins les repetitions.

[JeanGorzar]

dans prozac il y a prose
ah ah ah

[Hauteur]

Marion,

Noir comme le sang pourait être, chemin martyr, votre texte est sublime.


Amitié
Hauteur

Marion,

Noir comme le sang pourait être, chemin martyr, votre texte est sublime.


Amitié
Hauteur

merci beaucoup pour ce commentaire qui me faitr chaud au coeur!

héhé l'illustrationniste je t'ai reconnue!lol
amitiès
Marion

[balila]

C'est puissant, comme une angoisse qui se faufile et ne s'éteint pas.

J'aime ta façon d'écrire ce labyrinthe Alliope.

balila

[Erre]

Nous retrouvons tes mots très forts, qui nous font pénêtrer avec toi la souffrance intérieure...
Erre