Subrepticement vue par la fenêtre ouverte,
Il s’insinue tout vif, avec la peau si verte
Et sa langue fourchue contre ta jambe nue.
Ton sommeil agité de serpents, de boas
Qui soudain s’amplifient sous les sussurrements
D’une jungle d’effrois, proie d’un anaconda
A l’étreinte mortelle d’un impossible amant.
Ce cri à ton réveil, ton air épouvanté !
Cet intrus qui détale son crime perpétré !
Je vole à ton secours armé d’un bras vengeur.
Je crie et je poursuis caché sous une armoire
Ce reptile insolent, qui répand la terreur
Sur la belle endormie caressée du lézard.
