L'illusion est intitulée dune sur dune car elle décrit un amas d'atomes (dune) sur un amas de sable (dune) et elle est aussi désert sur désert. Un monde sans morale ne propageant que le mal. Le monde du bien est un rêve qu'on constitue par des sacrifces, c'est un idéal et une quête inachevée.
Malgré la variation et la varièté des créations et créatures l'homme ne trouve rien de bien à faire que la guerre et la compétition sauvage qui est à l'origine de son malheur. Je me vois alors comme un contemplatif ébahi et consterné par cette grande création venir d'un temps qui a précédé le nôtre, parcourant les âges misérables de l'homme et recherchant l'ultime vérité. Malheureusement, je n'ai vu que guerres et haines. Mesquin alors est l'homme. Je plonge en moi et je trouve une lutte épouvantable qui m'habite mais subsiste un rai de lumière d'un espoir qui se dessine à l'horizon. Le monde à visage humain. Quand et où je ne sais pas.
L'Eden est désert et ce n'est qu'un rêve qui m'apporte des images et des odeurs d'un monde que j'ai laissé derrière moi. Ce fut un temps d'une illusion.
Dune sur Dune
Voyager à travers les myriades
Plus beau que le ciel
Plus subtil que l'atome
De toile en toile sidéré
De paysage en paysage enchanté
Ta création et ta créature sont prisonnières
De ton joug, une perpétuelle illusion.
Telle une platitude déserte
Un infini sans horizon
Je me vois venir d'un âge anté-temps
Parcourir des odyssées sanglantes
Des créatures immondes me traversent
Et je ne fais que résister à la tentation
D'être un jour un jouet de ton illusion.
Poussière pour poussière
Je m'efforce à chercher dans la matière
Un temps, une poésie, une mélodie secrète
Un chant des anges me rappelle
Que je ne suis qu'un homme
Ô faible créature, que cherches-tu
Sinon ta propre destinée, une illusion.
Je me noie au plus profond de moi
Des sensations étranges me hantent
De guerre en guerre essoufflé par la lutte
Je me réveille en plein désert assis
Au sommet d'une dune jambes croisées
Le doigt pointé à l'horizon d'un bleu d'azur
Une silhouette s'érige et me guide vers mon illusion.
Et moi et mon illusion
Nous ne sommes que deux ombres d'un parfait rêve
Suspendues à une colombe embaumée d'un parfum d'Eden
Propageant la fraternité ; l'hymne d'une chimère quantique
Survolons des temps ornés de fleurs, un paradis désert
Dune sur dune, atomes sur atomes que d'amas
De souvenirs et de fantômes empilés aux fins fonds d'un temps.
Une illusion.

L'ILLUSION
Started by saxahfeyn, Aug 31 2005 12:36 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 31 August 2005 - 12:36 PM
#2
Posted 31 August 2005 - 12:43 PM
J'ai aimé le poème
Je ne vois pas le plus mince espoir dans notre avenir
D'ailleurs nous n'avons plus d'avenir
Et nous n'en avons jamais eu
Si nous en avons eu un, c'était de nous auto-détruire et nous sommes presque parvenus au terme de notre mission que nous avons accomplie avec une surprenante conscience. Nous méritons les applaudissements du Grand Jury.
Je ne vois pas le plus mince espoir dans notre avenir
D'ailleurs nous n'avons plus d'avenir
Et nous n'en avons jamais eu
Si nous en avons eu un, c'était de nous auto-détruire et nous sommes presque parvenus au terme de notre mission que nous avons accomplie avec une surprenante conscience. Nous méritons les applaudissements du Grand Jury.
#3
Posted 01 September 2005 - 12:11 AM
Merci Heloise.
Bien dit, Heloise. Tout ce qu'on a accompli mérite les applaudissements du Grand Jury.
Le mince espoir qui me reste à moi est la dernière strophe. L'insaisissable rêve qui ne me quitte plus. Une ivresse chagrinée qui voltige entre rêve et réalité. Tendre réalité secouée. Les larmes et les prières ne suffisent plus à la satisfaire.
---------------------------------------------
Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit. (Marcel Proust)
Bien dit, Heloise. Tout ce qu'on a accompli mérite les applaudissements du Grand Jury.
Le mince espoir qui me reste à moi est la dernière strophe. L'insaisissable rêve qui ne me quitte plus. Une ivresse chagrinée qui voltige entre rêve et réalité. Tendre réalité secouée. Les larmes et les prières ne suffisent plus à la satisfaire.
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Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit. (Marcel Proust)
#4
Posted 01 September 2005 - 01:13 AM
Oh ben, je n'aurai su mieux dire, merci Heloïse!!!! fascinant!
#5
Posted 01 September 2005 - 01:35 PM
Merci Elysa. :wink:
Effectivement, ce que j'ai voulu exprimé, Heloise l'a résumé par un texte très éloquent.
Ivre d'espoir, je ne sais comment vivre cette tendre réalité secouée.sfeyn
---------------------------
L'avenir est un lieu commode pour y mettre des songes.
(Anatole France)
Effectivement, ce que j'ai voulu exprimé, Heloise l'a résumé par un texte très éloquent.
Ivre d'espoir, je ne sais comment vivre cette tendre réalité secouée.sfeyn
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L'avenir est un lieu commode pour y mettre des songes.
(Anatole France)
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