
la trace
Started by Olivannecy, Sep 25 2005 11:28 PM
11 replies to this topic
#1
Posted 25 September 2005 - 11:28 PM
LA trace
Lorsque l’amour nous abandonne,
Un vent de jeûne passe et frissonne.
Avançant à pas feutrés sur cette voie,
Enveloppé de pénombre, on rit sans joie.
Tout à coup, esseulé, on regarde autour de soi
Pour se rattraper à je ne sais quoi…
Sans réaliser que la perte ne se rattrapera jamais.
Apprendre sans « NOUS »,
Sans regard face à vous
Que le jour se meurt
Sans retard, en douceur.
Le monde s’efface
Sur notre trace,
Sonnant au vide de notre corps.
Le temps se glace
Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore.
On croit s’en relever sans effort ;
Rien que respirer est un point mort.
Comme après un combat ou une guerre,
Notre âme est ravinée comme un désert.
Il faut regarder au-delà de nos mains
Pour réaliser qu’il ne reste rien,
Que l’or est au passé, perdant sa couleur à jamais.
Abattre tout
Sans regard
Sur la roue ;
C’est à genoux
Qu’un nouveau départ
S’offre à nous.
Le monde se replace
Rouvrant sa trace
A notre esprit, tuant le remord,
Brisant la glace,
Oubliant l’espace,
Brûlant d’un feu encore plus fort.
On reprend le chemin seul,
Le dos à la pénombre en orage,
Marquant d’une croix
Notre nouveau seuil,
Comme se libérant d’une rage,
Repoussant un cri sans voix.
Notre monde est en place,
Renforçant notre trace
Car en amour rien n’est jamais mort.
De feu et de glace
On avance face à face
Car la vie n’est rien sans effort.
O.J
Lorsque l’amour nous abandonne,
Un vent de jeûne passe et frissonne.
Avançant à pas feutrés sur cette voie,
Enveloppé de pénombre, on rit sans joie.
Tout à coup, esseulé, on regarde autour de soi
Pour se rattraper à je ne sais quoi…
Sans réaliser que la perte ne se rattrapera jamais.
Apprendre sans « NOUS »,
Sans regard face à vous
Que le jour se meurt
Sans retard, en douceur.
Le monde s’efface
Sur notre trace,
Sonnant au vide de notre corps.
Le temps se glace
Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore.
On croit s’en relever sans effort ;
Rien que respirer est un point mort.
Comme après un combat ou une guerre,
Notre âme est ravinée comme un désert.
Il faut regarder au-delà de nos mains
Pour réaliser qu’il ne reste rien,
Que l’or est au passé, perdant sa couleur à jamais.
Abattre tout
Sans regard
Sur la roue ;
C’est à genoux
Qu’un nouveau départ
S’offre à nous.
Le monde se replace
Rouvrant sa trace
A notre esprit, tuant le remord,
Brisant la glace,
Oubliant l’espace,
Brûlant d’un feu encore plus fort.
On reprend le chemin seul,
Le dos à la pénombre en orage,
Marquant d’une croix
Notre nouveau seuil,
Comme se libérant d’une rage,
Repoussant un cri sans voix.
Notre monde est en place,
Renforçant notre trace
Car en amour rien n’est jamais mort.
De feu et de glace
On avance face à face
Car la vie n’est rien sans effort.
O.J
#2
Posted 25 September 2005 - 11:33 PM
"Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore"
Peut-on l'imaginer après ?
Où hier le feu brûlait encore"
Peut-on l'imaginer après ?
#3
Posted 25 September 2005 - 11:39 PM
pensée locale,
c'est dans la peuf qu'elle est la plus éphémère
c'est dans la peuf qu'elle est la plus éphémère
#4
Posted 26 September 2005 - 09:51 AM
Citation (DouceSarah)
"Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore"
Peut-on l'imaginer après ?
Où hier le feu brûlait encore"
Peut-on l'imaginer après ?
Toute forêt calcinée renaît un jour......
#5
Posted 26 September 2005 - 09:57 AM
"Il faut regarder au-delà de nos mains
Pour réaliser qu’il ne reste rien, "
S'il ne reste rien, à quoi bon lutter ?
Quelques beaux passages
Quelques antinomies
Bises
Pour réaliser qu’il ne reste rien, "
S'il ne reste rien, à quoi bon lutter ?
Quelques beaux passages
Quelques antinomies
Bises
#6
Posted 26 September 2005 - 10:14 AM
Citation (heloise)
"Il faut regarder au-delà de nos mains
Pour réaliser qu’il ne reste rien, "
S'il ne reste rien, à quoi bon lutter ?
Quelques beaux passages
Quelques antinomies
Bises
Pour réaliser qu’il ne reste rien, "
S'il ne reste rien, à quoi bon lutter ?
Quelques beaux passages
Quelques antinomies
Bises
La vie est un miracle,
L'abandon est un fait,
Lutter est un abaque
Où le temps ne tarit jamais...
#7
Posted 27 September 2005 - 01:50 PM
Citation
La vie est un miracle,
L'abandon est un fait,
Lutter est un abaque
Où le temps ne tarit jamais...
L'abandon est un fait,
Lutter est un abaque
Où le temps ne tarit jamais...
oui finalement je l'aime bien suila.......
je le garde :x
#8
Posted 27 September 2005 - 07:17 PM
Un très bon début avec une juste et émouvante évocation de la souffrance d'abandon...puis le texte perd de sa portée dans la longueur et dans quelques expressions redondantes.
Amicalement
Erre
Amicalement
Erre
#9
Posted 27 September 2005 - 07:20 PM
c'est beau et douloureux....
Protoss
Protoss
#10
Posted 27 September 2005 - 07:37 PM
Citation
quelques expressions redondantes
oui je sais certains de mes textes, comme un ballon de basket, redondent un peu.
Mais n'est-ce pas parfois voulu ?
Merci à tout le monde pour cet humble intérêt
:oops:
#11
Posted 27 September 2005 - 09:38 PM
« Le monde s’efface
Sur notre trace,
Sonnant au vide de notre corps.
Le temps se glace
Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore.»
J'aime cette troisième stance , qui est d'une profondeur très rare , dans ton poème comme dans un monde surréels ou ici se rejoint l'irréelle ...
(…) je ne dis pas que le monde soit infini, mais indéfini seulement (…) Ainsi il me semble qu'on ne peut prouver, ni même concevoir, qu'il y ait des bornes en la matière dont le monde est composé. (Descartes, Correspondance)
Sur notre trace,
Sonnant au vide de notre corps.
Le temps se glace
Dans cet espace
Où hier le feu brûlait encore.»
J'aime cette troisième stance , qui est d'une profondeur très rare , dans ton poème comme dans un monde surréels ou ici se rejoint l'irréelle ...
(…) je ne dis pas que le monde soit infini, mais indéfini seulement (…) Ainsi il me semble qu'on ne peut prouver, ni même concevoir, qu'il y ait des bornes en la matière dont le monde est composé. (Descartes, Correspondance)
#12
Posted 27 September 2005 - 10:16 PM
Le monde n'est défini qu'à l'instant présent et s'enferre dans le passé ce qu'il est d'avenir est indéfinissablement illimité.
merci à toi de bien avoir voulu t'y arrêter...
merci à toi de bien avoir voulu t'y arrêter...
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