Le hasard, avare en heureuses surprises,
S’amuse à m’user par envie ou par ennui,
Me traînant sur ce chemin tout mouillé de pluie
Où tant de belles rencontres me méprisent.
Un crayon de soleil esquisse en mes deux yeux
L’éclat d’un diamant que mes larmes lapident
Quand viennent les moments mornes et silencieux.
Mon corps inanimé aux traits insipides
Abrite un cœur inhabité. J’ai l’habitude,
Car l’amour est matrice de la solitude.
Reclus dans ma prison de chair rougissante,
Je m’enfuis enfouis dans la volupté divine
De mes rêves et de leur folie alléchante,
Pour nier la solitude qu’on me prédestine.

ENCORE UN SONNET PAS ORIGINAL SUR LA SOLITUDE.
Started by ALTAR, Oct 01 2005 02:44 PM
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