Une vielle boîte de fer blanc est retrouvée
Endormie dans le placard depuis combien d’années ?
Un autocollant daté de 1961 est sur le couvercle
Et des tâches d’un autre temps dessinent des cercles
Tel un précieux trésor, l’homme l’ouvre avec précaution
Là, deux billes de verre à l’iris bleu ressemblent à des yeux ronds
Deux yeux qui revoient la lumière depuis leur lit de coton
Ils ne cillent pas et le regardent, ça fait une drôle d’impression
Si ces « yeux » avaient une bouche, ils lui raconteraient
Ils lui diraient leur étonnement de ne plus voir un enfant
Mais un vieil homme possédant un sourire aussi innocent
Emotion venant, cette bouche inexistante lui sourirait
Les yeux de l’homme se sont cernés de rides, héritage du temps
Un temps qui lui a apporté sont lot de bonheurs et aussi de tourments
Les yeux de verre n’ont pas changé eux, ils ont pourtant connu souffrance
Tristesse des choses et des êtres oubliés, à qui plus personne ne pense
Mais silence, laissons-les, ces deux là ont des choses à se dire
Il est temps pour nous, observateur égaré, de repartir
Quelque part, ailleurs, nous avons aussi déposé notre enfance
Un ballon, un cerf-volant ou un sac de billes qui encore à nous pensent.

2 replies to this topic
#1
Posted 16 November 2005 - 05:31 PM
#2
Posted 16 November 2005 - 08:12 PM
J'ai bien aimé ton texte; alors je te le dis simplement.
Il y a toujours quelquechose qui nous ramène à l'enfance.
Amicalement
Matine
Il y a toujours quelquechose qui nous ramène à l'enfance.
Amicalement
Matine
#3
Posted 16 November 2005 - 09:40 PM
je suis content que mon poème te plaise
amitié mister j
amitié mister j
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