
#961
Posted 03 October 2005 - 02:10 AM
Les pêcheurs d'eau
Anne Hébert
Les pêcheurs d'eau
Ont pris l'oiseau
Dans leurs filets mouillés.
Toute l'image renversée;
Il fait si calme
Sur cette eau.
L'arbre
En ses feuilles
Et dessin figé du vent
Sur les feuilles
Et couleurs d'été
Sur les branches.
Tout l'arbre droit,
Et l'oiseau,
Cette espèce de roi
Minuscule et naïf.
Et puis, aussi,
Cette femme qui coud
Au pied de l'arbre
Sous le coup de midi.
Cette femme assise
Refait, point à point,
L'humilité du monde,
Rien qu'avec la douce patience
De ses deux mains brûlées.
#962
Posted 05 October 2005 - 11:50 AM
#963
Posted 07 October 2005 - 06:54 PM
...tête noire...
...
Le Pen Duick fut re-baptisé ainsi ("she was christened", as they say) en 1935, avant son rachat par le père d'Eric, Guy Tabarly. Ce clipper irlandais a été construit dans un chantier naval du Kerry en 1898, et c'est lors d'une sortie au large du Pays de Galles à l'occasion du centenaire du voilier que Tabarly omit ce principe qu'il enseignait souvent : "une main pour toi, et une pour le bateau". Son corps fut repêché par ses amis, les pêcheurs de la côte bigouden.
En breton, "Pen" signifie "tête". Duick, je ne sais pas.
La traduction anglaise du nom du bateau est "black-headed tit", à savoir ... (je ne sais pas non plus ...)
#964
Posted 10 October 2005 - 11:02 AM
NB je suis le 997ième posts sur ce sujet bientôt 1000 posts
Qui aura le millième post ?
#965
Posted 11 October 2005 - 03:54 PM
Le parrain/ l'air en moins et sans haine, en bousculant un peu la règle qui semble avoir été établie ... le paria
#966
Posted 13 October 2005 - 09:52 AM
NB Triple 9 pour moi 999
#967
Posted 13 October 2005 - 12:33 PM
Mille / gagner des mille et des cents / sang
.
#968
Posted 14 October 2005 - 06:44 AM
Pour le 1001° post
#969
Posted 14 October 2005 - 02:37 PM
A l'aube du deuxième jour
...
Deux, et c'est déjà la chance d'une continuité
Du linge étendu, linge de corps et linge de maison, retenu par des pinces, pendait à une corde. Son insouciant propriétaire lui laissait volontiers passer la nuit dehors.
Une fine rosée blanche s'étalait sur les pierres et sur les herbes. Malgré la promesse de chaleur la campagne n'osait pas encore babiller.
La beauté du matin, parmi les cultures désertes, était totale car les paysans n'avaient pas ouvert leur porte, à large serrure et à grosse clé, pour éveiller seaux et outils.
La basse-cour réclamait.
Un couple de Giacometti, abandonnant le sentier proche, parut sur l'aire.
Nus ou non.
Effilés et transparents, c
omme les vitraux des églises brûlées,
gracieux,
tels des décombres ayant beaucoup souffert
en perdant leur poids et leur sang anciens.
(René Char)
#970
Posted 14 October 2005 - 03:26 PM
Mais que pouvons-nous faire à présent ?
semble nous dire le caillou qui percute le volet d'une fenêtre.
laisser les ailes libres de l'oubli s'estomper
derrière la frange insouciante des acacias
laisser les averses glacées rogner les arrêtes du toit, gratter la peinture des volets,
pus l'obscurité des soirs de novembre
creuser la terre sous la clôture,
creuser un peu plus les joues du silence -
laisser l'aube à chaque fois enfouir ses mains
dans les viscères du Bien et du Mal?
Nous ne saurons jamais ce qui s'est passé -
.... "Qui va là ?
crieras-tu en direction du chemin où nul ne passe, bien sûr.
"Qui va là ?", par deux fois. Pour rien.
Parce qu'il faut bien attendre quelque chose.
Casinir Prat
#971
Posted 29 October 2005 - 11:36 AM
#972
Posted 29 October 2005 - 04:52 PM
#973
Posted 31 October 2005 - 02:47 PM
#974
Posted 03 November 2005 - 09:52 PM
#975
Posted 04 November 2005 - 11:30 AM
On a beau dire, on a beau faire,
Jurer qu'on s'en fout de toutes manières
On a beau dire, on a beau faire,
Y'a rien à faire
On a beau s'étourdir de romances passagères
S'entourer de mystères,
S’inonder de lumières
Y'a rien à faire.
On a beau dire, on a beau faire
Qu'on se la joue tranquille, qu'on se la joue gangsters
Les yeux levés au ciel ou face contre terre ,
On a beau dire de toutes manières,
Y'a rien à faire
Rien d'autre qu'attendre,
Attendre, pour voir,
Attendre, attendre, pour savoir
Attendre sans comprendre,
Dans le noir.
On a beau dire, on a beau faire ,
Renier sa foi, lancer des prières,
Faire et défaire
Y réfléchir sa vie entière,
Y'a rien à faire
On a beau faire tourner les tables, conquérir l'univers
On beau tout tenter pour percer le mystère
La réponse est dans la poussière,
Y'a rien à faire
Rien faire
Rien d'autre qu'attendre,
Rien d'autre qu' attendre sans comprendre,
Dans le
noir
#976
Posted 15 November 2005 - 01:40 PM
#977
Posted 16 November 2005 - 12:38 PM
#978
Posted 17 November 2005 - 09:57 AM

#979
Posted 19 November 2005 - 01:24 PM
Méditation
...
Je médite, tu m'édites
- de l'egocentrisme, en fait
Edited by Ariel, 19 November 2005 - 01:26 PM.
#980
Posted 26 November 2005 - 07:35 PM
#981
Posted 29 November 2005 - 06:06 PM
Pattes
...
une marque noire,
- elle laisse sa griffe,
discrète,
dans la marge du dire -
#982
Posted 05 December 2005 - 10:32 AM
Abracadabra
#983
Posted 05 December 2005 - 10:45 AM
#984
Posted 05 December 2005 - 10:57 AM
Anniversaire
#985
Posted 05 December 2005 - 11:44 AM
#986
Posted 05 December 2005 - 04:32 PM
#987
Posted 06 December 2005 - 01:11 AM
L'inconsolé du Je
...
(ténèèèèèbreeees)
#988
Posted 08 December 2005 - 07:22 PM
(il dépense et ne peut être, selon Descartes)
#989
Posted 10 December 2005 - 12:21 PM
compulsion
...
... on parlerait donc de l'attitude, du comportement
qui vise à se prémunier d'un état d'anxiété ?
Mmmmouais ....
mais je quitte le rail : j'aime bien l'idée de consulter,
jusqu'à cette note d'exhaustivité de la soif non encore assouvie.
Voire ...
com pulsare (je sais je sais, j'invente ...)
une sorte de réglage très fin,
des tachycardies,
comme de l'hibernation.
#990
Posted 10 December 2005 - 05:33 PM
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