Novembre Frisonnait, les arbres sont blancs de givre et de neige ;
Une pluie de tristesse coulait, à flots soudain,et cinglait une SDF qui avait froid ;
Et déjà elle disait : — Ô mon Dieu ! que je puisse vivre le pourrai-je ?
Aller cueillir L’étoile du ciel, ou la fleur des bois ?
Mon ciel si profond qui pleure, sur moi, verrais-je ? Le printemps de ma souffrance,
Le froid me gagne comme, l'hiver, je m’asseyais près des Brandons ;
Paris sera mon linceul, ou j’aurais rêvé d’une autre existence.
Égrenant sur un sol gelé mes pensées qui s’en iront
Je vois mon image dans ces arbres noircis , faisant de l'ombre sur mon squelette ;
Mon corps devient froid, il s'est trompé dans sa douce chaleur :
Mes yeux bleus maintenant regarderont les étoiles, elles sont encor trop violettes,
Et le printemps de ma vie me quitte , et il me sourira sur ma joue en fleur !
A UNE JEUNE , SDF .
Started by bernardo, Nov 18 2005 11:25 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 18 November 2005 - 11:25 PM
#2
Posted 19 November 2005 - 12:09 AM
Tres joli chén', même si l'actualité nous y rattrape encore.
Amitiés au Ronsard du soir
Oliv.
Amitiés au Ronsard du soir
Oliv.
#3
Posted 19 November 2005 - 11:08 AM
Citation (Olivannecy @ Nov 18 2005, 11:09 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tres joli chén', même si l'actualité nous y rattrape encore.
Amitiés au Ronsard du soir
Oliv.
Amitiés au Ronsard du soir
Oliv.
Te remercie Olivannecy , cette fois-ci j'ai voulu faire réaliste , sur un thème qui m'est très cher, la vie
des êtres humains exclus de la société civile , qui meurent dans l'indifférence générale , morts anonymes
qui n'ont aucuns noms , ce sont des ombres qui meurent...en silence...
Amitiés à toi , Olivannecy
#4
Posted 19 November 2005 - 03:55 PM
Ronsard est un pseudo que je ne connaissais pas . . .
Mais ce style là . . .
Je le connais et c'est Chènier . .
J'oserais le parier . . .
Je ne fais que passer . . . mais pas mes amitiés . . .
Elles te sont acquises . . .
Je te fais donc la bise . . .
Jean-Michel.
Mais ce style là . . .
Je le connais et c'est Chènier . .
J'oserais le parier . . .
Je ne fais que passer . . . mais pas mes amitiés . . .
Elles te sont acquises . . .
Je te fais donc la bise . . .
Jean-Michel.
#5
Posted 19 November 2005 - 05:24 PM
Citation (Mouet @ Nov 19 2005, 02:55 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Ronsard est un pseudo que je ne connaissais pas . . .
Mais ce style là . . .
Je le connais et c'est Chènier . .
J'oserais le parier . . .
Je ne fais que passer . . . mais pas mes amitiés . . .
Elles te sont acquises . . .
Je te fais donc la bise . . .
Jean-Michel.
Mais ce style là . . .
Je le connais et c'est Chènier . .
J'oserais le parier . . .
Je ne fais que passer . . . mais pas mes amitiés . . .
Elles te sont acquises . . .
Je te fais donc la bise . . .
Jean-Michel.
Je te remercie de ta visite Mouet, un commentaire pour une fois positif, oui j'aime bien me lancer sur des
thèmes réalistes en poésie , sur ce qui touche à la vie au quotidien , et parfois m'écarter de thème par trop
classique , tels que les sonnets académiques dont j'en ais fait pas mal .
Amitiés à toi, Mouet
#6
Posted 20 November 2005 - 10:00 AM
Ne pas les oublier ! bravo à toi
Qui comprend ?
Quand les pleurs et les tourments
Dans ton corps s'enracinent
C'est ton coeur qu'on piétine.
Qui est près de toi et qui comprend ?
Quand tes yeux sont implorants
Dans ton visage tout en ruine
C'est ta réalité qu'on abomine.
Qui va à toi et qui comprend ?
Quand tes lèvres ne savent plus le chant
De ton âme qui vit en sourdine
C'est ta pureté qu'on déracine.
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand les coups et le sang
Dans ton horizon s'acheminent
C'est ta liberté qu'on assassine
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand sous les coups, le sang
De tes veines s'élimine
C'est ta mort qu'on entérine.
Qui sera là à ton dernier instant
Qui comprend ?
Quand les pleurs et les tourments
Dans ton corps s'enracinent
C'est ton coeur qu'on piétine.
Qui est près de toi et qui comprend ?
Quand tes yeux sont implorants
Dans ton visage tout en ruine
C'est ta réalité qu'on abomine.
Qui va à toi et qui comprend ?
Quand tes lèvres ne savent plus le chant
De ton âme qui vit en sourdine
C'est ta pureté qu'on déracine.
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand les coups et le sang
Dans ton horizon s'acheminent
C'est ta liberté qu'on assassine
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand sous les coups, le sang
De tes veines s'élimine
C'est ta mort qu'on entérine.
Qui sera là à ton dernier instant
#7
Posted 21 November 2005 - 09:24 PM
Citation (mary14 @ Nov 19 2005, 09:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ne pas les oublier ! bravo à toi
Qui comprend ?
Quand les pleurs et les tourments
Dans ton corps s'enracinent
C'est ton coeur qu'on piétine.
Qui est près de toi et qui comprend ?
Quand tes yeux sont implorants
Dans ton visage tout en ruine
C'est ta réalité qu'on abomine.
Qui va à toi et qui comprend ?
Quand tes lèvres ne savent plus le chant
De ton âme qui vit en sourdine
C'est ta pureté qu'on déracine.
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand les coups et le sang
Dans ton horizon s'acheminent
C'est ta liberté qu'on assassine
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand sous les coups, le sang
De tes veines s'élimine
C'est ta mort qu'on entérine.
Qui sera là à ton dernier instant
Qui comprend ?
Quand les pleurs et les tourments
Dans ton corps s'enracinent
C'est ton coeur qu'on piétine.
Qui est près de toi et qui comprend ?
Quand tes yeux sont implorants
Dans ton visage tout en ruine
C'est ta réalité qu'on abomine.
Qui va à toi et qui comprend ?
Quand tes lèvres ne savent plus le chant
De ton âme qui vit en sourdine
C'est ta pureté qu'on déracine.
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand les coups et le sang
Dans ton horizon s'acheminent
C'est ta liberté qu'on assassine
Qui vient vers toi et qui comprend ?
Quand sous les coups, le sang
De tes veines s'élimine
C'est ta mort qu'on entérine.
Qui sera là à ton dernier instant
Te remercie Mary14 , mais toi aussi tu fais de belles choses depuis le temps que je te lis en silence .
Que de nombreuses poésies de toi dans ce forum ! Des milliers sans doute .Et tes vers resterons toujours
aussi limpides , et que le temps lui-même n'aura de prise sur ta poésie .La poésie survivra toujours
aux poètes , afin que la poésie française devienne immortelle...
Bises à toi , Mary14
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