Savez-vous
comme ma peau est douce
là ?...
Je la caresse du bout des doigts
sans hâte et comme en rêvant
souvent..
jusqu'à l'aine où les plis ont la moiteur des fièvres.
J'enroule et déroule du bout du doigt une boucle fauve.
La brise grise mon corps qui se tend
comme une carène
où l'écume vient mousser en silence
le soir
pendant qu'un chant monte au loin et qu'au fond du jardin
feulent les chattes.
Vous, vous n'en savez rien, monsieur,
qui êtes mon mari.
Bientôt le jour...
Calli (Sofia)

Août 2004