15 replies to this topic

[Papaver]

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[sangreal]

Lait

Sens

Ciel

Les trois mots peuvent-ils constituer un poème ou ne sont-ils que le masque d'une pseudo-poésie? Toute la question est là. Ce qui est horrible sur TLP c'est que le poème se trouve aplati et immatérialisé sur un écran alors que la poésie travaille aussi la matérialité du signifiant graphique. Couchés par exemple sur du papier vélin accompagnés ( et non illustrés) d'un dessin, eau-forte ou gouache, vos trois mots prendraient leur élan et leur respiration. Livrés tels quels dans le petit encart, ils restent muets, effondrés dans leur insiginifiance. Ils ne sont que pures prétentions de poésie. Et cependant ils nous font signes (sans signifier) Tout se passe comme s'ils voulaient nous dire : Sauvez-nous de TLP! La poésie sur internet est-elle possible là où tout se réduit à des fictions logicielles? Car nous ne sommes ici que des fantômes, des anges ou des vampires numériques. Il arrive que certains membres s'interpellent en s'appelant "ange" . Ont-ils conscience de leur désincarnation? Ce n'est pas par hasard que la naissance d'internet aux USA, à l'époque où j'y travaillais, s'est accompagnée d'une vague d'angélologie. Angels in America. Oui, mais qui fait l'ange fait la bête (Pascal) . l'histoire récente le montre. Mais c'est un autre débat.JP

[Carla.]

Ces trois mots sont au contraire remplis de sens, et touchent du doigts différentes âges de la vie avec beaucoup de poésie en trois mots, chapeau bas.

C'est vrai Sangreal, qu'on pourrait les illustrer, ils n'en seraient que plus doux, mais beaux, ils le sont déjà.

[Victor-du-Coseille]

J'avoue que c'est pourris de poser sur le net, mais que veux-tu qu'on fasse, que l'on aille faire les pipeuses pour trouver de quoi financer les bouquins papier, que l'on aille miauler auprès des éditeurs, qui le plus souvent n'en ont rien à foutre?
On fait comme ça, car on a pas les moyens de faire autrement, sans compter le talent,

quoique, tu me diras, même denisot a sortit livre.

[sangreal]

les trois mots ont certes une signification puisqu'ils sont lexicalisés au dictionnaire. mais comment font-ils "sens" ensemble ? Il ne s'agit pas du tout de les "illustrer" mais de leur donner un contexte, un espace, quitte à ce qu'ils fassent sauter celui-ci. J'accepte l'idée des âges de la vie évoqués par Carla et bien sûr l'idée que les jeux de mots, calembours, paronomases, mots-valises etc. ont toujours été sources de poésie. C'est bien ce qui ancre la poésie dans le fonctionnement de notre inconscient.
le Nom du Père = les non-dupes errent (Lacan).
Lait-Sens-Ciel, oui, toute réflexion faite, c'est beau

Amitiés JP

[Victor-du-Coseille]

Vous vous prenez bien trop la tète. C'est pareil quand vous lisez les surréalistes? Vous tentez à tout prix de décortiquer le truc pour en ressortir quelques sens, purement subjectifs. Lait sens ciel. L'essentiel. Jeux de mots. Peut être bien que le lait les sens et le ciel, sont essentiels, va savoir...

[Carla.]

Essentiels et simplement beaux.

[Henri.]

Sans ciel. Laid ?
inspirant en tout cas donc l'essentiel non ?
sacré Papaver...

Henri

[Papaver]

--

[Carla.]

Je ne vois qu'un remède à cette remise en question...Eluard et ses vers magnifiques sur les pavots...

[Nautrel]

Les cent ciels et les mille et une nuits,
c'est du pareil au même,
un conte à n'en plus finir pour se tenir en vie à travers les âges.

[heloise]

Rien n'est essentiel
Tout est futile
Et triste à mourir
Quand un poète parle de partir

[balila]

Laisse en ciel ce que l'essentiel laisse en si... elle...

A conjuguer à l'infini, avec des si et le ciel, on peut laisser aux nues ce que la vie laisse ici...

Un texte émouvant Pierre Yves.

balila

[sangreal]

Lait

Sens

Ciel

Une publication de trop et des instants fanés qui annoncent d'autres demains.

Le pavot est éphémère. Il est fragile et pourtant impétueux. Il a été mon paravent, un temps.

La poésie n'a que très peu d'importance pour moi, vraiment si peu. J'avais cru en m'inscrivant sur TLP que l'écriture pourrait prendre dans ma vie la place qu'elle n'avait jamais eu auparavant (celle de l'insignifiance !). Je m'étais trompé, bien heureusement. Je n'étais ici que pour être rattrapé par la vie mais je ne le savais pas encore.

Le choc entre le rêve et le réel fut un merveilleux instant. Elle le sait.

Mon présent n’est plus qu’un champ de ruines fécond, la friche naive de tout un pan de vie à s’étourdir.

J’ai croisé d’autres très belles personnes sur ce site. Je les remercie d’exister. Peu m’importe leurs mots, qui est derrière et rien d’autre, voilà ce qui m’anime.

Pavot froissé et Pierre-Yves à son élan. Peut-être aurez-vous des nouvelles du second mais cela sera sans paravent, cette fois.

Je vous embrasse, je crois que je vous aime, j’en suis sûr…
Sangreal : merci de ton aide, l’impulsion mérite parfois quelque accompagnement…
L'essentiel ?

L'essence-elle...

Cher Papaver,

très touché par ton texte. J'espère que je n'ai pas été trop méchant. Tel ne fut certainement pas mon intention et ma critique m'apparaît aujourd'hui pas tout à fait fondée. Je suis très touché par l'idée d'un "champ de ruines fécond", "la friche d'un pan de vie à s'étourdir". "Etre rattrapé par la vie dans l'écriture " n'est-ce pas finalement le sens même de la poésie ? Mais il y a deux mouvements dans ton texte: celui d'une vie qui te rattrape et celui d'un élan, d'un bond en avant. Comme si toute la vie passée que tu n'avais pas vraiment vécue se mettait maintenant à exiger d'être vécue : ruine féconde, friche à s'étourdir. Renversement du mouvement du temps. Amitiés Jean-Pol
A lire Pavot et Mémoire de Paul Celan.

[buchmann]

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avec ma tronche de cake
..............ou pas !!!






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-------------- BUCHMANN
-----------------------te souhaite
---------------------une ANNEE 2006
---------POETIQUE et CHALEUREUSE



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BUCHMANN
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