J'accélère.
Et la nuit m'abat sous la lune solitaire
La vision de la lente décomposition
D'ombres mystérieuses marchant sans affliction
M'effraie
Lumières artificielles traînent la honte
tirées par l'effroi grandissant
Sombre froideur mélancolique tu me tiens
Les ténèbres me gagnent moi qui ne suis rien
Ah ! Je te fuis sous la blanche lune assassine
Et se plante en mon cœur un espoir, une épine.
Douloureuse cruauté
Oh ! Les astres dans leur danse se sont figés
Je me tairai dorénavant devant ta face
Et celle de la nuit qui trop longue s'efface
Le vent roi s'est éveillé et glisse sur moi
Et porte plus loin les ténèbres
Nihilicide sans foi, mon âme vengeresse,
Dans les écumes du temple de ma détresse
Abandonne la lutte
Et s'abandonne
Quand les visions reviendront
Quand les lueurs du soir dans l'aube se perdront
Enfin naîtra l'heure des espoirs fatidiques
qui stoppera la peine
pour un instant
Suivront les heurts, les pleurs, les cœurs du malheur déchiré
Et l'oubli mélodieux vers la fosse attiré
Lente,
La prière se sera perdue aux frontières
Des mots coincés dans l'ère de mes pensées
chères, trop chères
Quand le fol oubli viendra et me poussera
Vers les pièges tendus à mes maux
Je hurlerai dans le lointain qui me comprime
la peine qui sans fin me brûle les abîmes

ténèbres
Started by Noctis, Dec 28 2005 09:52 PM
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