Et je baisse les yeux
Pour ne plus voir ton corps
Vêtu en habit bleu
Dansant corps contre corps
La musique promène
Ses caresses qui sonnent
Dans cette masse humaine
Mais je ne vois personne
J'ai le mal des nuits blanches
Passées tout contre toi
Derrière ce mur de planches
Qui me sépare de toi
Je m'approche du bar
J'ai besoin d'massacrer
D'casser à coups de barre
Ton image sacrée
Qui règne dans ma tête
Comme une supercherie
Qui sournoisement tète
Le pis des vacheries
Je m'approche du bar
Du tic-tac d'un colis
Qui redevient barbare
Mais par mélancolie
L'oiseau de mon esprit
A cassé son perchoir
Et le voilà qui prie
Et voilà qu'il vient choir
Dans une pâte épaisse
Une lave en fusion
Qui cruellement dépèce
La chair des illusions
Et ces gens qui m'entourent
Sont une forte colle
Qui me saoule dans la tour
Des vapeurs de l'alcool
Le vent tiède du soir
Rafraîchit quelque peu
Ceux qui viennent s'asseoir
Près d'un rêve sirupeux
Un rêve qui se délabre
Comme des pensées nageuses
Qui s'en vont de palabres
En phrases moyenâgeuses
Elles ont les mains moites
Qui me pansent le coeur
Quelques cent mille watts
Aux sourires moqueurs
Mes rêveries banales
Mènent à la lassitude
Et mes pensées inhalent
Que des vicissitudes
Des changements qui laissent
Du vide plein les yeux
Des jours portant la laisse
De ces gestes vicieux
J'ai le mal des nuits blanches
Passées tout contre toi
Derrière ce mur de planches
Qui me sépare de toi

Le mal des nuits blanches
Started by Villar Garcia Célédonio, Jan 07 2006 11:01 AM
2 replies to this topic
#1
Posted 07 January 2006 - 11:01 AM
#2
Posted 07 January 2006 - 04:11 PM
Mince ! Pas un commentaire sur ce poème ???? 
Personne pour souligner la richesse de ce poème, sa cohérence, son sens, la recherche, la qualité et la musicalité de ses rimes, son rythme ?
Merci pour tout celà !
Cordialement
Trémaouézan
PS : quelques petites imperfections dans la métrique et quelques petites coquilles syntaxiques... qui mériteraient de l'auteur une relecture attentive et quelques minutes de travail... et le tout serait parfait

Personne pour souligner la richesse de ce poème, sa cohérence, son sens, la recherche, la qualité et la musicalité de ses rimes, son rythme ?
Merci pour tout celà !
Cordialement
Trémaouézan
PS : quelques petites imperfections dans la métrique et quelques petites coquilles syntaxiques... qui mériteraient de l'auteur une relecture attentive et quelques minutes de travail... et le tout serait parfait

#3
Posted 07 January 2006 - 04:21 PM
Citation (Villar Garcia Célédonio @ Jan 7 2006, 11:01 AM) <{POST_SNAPBACK}>
J'ai le mal des nuits blanches
Passées tout contre toi
Derrière ce mur de planches
Qui me sépare de toi
Passées tout contre toi
Derrière ce mur de planches
Qui me sépare de toi
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